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Mercredi 21 juin 3 21 /06 /Juin 20:27

J'avais du mal à insérer ma clef dans la serrure. Il fallait dire qu'avec Annie et Patricia, nous venions de passer une très bonne soirée, assez arrosée d'ailleurs. Mon Maitre était absent depuis deux jours et ne devait rentrer que le lendemain, et désoeuvrée, je passais mon temps à déambuler à droite et à gauche. Alors quand Annie m'avait appelé pour me proposer une soirée entre filles je n'avais pas hésité! Nous avions été boire un verre dans un petit bar karaoké, ou nous avions chanté et dansé jusqu'à environs minuit puis nous nous étions rendues chez Annie pour nous affaler devant un film comique que nous avions loué en DVD. L'histoire parlait d'un père de famille assassiné dans son lit une nuit d'hiver. Dans la maison se trouvaient 8 femmes, et chacune rejetait le meurtre sur une autre… un film à la Cluedo, complètement loufoque qui, dans l'état ou nous nous trouvions, n'eut aucun mal à nous faire littéralement mourir de rire. Après cela, je m'étais un peu endormie sur le canapé d'Annie et il était près de quatre heures du matin lorsque j'arrivai chez moi.

Je finis enfin par glisser la clef dans la fente de la serrure mais elle ne tourna pas. Il me semblait pourtant avoir fermé ma porte à clef en partant… Fausse impression visiblement.

A peine rentrée, je balançai mon sac dans l'entrée, me déchaussais, et épuisée me laissai tomber lourdement sur le lit, avec un gémissement rauque, sans même prendre le temps de me déshabiller. Quelques minutes plus tard, alors que j'étais prête à m'endormir, la porte de ma chambre s'ouvrit brutalement et la lumière s'alluma…

 

 

Je poussais un hurlement de surprise et de frayeur, bondis du lit, me pris les pieds dans les draps, manquant de m'étaler de tout mon long au bas du lit et saisissant un verre sur la table de nuit, le brandis au dessus de ma tête en signe de menace. Mon geste me parut ridicule après, mais sur le coup, c'était le seul réflexe qui vint à mon esprit encore légèrement embrumé par l'alcool. Je devais avoir l'air maligne, debout, en collants sur le lit, dans mes vêtements froissés, avec mes cheveux en bataille, braillant en me défendant à l'aide d'un simple verre…

Enfin je reconnus qui se tenait devant moi et lâchai le verre qui rebondit sur le matelas. Un mélange d'effroi et de soulagement me saisit, et je fus subitement dégrisée.

-    Maitre? Vous m'avez fait peur! J'ai cru que…

-    Ou étais tu? attaqua t'il d'une voix dure.

-    Vous ne deviez pas rentrer demain?

-    Ne change pas de conversation et réponds à ma question. Ou étais tu?

-    Pardon Maitre. J'ai passé la soirée avec Annie et Patricia.

-    Jusqu'à quatre heures du matin?

-    Oui Maitre.

Je lui racontais ma soirée, mais cela ne l'apaisa pas.

-    Que faut il faire lorsque tu sors et que je ne suis pas là? demanda t'il.

-    Vous prévenir, Maitre.

-    Et pourquoi dois tu me prévenir?

-    Pour que, s'il se passe quelque chose, vous sachiez où je me trouver et que vous ne soyez pas inquiet, récitai je.

-    Alors pourquoi ne l'a tu pas fait, bon sang? Je suis là depuis dix heures du soir! Cela fait six heures que je t'attends, à me demander ou tu es passée!

-    Pardon Maitre, m'exclamai je sautant du lit pour me jeter à genoux devant lui. Pardonnez moi. Je ne voulais pas que vous vous fassiez du souci! Je pensais que vous ne rentriez que demain, et c'est pour cela que j'ai accepté la proposition des filles. Cela s'est fait comme ca, ça n'était pas prévu et je n'ai pas pensé que… Oh si j'avais su, je n'y serai jamais allée!

Je saisis sa main pour la porter à mon visage et l'embrasser, mais Il se dégagea et me gifla sèchement du revers.

