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Textes SM

Jeudi 3 août 4 03 /08 /Août 11:10

-    Offerte, m'annonça mon Maître peu avant que j'aille me coucher, Il y a des invités qui viendront passer l'après midi de demain à la maison, ainsi que la soirée. Bien entendu c'est toi qui t'occuperas du repas. Demain matin je te laisserai la liste de ce que tu dois acheter. Je compte sur toi pour que tout se passe bien. Ce sont des invités un peu spéciaux, et tu te devras d'être irréprochable, tant dans ta tenue vestimentaire que dans ta façon de te tenir, de parler et de répondre. Une soumise parfaite. C'est bien compris? Je ne tolèrerai pas le moindre manquement, je serai intransigeant, finit il en insistant sur le dernier mot.

-    Oui Maître.

J'étais un peu déçue. Mon cœur avait fait un grand boum lorsque j'avais entendu le mot "invités", et tout de suite j'avais pensé à mes amies, mais visiblement il ne s'agissait pas d'elles et je n'osais pas poser de questions.

Je dormis très mal cette nuit là, me demandant qui pouvaient être ces "invités spéciaux". Je fus très fébrile au moment de faire mes courses, cherchant les meilleurs produits pour le repas du soir mais ayant une peur terrible d’oublier quelque chose. Je vérifiai ma liste au moins trois fois. Le dîner n'était pas très compliqué à faire, mais dans l'état d'anxiété ou je me trouvais, je savais que je pouvais être capable de faire une véritable catastrophe.

Ils arrivèrent aux alentour de quinze heures, mais je me trouvais dans ma chambre et j'avais interdiction d'en sortir jusqu'au moment ou il serait d'heure d'aller préparer le repas, et j'obéis malgré la curiosité qui me tenaillait. Mon angoisse perdit de son importance en entendant des rires, féminins et masculins, monter du salon. J'avais décidé de porter une robe blanche, de remonter mes cheveux en une torsade serrée et de me maquiller légèrement, et j'avais tout disposé sur mon lit avant de descendre à la cuisine. Mais alors que j'étais en pleine préparation de mon dessert, mon Maître m'appela et me présenta ses invités. Trois couples, vêtus de jupes et pantacourts pour les femmes, et de jeans et tee shirt pour les hommes. Je fus immédiatement soulagée de voir qu'il s'agissait de gens normaux, et non pas de personnes hauts-placées comme je l'avais imaginé, et je décidai même de garder la petite robe chinoise noire à motifs rouges que je portais et qui était tout a fait convenable pour l’occasion. Je rajoutai juste des bas dim up couleur chair. Mais pourtant je n'étais pas tout à fait tranquille. En quoi ces personnes étaient elles un "peu spéciales"?

Le repas se passa de façon très agréable. J'avais par miracle réussis tous mes plats, que j'avais agrémentés d'épices et de petites choses trouvées ici et là dans les placards de la cuisine. Même mon soufflé au chocolat, que je tentais pour la première fois, resta léger et ne s'affaissa pas. J'étais plutôt fière de moi! Lorsque j'eus fini de débarrasser la table et fais et rangé la vaisselle, je retournai au salon et m'arrêtai subitement sur le pas de la porte, stupéfaite. Je sentis mon sang quitter mon visage, et dus presque me retenir au chambranle pour ne pas tomber au sol.

Les invités de mon Maître s'étaient changés. Les hommes arboraient une tenue entièrement de cuir noir, ainsi que des grosses chaussures, noire également, à talons de métal. A genoux à leurs pieds, les femmes portaient toutes un corset de vinyle noir lacé d’où brillaient des chaînes argentées. Leurs poignets et leurs chevilles étaient ceints d'épais bracelets cloutés, assortis au collier qu'elles avaient autour du cou. Les mains tenant leur chevilles, elle gardaient la tête baissée et ne me regardèrent même pas lorsque j'entrai. Devant elles trônaient trois gros sacs noirs dont je n'eus aucun mal a deviner la contenance. Oh seigneur! Nos invités n'étaient autres que des Maîtres accompagnés de leur soumise!

Le cœur battant à tout rompre, je regardai mon Maître, cherchant à comprendre ce que tout cela voulait dire. Pourquoi n'avoir rien dit? Pourquoi m'avoir fait croire qu'ils étaient des gens ordinaires? Etait ce une épreuve que je devais passer? En quoi consistait t'elle? Avais je fais quelque chose de mal? Peut être étaient ils là pour me punir? Mais quelle faute aurais je pu commettre pour avoir une telle attention ?

Quand je me remémorais la façon dont j’avais plaisanté avec eux, durant le repas, tout en restant néanmoins correcte, le rouge me monta aux joues…

-    Avance, Offerte.

J'obéis, les jambes flageolantes, puis ne sachant que faire, je m'agenouillai à mon tour devant mon Maître et pris ma position, mains derrière la tête. Il ne m'avait pas dit de le faire mais je me voyais mal rester debout alors que seuls les Maîtres l'étaient.

-    C'est très bien, ma soumise. Je pense que tu as compris qui étaient Alain, Hervé et Philippe, ainsi que leur compagne. Je ne t'ai rien dit avant pour que tu restes toi-même. Tu t'en es sortie à merveille, comme d'habitude. Ton repas était excellent, tu as su te débrouiller avec ce que tu as acheté, sans que je te donne la moindre indication, et j'en ai été agréablement surpris. Nous nous sommes tous régalés. Je te félicite.

-    Merci Maître, murmurai je, sans pour autant me sentir rassurée.

-    Nos amis ont décidé de s'occuper de leur soumise, et se vont se rendre au Manoir. Toi, file te changer, je t'attend ici.

-    Mais, Maître, je…

-    Tu as cinq minutes, me coupa t'Il en fronçant les sourcils.

-    Très bien, Maître.

J'étais consternée. Il savait que je n'avais aucune tenue de soumission, nous n'en avions jamais utilisé. Comment allais je faire ?

Je montai dans ma chambre, tenter de trouver quelque chose qui pourrait faire l'affaire, lorsque je me rendis compte que ma robe blanche avait disparue de sur mon lit. A la place se trouvait le même corset que celui des autres soumises, ainsi que mon collier et mes bracelets. Rassurée, je m'habillai en vitesse et redescendit rejoindre mon Maître.

-    Quatre minutes, fit Il en regardant sa montre. Bravo. A genoux maintenant.

Encore une fois j'obéis. Il passa ma laisse dans la boucle du collier et je dus descendre à quatre pattes jusqu'à la salle de correction. A genoux le long du mur, les soumises gardaient toujours la tête baissée. Leurs Maîtres bavardaient tranquillement entre eux de l'autre coté de la salle, comme si elles n'existaient pas.

- Nos invités sont ici afin de corriger leur soumise, m'expliqua mon Maître. Chacune d'elle va venir au centre de la pièce, et avouera les erreurs qu'elle a commis cette semaine. Elle entendra alors la sentence de la punition qu'elle a méritée. Tu es là en tant que spectatrice et tu vas avoir l’honneur d’assister aux corrections qu'elles vont recevoir. Tu as compris?

-       Oui Maître. Merci Maître, répondis je tout en me disant que c’était loin d’être un honneur pour moi mais plus un supplice…

-         Très bien. Messieurs, vous pouvez commencer.

-         Aurore, appela l'un des Maîtres, Hervé.

La soumise du milieu se leva, s'approcha de nous.

-         J'ai menti à mon Maître, dit t'elle à voix basse. Je…

-         Plus fort!

-         J'ai menti à mon Maître pour éviter d'être punie, répéta t'elle plus distinctement. Il m'avait donné une commande à faire et j'ai oublié de prendre un produit, alors j'ai dis qu'ils ne l'avaient plus en rayon. Pardon, mon Maître.

Les Maître, assis derrière une tables, concertèrent quelques minutes a voix basse. Je ne voyais pas le visage d'Aurore, mais je sentais qu'elle était a la fois impatiente et effrayée.

-    Cire, et poids sur les lèvres et les seins durant vingt minutes, suspendue par les poignets, lança enfin Hervé. Ensuite tu subiras 5 refus d’orgasme.