-    Ne me touche pas, sale chienne! Tu pues l'alcool, tu as bu! Tu as vu l'état pitoyable dans lequel tu es?

Je ne pu que baisser la tête.

Il avait du être fou d'inquiétude en rentrant alors que je n'étais pas là. Mais aussi comment aurais je pu savoir qu'Il rentrerai avec 24 heures d'avance?

J'aurais pu me faire belle pour son retour, Lui préparer un bon repas, Lui faire un massage pour Le soulager de la fatigue de la route et détendre ses muscles… au lieu de cela je L'avais fais attendre durant d'interminables heures. Et j'étais rentrée à moitié ivre…

Perdue dans mes songes je n'avais pas fais attention qu'Il avait quitté la chambre, je ne m'en rendis compte qu'en Le voyant revenir, le collier et une laisse de cuir dans une main. Oh non…

-       Tu veux t'amuser, parfait, on va s'amuser… dit Il en serrant le collier autour de mon cou, puis en y accrochant la laisse. Mais à ma manière. Ca tombe bien, je ne suis pas fatigué, je n'avais pas spécialement envie d'aller me coucher. Avance!

J'obéis sans mot dire, mais lorsque nous arrivâmes au couloir qui menait au Manoir j'eus un moment d'hésitation. Hésitation qui me valut un vigoureux coup de laisse en travers du dos.

-         AVANCE!

Les escaliers de béton filèrent mes collants tous neuf, les marches marquèrent mes tibias d'hématomes douloureux, et bientôt mes mains et mes genoux furent rouges et cuisants. Ma jupe me gênait dans mes mouvements, par deux fois je failli m'affaler avant d'arriver en bas. Puis il me fallut traverser le long couloir glacial, ainsi que la moitié du Manoir.

-       Maintenant déshabille toi.

J'obéis, tandis qu'Il se dirigeait vers l'imposante armoire d’où Il sortit un gros plug agrémenté d'une longue crinière noire, un bâillon ressemblant a un mors de cheval, une longue corde très fine, et un fouet muni d'une immense lanière de cuir. Cela m'effraya et m'excita en même temps.

Une fois nue, Il me bâillonna sans ménagement, retira la laisse qu'Il remplaça par la longe, puis, m'obligeant à poser le front par terre et à écarter les fesses, enfonça le plug dans mon anus. Je criais de douleur en sentant la partie la plus épaisse me dilater, mais la douleur s'estompa une fois qu'il fut en moi. Puis mon Maitre posa un miroir devant moi.

- Regarde toi, putain, regarde quelle belle pouliche tu es devenue. Une bonne petite pouliche toute prête à être débourrée.

Des larmes de honte brillèrent à mes yeux, et pourtant je sentis de délicieux picotements agacer mon sexe. Le fouet claqua au sol dans un sifflement aigu.

-         Avance.

Une nouvelle fois j'obéis. Il me fit faire plusieurs fois le tour du Manoir, faisant tantôt claquer son fouet sur les dalles, tantôt sur mes fesses. Je ne devais pas crier, lorsque j'étais fouettée, mais hennir comme l'aurait fait un cheval. Lorsqu'Il m'ordonna de faire le pas espagnol, je me sentis grotesque et mes larmes se remirent à couler, malgré les efforts que je faisais pour les retenir. Mes fesses furent copieusement cinglées pour mon manque de grâce, mes genoux et les paumes de mes mains se rappelaient à mon bon souvenir à chaque pas. Lorsqu'enfin mon Maitre me permis de m'arrêter, j'étais hors d'haleine, comme si je venais de courir des kilomètres. Pas un seul de mes muscles n'avait été épargné. Il ôta mon mors, puis déboutonna son pantalon et en sortit un sexe gonflé qu'Il me força à avaler en totalité. Les mains dans mes cheveux, Il imprimait à ma tête un mouvement de va et vient profond qui faisait buter son gland tout au fond de ma gorge. Je m'étouffais, je n'arrivai pas à déglutir. Je n'aimais pas ce traitement, qu'Il m'imposait heureusement assez rarement mais je m'y pliai de bonne grâce. J'avais fais du tort à mon Maitre, je devais expier ma faute par la douleur et par la honte.

- Allez, prend la jusqu'au bout, putain, fais un effort! Suce mieux que ça, sers toi de ta langue, je ne sens rien, là! Et utilise tes mains. Oui, caresse moi comme ça, c'est bien. Lèche mes couilles maintenant, prends les dans ta bouche. Et surtout, surtout salope, ne me mords pas!

Le langage était cru, mais ça n'était pas pour me déplaire, bien au contraire. Je sentis mon sexe fondre sous les paroles humiliantes de mon Maitre. Une dernière fois Il s'enfonça dans ma gorge, et jouis dans un gémissement rauque, éclaboussant mes seins et mon ventre de sa précieuse semence. Puis Il s'essuya dans mes cheveux et me repoussa du pied.

-    Va t'en dans un coin et n'en bouge plus jusqu'à ce que je vienne te chercher. Et vas y a quatre pattes, en déhanchant bien ton cul pour faire bouger ta crinière.

-         Oui Maitre.

J'obéis, me pelotonnai entre le mur et l'armoire, me faisant la plus petite possible, et ne tardai pas à m'endormir malgré moi, épuisée par tant d’émotions.


- Qui t'as dit de dormir, putain?

Le rugissement de mon Maitre me réveilla en sursaut. Je n'avais aucune idée du temps que j'avais pu dormir. Vingt minutes? Une heure? Tout d'abord je ne compris pas où je me trouvais. Puis tout me revint à l'esprit.

-    Non mais je rêve, je m'absente un moment et quand je reviens, tu es tranquillement en train de dormir… comme si de rien n'était! Sors d'ici tout de suite!

D'un bond je fus debout devant lui et immédiatement il saisit mes cheveux et me força a m’agenouiller.

-         T'ai-je dis de te lever, soumise? Tu as oublié tout ce que je t'ai appris ou quoi?

Il était dur, beaucoup plus qu’à l’accoutumée. Je n’étais pas habituée à cela. Il ne m’avait jamais appelé « soumise » et ce mot, me blessa et me rabaissa encore plus.

-         Pardon, Maitre.

Il me fit avancer jusqu'à une chaise, contre laquelle Il m'appuya. Puis Il attacha mes poignets et mes cuisses aux pieds du meuble. Il retira le plug qu'il posa sur la table, et j'entendis le bruissement des lanières du martinet avant qu'elles ne s'abattent sur mes fesses. Je gémis, à la fois de douleur et de plaisir. Au fil du temps, le martinet était devenu mon instrument préféré. J'adorais la morsure et les marques qu'il laissait sur mon corps. Un second coup me fustigea, encore plus fort, encore plus délicieux. J'avais mal, mais quel plaisir! Presque sans m'en rendre compte je creusai les reins et tendis mes fesses, serrant dans mes paumes éraflées les pieds de la chaise. Je voulais encore sentir le cuir du fouet embrasser mes fesses offertes, les lécher de ses lanières, les teinter de traces rouges qui resteraient plus ou moins longtemps…

Les coups s’accélérèrent, réguliers et je compris qu’Il frappait à la volée, une fois a gauche, une fois a droite. Puis les lanières atterrirent sur mon dos. Je me cambrai dans un cri et ne pus retenir un vibrant « encore ».

Aussitôt mon Maitre agrippa mes cheveux.

-         Tu en veux encore ?

-         Oh oui ! oui Maitre, s’il vous plait !

-         Eh bien s’il n’y a que ça pour te faire plaisir, petite chienne, on va t’en donner encore !

Il me détacha de la chaise et m’ordonna de m’allonger sur le dos. Il retourna vers l’armoire, en sortit quatre bracelets de cuir, une barre d’écartement et une corde, puis Il revint vers moi. Il enroula les bracelets autour de mes poignets et de mes chevilles, fixa la barre à mes pieds, la régla pour que mes cuisses soient suffisamment ouvertes. Puis Il enroula trois fois la corde a la barre, la fit passer dans l’anneau de mon collier, et remontant haut mes jambes, la noua solidement. Puis Il attacha un mousqueton aux bracelets de mes poignets et le fixa a la barre d’écartement. Il recula de quelque part afin de juger le travail qu'Il avait effectué. Je me trouvais dans une position totalement inconfortable et indécente, complètement offerte.