-         Merci Maître.

Aurore se releva, s'inclina puis retourna s'agenouiller a coté des deux autres soumises, Magali fut appelée à son tour par Philippe.

-         J'ai égaré et mélangé des papiers importants de mon Maître, par mégarde, en rangeant son bureau, je suis rentrée trois fois en retard cette semaine et j'ai été surprise en train de fouiller dans les placards à nourriture en dehors des repas, alors que ça m'est interdit.

A nouveau les Maîtres discutèrent entre eux de la correction que Magali allait recevoir, puis Philippe se leva.

-         Très bien. Nous avons décidé que tu subirais une dilatation vaginale, puis anale avant de recevoir vingt coups de martinet. Ensuite, comme Aurore, tu subiras 3 refus d’orgasme.

Magali pâlit sous la sentence de son Maitre, et je dus avoir la même réaction. Le fist… c'était une pratique qui demeurait dans mes limites, et que je ne voulais pas tenter. Et je fus surprise. Mon dieu, quelles punitions sévères! Etaient elles donc si masochistes pour accepter et aimer de telles pratiques ? Mais la plus dure devait être la dernière, autant pour la soumise que pour moi-même...

A son tour Katy se présenta devant les Maîtres, mais contrairement aux autres elle leva la tête et parcouru l'assemblée du regard.

-         J'ai volé mon Maître, j'ai refusé de faire ce qu’Il m’ordonnait et je lui ai répondu.

Magali et Aurore eurent un murmure de réprobation que mon Maître fit taire d'un coup de cravache sur la table. Mes yeux s'agrandirent. Il n'y avait aucun remord dans la voix de Katy, mais du défi et beaucoup d'insolence. Les Maître eurent beaucoup de mal à trouver une punition digne de ce nom, mais au bout d'un long moment, Alain, son Maître se leva.

-       20 coups de ceinture sur la plante des pieds, et 50 coups de badine sur les fesses, énonça t'il avec lenteur. Tu vas perdre ce ton arrogant, c'est moi qui te le dis!

Je frémis. J'aurais voulu être ailleurs. Je ne voulais pas assister à ces punitions et regardai mon Maitre d’un air suppliant. Oh comme j’aurais souhaité qu’il me dise de remonter, que finalement, j’étais exemptée de ce spectacle ! Au lieu de cela il m’ordonna de m’agenouiller aux cotés des trois soumises, et les punitions débutèrent.

Aurore du retirer son body, s'allonger au sol, les main derrière la tête, les cuisses écartées, et subit le supplice de la cire, sur les seins, le ventre et le pubis, en pleurant et gémissant sous les gouttes brûlantes qui coulaient sur son corps. Puis elle fut attachée debout, bras en croix, le corps encore constellé de gouttes rouges. Des pinces papillons chromées reliées par une chaîne mordirent ses tétons, d'autres en bois, pincèrent la peau tendre des seins puis ce fut ses lèvres intimes qui furent étirées. Quatre poids coniques s'accrochèrent aux chaînes, et lorsqu'elle fut suspendue en l'air par les poignets, les pieds à vingt centimètres du sol, elle se remit à pleurer en silence. De temps en temps, Maître Hervé venait jouer avec les boules de plombs, afin d'augmenter la douleur, et malgré cela elle demeura trempée et excitée du début de sa punition jusqu'à la fin, comme le signala son Maitre, non sans une certaine fierté. Mais lorsque la dernière partie de sa punition arriva, elle se mordit la lèvre. Elle supporta les deux premiers refus d’orgasme, mais gémis, cria et hurla pour les trois derniers. Une sixième fois, Hervé se mit à agacer son clitoris, avec sa bouche cette fois, la laissa jouir cette fois ci, et un long râle rauque raisonna dans la pièce tandis que son corps de cabrait de jouissance tandis qu’une giclée de liquide coula au sol. Aussitôt je sentis mon sexe fondre et couler de désir, mes seins gonfler, mon ventre se contracter et je retins avec peine un gémissement tandis que le sang me montait au visage. J’étais excitée au possible. Aurore était une femme fontaine !

Lorsque Aurore eut reprit sa place à coté de nous, Magali s'allongea à son tour au centre de la pièce, je détournai le regard, mais mon Maître le vit, et m'obligea, sous peine d'être punie, à regarder ma compagne hurler, d’abord de douleur, puis de plaisir sous la main entière qui la fouillait sans ménagement. On du lui attacher les poignets pour l'empêcher de tenter de se libérer. Et lorsque le poing ganté de latex de Maitre Philippe força son anus et malgré le plaisir manifeste que Magali ressentait, je sortis brutalement du Manoir pour me rendre à la salle de bain. Mon Maître me trouva devant le lavabo, les joues baignées de larmes. Il me laissa le temps de me rafraîchir, puis m'annonça froidement que je serai punie et me ramena de force en bas, ou Magali, à quatre pattes et les reins cambrés, recevait maintenant en pleurant ses vingt vigoureux coups de martinet. Mon excitation remonta d’un coup lorsque, tout comme Aurore, après ses trois frustrations elle explosa de plaisir sous les doigts de son Maitre qui s’agitaient en elle.

Katy elle, fut étendue, nue et à plat ventre sur un banc de bois, posé au milieu de la pièce. Ses pieds avaient été relevés, ses épaules et ses mains soigneusement liées et fixées aux pieds du banc. Mon Maître se dirigea vers ses amis, leur chuchota quelques mots, et les trois Maîtres hochèrent la tête en signe d'assentiment. Aurore, Magali et moi reçûmes l'ordre de nous approcher et nous agenouiller de chaque coté de Katy de façon à mieux voir ce qui se passait. Nous fûmes aussi chargées de compter les coups. Personnellement, je n’étais pas du tout désolée pour elle, elle méritait vraiment d’être punie.

Maître Alain détacha sa ceinture et fouetta sans ménagement la plante de ses pieds. Katy ne broncha pas une seule fois, ni ne tressaillit et j’en fus stupéfaite. Si ça avait été moi, toute la ville m’aurait entendue…

Puis il se saisit de la badine, longue et fine, d'une main décidée, la plia pour en tester la souplesse, et leva le bras. Le premier coup tomba dans un claquement bref, presque aussitôt une longue marque rouge apparut en travers de ses fesses. Katy ne poussa qu'un faible gémissement, et pourtant son Maître n'y allait pas de main morte!

Rapidement, les coups tombèrent, toujours aussi forts. Les marques rougissaient, se multipliaient, gonflaient, devenaient rouges, puis violettes. Katy pleurait maintenant à chaudes larmes, rugissant sous chaque coup, et je n'étais pas loin de faire la même chose. La punition cessa à 40. Qu'est ce que cela voulait dire? Maître Alain avait bien dit 50 coups…

-    Offerte, debout.

Je lançai un rapide coup d'œil à mes compagnes, toutes aussi intriguées que moi, puis obéis.

-    Oui Maître.

Avec surprise, je vis Maître Alain me tendre la badine et je compris immédiatement. C'était ma punition de devoir terminer celle de Katy.

Je m'approchai en tremblant, le terrible instrument dans la main. Je regardai Katy, ses larmes, puis ses fesses si sévèrement marquées qu'elle en garderait sûrement la trace durant plusieurs semaines.

-    Vas y, m'ordonna mon Maître.

Je levai le bras, puis ne bougeai plus. Je ne pouvais pas, c'était impossible. Je ne pouvais pas faire cela. Malgré le peu d’estime que j’avais pour elle, j’étais incapable de faire ce qu’on m’ordonnait.

-    Allez, dépêche toi! s'impatienta Maître Alain avec irritation. Qu'est ce que tu attends? On ne va pas y passer la nuit!

-    Non… gémis je.

-    Comment ça, non?

-    Je ne peux pas.

Je laissai tomber la badine au sol et reculai vivement. Puis je secouai la tête et fondis en larmes devant le regard effaré de mes compagnes.

-    Je ne peux pas!

-    Tu refuses d'obéir, ignoble petite putain? lança mon Maître d'une voix menaçante qui trahissait une colère grandissante.