-         Si tu te voyais ! Tu es bandante au possible comme ça !

En effet, son pantalon était de nouveau déformé par une énorme érection. Il se plaça au dessus de moi, ses pieds de chaque coté de mes hanches, et repris son martinet qu’Il fit claquer sur mon sexe offert. Le premier coup me tétanisa, mais un plaisir diffus me traversa. Je ne pus m’empêcher de compter, yeux fermés, jambes tremblantes par la position. Un second, puis un troisième tombèrent, embrassant brièvement mes lèvres, mon clitoris, mon anus de ses langues de feu. Je gémis, je criai, je mouillai encore plus…

-         Ca te plait, putain ?

-         Oui Maitre…

Alors il continua encore et encore, augmentant ma douleur et mon désir. Au huitième coup, un orgasme brutal et violent brisa mon corps, et je hurlai mon plaisir, tendue, yeux exorbités, le corps secoué de tremblements convulsifs. Je n’avais pas repris mon souffle que je sentis mon Maitre entrer puissamment en moi et me prendre avec une force sans égale, qui ne tarda pas à faire renaître mon plaisir. Ses deux mains sur mes épaules, Il me maintenait fermement, tandis qu'Il s'enfonçait toujours plus loin, toujours plus fort. Oh, comme j'aimais qu'Il me traite ainsi!

-         Tu es trempée, petite chienne. Ca rentre comme dans du beurre…

Il se retira, et posant son gland sur mon étoile, força mon entrée.

-         Offre toi à moi, ma salope, murmura t'il. Ouvre toi pour ton Maître…

Je poussais pour favoriser la pénétration et ne ressenti aucune douleur. Et pourtant dans cette position, d'habitude j'avais toujours mal pendant une sodomie.

Je sentis mon excitation exploser dans mon ventre, j'eus soudain une envie incontrôlable d'être possédée violemment, d'être de nouveau fouettée sur tout le corps, d'avoir les seins et le sexe tourmentés par des pinces. Le rouge me monta brusquement aux joues. Je n'étais plus moi-même, je ne me reconnaissais plus, ça ne pouvait pas être moi, cette personne si lubrique, si assoiffée de sexe! J'avais l'impression d'avoir quitté mon corps, d'avoir été possédée par quelqu'un d'autre. Jamais je n'avais eu cette sensation si forte et je crois bien qu'à cette minute j'aurais pu tout supporter. Et j'en eus honte. Plus que d'avoir dû faire le cheval, ou d'avoir traversé toute la maison à quatre pattes, plus que de la position dans laquelle j'étais. J'avais honte de moi, honte de ce que je devenais petit à petit. J'avais honte, et j'avais peur. Si j'avais des envies pareilles, jusqu'ou serai je capable d'aller? Etais je normale, d'avoir des désirs aussi noirs, aussi forts, aussi ténébreux? D'aimer a ce point subir le fouet, la cravache jusqu'à en redemander et en jouir, d'être attachée et livrée sans défense à mon Maître pour qu'Il fasse de mon corps, de moi tout ce qu'il veux? D'accepter d'obéir aveuglément au moindre de ses désirs ou de ses ordres, sans poser de questions, sans me demander pourquoi ou comment? Comment moi qui exécrais le plus petit règlement, qui n'acceptais pas les ordres, avais je pu me transformer en cette esclave dévouée, prête à tout endurer pour son Maître?

Une gifle, très légère, me tira de mes pensées. Je revins à moi brusquement et me trouvai face au regard inquiet de mon Maître. J'avais été détachée, sans m'en être rendue compte.

-         Qu'est ce qu'il se passe, Offerte? Tu as eu une absence, d'un coup, je n'arrivais pas à te réveiller. Qu'est ce qu'il s'est passé?

Bouleversée, je restai un moment silencieuse, puis éclatai brusquement en sanglots.


- Hé!