-    Non… Seulement…

Il se leva, contourna la table et fondit sur moi. Il me saisit par les cheveux, secoua vivement ma tête, puis me rapprocha du banc. Je tentai de me dégager, mais Il me tordit violemment le bras dans le dos et je poussai un cri de douleur. Je compris que j’avais réellement dépassé les bornes, que mon Maitre était vraiment furieux contre moi et que j’allais le payer très cher.

-    Tu refuses de m'obéir ! Pour la seconde fois de la soirée tu oses, toi, chienne insignifiante, défier mon autorité! Tu rejettes ta punition ! Soit. Alain, détache ta soumise. C'est la mienne qui recevra la fin de sa correction. Et surtout, ne la ménage pas.

Son regard brillait d’une lueur dangereuse, sa voix, pourtant calme, me fit frissonner de terreur. Son appellation me blessa profondément. Chienne insignifiante… Il devait être vraiment en colère après moi pour m’appeler ainsi !

Je fus traînée de force au banc, désormais libre. Katy quant à elle, se retrouva a genoux contre un mur, montrant à tout le monde l’état de ses fesses tuméfiées. Morte d’angoisse à l’idée de recevoir la même correction qu’elle, je hurlai, suppliai, me débattis, mais mon Maitre était plus fort que moi et je me retrouvai à mon tour jetée sur le banc et solidement attachée par des liens qui se resserraient au moindre mouvement.

- Cinq de plus pour ton cirque ! ordonna t’Il d’une voix dure, en se plaçant devant moi, bras croisés.

Le premier coup me coupa le souffle. Une douleur aigue me traversa, incendiant mes fesses. Je me cambrai, mugit sous l'impact, battit des pieds contre le banc. Le second fut tout aussi dur, ainsi que tous les autres. La douleur ne s'estompait pas entre deux coups, au contraire, elle enflait de façon terrible, irradiant mes fesses de toute sa puissance. Je suppliai mon Maitre de me pardonner, j’implorai sa pitié, sa clémence, mais rien n’y fis, Il resta sourd à mes implorations. Je savais que lorsqu’une punition était décidée, elle devait être infligée jusqu’au bout, et je reçus mes quinze coups de badine, sévèrement appliqués. Magali et Aurore avaient les yeux remplis de larmes et luttaient pour ne pas venir me réconforter, risquant d’être de nouveau punies.

Un peu plus tard, lorsqu’on m’eut détachée et que la séance fut terminée, je passai devant le grand miroir du manoir, et je vis que mes fesses étaient presque aussi marquées que celles de Katy. Tout comme elle, j’en garderai sûrement la trace plusieurs semaines.

quand les Maîtres et leur soumise quittèrent le Manoir et remontèrent au salon, je fus enfermée à double tour dans la cellule de punition, signe que j’avais profondément déçu mon Maitre. Allongée en chien de fusil sur le sol de pierre, je tentais tant bien que mal de me calmer, mais j’avais tellement mal que je ne pouvais que pleurer. Mes fesses me lançaient impitoyablement, à tel point que je ne parvenais même pas à les toucher.

Un peu plus tard, la porte de ma prison s’ouvrit, je devinai que mon Maitre était entré, mais je ne bougeai pas. Je continuai à pleurer, et commençai à me balancer doucement. Je ne réagis pas lorsqu’Il toucha mon épaule, ni lorsqu’Il me parla. J’étais tombée dans un espèce d’état catatonique, je m’étais enfermée dans une partie de mon esprit, ou rien ni personne ne pouvait me faire de mal. Je n’avais plus conscience de rien. Et je restai prostrée jusqu’au milieu de la journée du lendemain.

Lorsque je repris mes esprits, j’étais sans force, dans mon lit, allongée sur le ventre. Mes fesses nues étaient toujours sévèrement marquées, mais avaient été recouverte d’une crème apaisante, et n’étaient plus douloureuse que lorsque je les touchais ou que j’étais assise. Par contre, je n’allais toujours pas mieux moralement. Je me rendis compte que je n’acceptais pas la dureté de la punition que j’avais reçue. Je la trouvais injuste et injustifiée. Mais mon Maitre n’avait pas compris la raison de mon refus, Il avait cru à une insolence de ma part. C’était la première fois que je ressentais cela, que j’avais besoin de me rebeller contre une correction, bien que pour mon Maître elle eut été amplement méritée. Je n’aimais pas du tout cette impression, mais elle ne me quittait pas. Quoique je fasse, elle continuait à me poursuivre, a hanter mon esprit. Durant les jours qui suivirent, je restai silencieuse, le cœur lourd, obéissant aux ordres qui m’étaient donné, mais sans plus. Je savais qu’une mise au point s’imposait, que je ne pourrais pas rester très longtemps avec un tel poids dans la poitrine. Et pourtant je continuai a me taire, gardant ce que je ressentais au fond de moi, espérant que ça finirait par partir tout seul avec le temps. J’avais tellement peur de perdre mon Maitre, sa confiance et tout ce qu’il nous reliait, s’il apprenait ce qui me torturait !

Enfin, trois jours plus tard, jours durant lesquels Il m’observa et sembla attendre quelque chose de ma part, il finit par m’appeler dans son bureau.

-         Bon, maintenant je veux savoir ce qu’il se passe, attaqua t’il.

-         Rien. Tout va bien, Maitre.

Ma voix manquait de conviction, mon regard était fuyant. La tension entre mon Maitre et moi se corsa.

-           Ne me prend pas pour un idiot, Offerte ! je ne suis pas aveugle ! alors répond moi, m’ordonna t’il. Regarde moi et répond moi.

-           Que voulez vous que je vous réponde, explosai je. Vous savez très bien ce qu’il y a ! Pourquoi avez vous fait cela, l’autre jour ? Pourquoi m’avoir punie de cette manière alors que vous saviez que je ne pouvais pas faire ce que vous me disiez ? Pourquoi ne pas m’avoir prévenue de cette soirée ? Pourquoi m’avoir forcée à assister à ces punitions ?

Les larmes que je retenais tant bien que mal, débordèrent de mes yeux et roulèrent sur mes joues. Je les essuyais d’un geste rageur.

-         Pourquoi m’avez vous fait cela ? sanglotai je. Pourquoi ?!

Je m’effondrai complètement, tombai à genoux. Il vint me prendre dans ses bras, mais je me débattis.

-         Non ! Laissez moi. Lâchez moi…! Laissez moi… non…

Il me tenait fermement contre lui. Je continuai à hurler et pleurer, tentant de me dégager de son étreinte, puis mes forces m’abandonnèrent et je me laissais aller contre Lui.

-         Pourquoi… gémis je en hoquetant. Pourquoi exiger de… de moi ce que je… je ne peux pas vous… vous donner?

-           Tu pouvais le faire, Offerte. Tu pouvais le faire seulement tu t'es braquée, tu étais tellement persuadée que tu étais incapable de cela que ça t'a bloqué.

-         Comment savez vous ça?

-           Parce que je commence à te connaître, tout simplement. Je te vois avancer, évoluer. Je savais que tu en étais capable, que ça serait très dur pour toi, que cela exigerai un très gros effort, mais que tu pouvais le faire et c'est pour cela que j'ai choisi de te punir de cette manière. Je pensais que cela serait plus instructif que d'utiliser le martinet ou la cravache. Or tu m'as défié, tu as refusé une punition, Offerte, et ce devant d'autres personnes. Ton comportement aurait pu influencer les soumises de mes amis, qui auraient pu se rebeller à leur tour, je me devais de réagir, ne serait ce que pour leur montrer que tu n'es pas ménagée ou protégée par moi et qu'il était hors de question que je laisse passer une telle chose. Tu as refusé d'administrer la punition de ta collègue, c'est donc toi qui l'as reçue. Crois moi je me suis montré clément! J'aurais pu ordonner que tu subisses la même correction qu’elle plutôt que les dix derniers coups. Et si j'ai décidé d'organiser cette soirée, c'est pour te montrer que les Maîtres ne sont pas tous comme moi, que d'autres soumises peuvent être différentes de toi, aimer d'autres choses, d'autres pratiques, pour que tu vois le monde dans lequel tu évolues d'une autre manière que celui que je te fais découvrir. Je ne t'en ai pas parlé auparavant car je savais que cela t'aurait perturbé inutilement. Tu as trouvé la séance de l'autre jour dure, je peux t'affirmer que des corrections peuvent être pire encore! Certains Maîtres offrent ou vendent leurs soumises à d'autres dominateurs, et elles doivent faire tout ce qu'on leur dit, s'offrir sans un mot à plusieurs hommes en même temps sous peine d'être punie plus durement encore... Tu dois faire ce que je t'ordonne, Offerte, continua t'Il après un instant de silence, sans réfléchir, sans te poser de question, un point c'est tout. Tu dois avoir confiance en moi. Je le fais parce que je sais que tu en es capable. Si tu ne le fais pas, si tu refuses de m'obéir, alors tu assumes ton geste. Je ne te demandes rien que tu ne saurais ou ne pourrais faire, saches le. Je ne suis pas non plus pervers au point de chercher volontairement à te conduire à la faute pour avoir une raison de te punir, tu devrais le savoir.