C'était plus fort que moi je ne pouvais pas m'en empêcher. J'avais besoin d'évacuer tout mon stress, tout la tension qui m'habitait. Cette remise en question si brutale m'avait visiblement toute chamboulée et je me retrouvais là, assise par terre à pleurer toutes les larmes de mon corps devant mon Maître médusé. Lorsqu'Il fut remis de sa surprise, Il me prit dans ses bras, me berçant comme une enfant qui aurait fait un cauchemar, caressant mes cheveux d'un geste rassurant et je m'agrippai à Lui de toutes mes forces, la tête nichée dans son cou, trempant sa chemise de larmes. J'avais besoin de Lui, de sa force, de sa tendresse.

"Chut, calme toi. Je suis là."

Je tentai plusieurs fois de cesser de pleurer, mais à chaque fois que j'y parvenais, je recommençais au bout de deux minutes.

Enfin, au bout d'un long moment, mes larmes cessèrent d'elle-même. Je me sentais épuisée, sans force, mais bien, légère et vidée de toute culpabilité, de toute honte. Je compris que j'avais besoin de pleurer pour aller mieux. D'autres devaient hurler, ou faire de la relaxation. Moi c'était une bonne grosse crise de larmes qui me faisait du bien.

-         Ça va mieux?

Je hochais la tête en reniflant, toujours blottie contre Lui, accrochée a sa chemise, que je n'avais pas quitté du tout.

-         Tu crois que tu pourras te lever.

-         Oui, je pense.

Il m'aida à me mettre debout, mais je chancelai et serai tombée s'Il ne m'avait pas retenue. Il me porta alors jusque dans ma chambre, ou Il m'allongea sur le lit et me borda du drap.

-         Maître, je…

-                     Chut, tais toi. Dors, repose toi. Tu m'expliqueras plus tard. Je reste là, avec toi, ne t'inquiète pas.

La main dans celle de mon Maître, je m'endormis aussitôt

Lorsqu’un cauchemar me réveilla en sursaut, le cœur battant et trempée de sueur, il fut la pour me rassurer. J’en eus les larmes aux yeux.

-         Oh Maitre, vous n’allez pas rester la à me veiller tout le temps ! Venez vous coucher, s’il vous plait. Vous devez vous reposer, vous aussi.

Mais il posa un doigt sur mes lèvres et me recoucha, comme une enfant.

-         Chut. Dors.

Mais je ne parvins pas me rendormir, et ne cessai de brasser et de tourner dans le lit vide.

-         Tu ne dors pas ? demanda mon Maitre au bout d’un moment.

-         Non Maitre.

-         Viens ici.

Je me levais, me dirigeais vers lui et m’agenouillant devant le fauteuil ou il était assis, posais ma tête sur ses genoux et enroulais mes bras autour de ses jambes.

-         Pardonnez moi, mon Maitre. Je n’ai pas été à la hauteur. Je n’ai pas su subir ma punition…

-         Tu l’as très bien subie, jusqu’à ton absence. Raconte moi.

Alors je vidais mon sac, la tête enfouie entre ses cuisses, d’une toute petite voix. Ma peur, ma honte, ma culpabilité. Je lui avouai toutes mes pensées, toutes mes craintes. Il m’écouta attentivement, sans m’interrompre. Je me sentais mal, j’avais chaud, soif. Et si par mes aveux je devenais indigne de rester sa soumise ? s’il me jugeait pas assez forte, pas assez courageuse pour continuer mon apprentissage ?

Mon cœur se mit à battre a tout rompre, mes yeux se mouillèrent de larmes. En tremblant j’attendis le verdict.

-         Tu as honte, dis tu… commença t’il d’une voix calme. Regarde moi. Regarde moi, Offerte.

J’obéis et levais les yeux sur Lui, et fus surprise de ne voir aucune colère dans ses yeux.

-    As tu honte de faire l’amour ?

-         Non, Maitre.

-         As tu honte d’avoir du plaisir, de jouir lorsque tu fais l’amour ?

-         Non.

-         Mais tu en as d’aimer souffrir ?

-         Euh… Oui, Maitre.

-         Pourquoi cela, Offerte ?

-         Je… parce que… parce que c’est… immoral... anormal…

-           Immoral ? Qui a dit que c’était immoral ? Ceux qui sont intolérants des désirs des autres ? Ceux qui veulent refaire le monde ? Anormal ? Qu’est ce qui est normal ? Qu’est ce qui est anormal ? Qu’est ce que la norme ? Offerte, tu n’as pas a avoir honte de ce que tu ressens. Si on avait honte de tout ce qu’on fait et qui sort du commun, on ne vivrait plus ! Tu aimes ce que tu es, tu aimes ce que tu es en train de vivre, tu aimes être une soumise, ma soumise, alors profites-en au lieu de te poser des questions et d’en avoir honte. Tu ne dois pas te baser sur ce que disent les autres mais sur ce que tu souhaites, toi. C’est cela, le plus important. Laisses les idiots penser ce qu’ils veulent, et vis ta vie comme tu l’entends. Nourrie toi de tes désirs, puise ta force dedans, épanouie toi avec eux, apprends à les aimer et a en être fière, mais ne les repousses pas sous prétexte que les autres trouvent ça immoral ou anormal ! Ne deviens pas comme eux, Offerte. Tu vaux beaucoup mieux que ça !

Ses yeux brillaient d’une étrange lueur. Sa voix était toujours aussi calme, aussi douce, mais son visage s’était contracté, son regard durci. Devant mon silence, il me saisit par les épaules et me secoua.

-         Tu m’as entendu, Offerte ? Ne deviens pas comme eux !

-         Oui Maitre.

-         Jure le moi. Promet moi de ne jamais abandonner tes désirs par peur du regard des autres.

-         Je vous le promet, Maitre. Je ne me laisserai plus influencer.

-           C’est bien, Offerte. Je te crois. Tes désirs sont encrés au plus profond de toi, ils seront toujours une partie de toi. Et si tu les mets de cotés ils reviendront toujours un jour ou l’autre. J’ai confiance. Maintenant viens te blottir contre moi, ma soumise.

-           Vous ne me rejetez pas ?

-           Pourquoi te rejetterai je ? demanda t’il avec surprise

-           Parce que j’ai eu ces pensées…

-           Ecoute, petite Offerte. Ce que tu vis est bouleversant, il est normal que tu ais peur, que tu ais des doutes. Moi même je me pose des questions. Cela ne veut pas dire que je suis faible, seulement il est bon de se remettre en question, de temps en temps. Cela permet d’avancer, de s’améliorer… j’apprends moi aussi, avec toi, grâce à toi.

-           Vous ? Mais vous avez eu tellement de soumises avant ! Comment moi…

-           Et alors ? Toutes mes soumises étaient différentes les unes des autres. Tu es différente d’elles. Tu aimes d’autres choses, tu fais d’autres choses, tu n’as pas les mêmes pensées, les mêmes idées. Ca n’est pas parce que tu n’as pas d’expérience, que je suis ton premier Maitre que tu ne m’apportes rien, bien au contraire. C’est plutôt agréable de former une soumise débutante, de découvrir avec elle ses capacités et ses possibilités tout en la voyant évoluer. Je te vois faire des progrès, des efforts pour me plaire et devenir ce que j'attends de toi. Tu commets des erreurs, mais c'est tout à fait normal! Tu débutes juste, tu ne peux pas t'attendre a être parfaite. Personne n'est parfait, pas même les soumises ayant des années d'expériences. Et lorsque tu es punie, ce n'est pas seulement parce que tu fais ces erreurs, mais aussi pour t'apprendre à devenir une bonne soumise, à toujours mieux t'offrir et obéir. Je n'ai aucun motif de te rejeter, alors enlève moi cette idée de la tête. Tu mériterai d'ailleurs une bonne fessée pour avoir oser penser de pareilles choses!

je baissais la tête en souriant.

-         Bon, maintenant, tu penses que tu vas pouvoir dormir?

-         Seulement si vous dormez aussi, Maître.

-         Très bien. Alors fais moi une petite place.

Trop heureuse de partager le lit de mon Maître, je me poussai contre le bord, et lorsqu'il me prit dans ses bras, je m'endormis comme un bébé…

Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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