-           Oui, je le sais, Maitre.

-           Et pourtant tu as douté de moi. Je n’aime pas cela, Offerte.

-           Moi non plus, Maitre.

Il me lança un long regard que je ne parvins pas à soutenir, puis quitta la pièce sans un mot. Il m’ignora tout le reste de la journée. Après le déjeuner, qui se passa sans le moindre mot, Il s’enferma dans son bureau, et n’en sortit que pour le dîner, qui fut tout aussi silencieux. Il se rendit au salon, sans me proposer de l’accompagner pour regarder un film avec Lui, ou bien pour discuter ou partager un jeu de société comme Il le faisait habituellement. Non. Il faisait comme si je n’existais pas. C’était un supplice pour moi, une véritable torture qui me broyait le cœur, me rendait malade, la pire des punitions qu’Il pouvait m’infliger. Même ma si terrible flagellation avait été plus facile a supporter. Pas un regard, pas une parole, rien qu’un silence glacial qui commençait à me peser.

Aussi lorsque j’eus fini la vaisselle, je quittai la maison sans prévenir. J’avais besoin de marcher. Mes pas me portèrent à un parc désert et j’allais précautionneusement m’asseoir sur une balançoire haute où je passais un long moment a réfléchir. Il se mit à pleuvoir, la température chuta de plusieurs degrés, mais je ne bougeai pas. Une bonne odeur de pluie se répandit autour de moi et j’inspirais profondément. Et finalement, je dus m'avouer qu'Il avait raison. Il était beaucoup plus grave de refuser une punition qu'un ordre, et mon geste aurait pu avoir des répercutions sur mes amies et sur leur comportement. Et puis si j'avais été au courant plus tôt de la séance qu'Il préparait, ça m'aurait travaillé, je n'aurais pas cessé d'y penser, d'imaginer ce qui allait bien pouvoir se passer… c'est moi qui avait tort. J'avais été injuste envers mon Maître. Il fallait qu'Il sache, il fallait que je…

Une main sur mon bras me tira de mes pensées et je poussais un hurlement. Devant moi, en contre-jour, se tenait un homme que je ne reconnu pas tout de suite. Cette pression sur mon bras…. Sans un mot Il s’assit près de moi sur le banc trempé, et je me blottis contre Lui. Nous n’échangeâmes pas un mot jusqu’au moment ou Il se leva.

-         Rentrons, dit Il simplement.

Arrivés à la maison, je me tournais vers Lui.

-         Pardon, Mai… Maitre. je suis dé… désolée, je ne…

J’étais frigorifiée, secouée de frissons dans mes vêtements mouillés.

-         Je sais.

-         Je…

-         Chut… tais toi.

Je montai me changer, et Il me suivit. Il sortit une grande serviette et me sécha vigoureusement. Je Le laissais me manipuler, me frotter les bras, les cuisses le ventre, les seins, les cheveux. Mes dents cessèrent de claquer, je ne tremblais plus. Une vague brûlante de désir m’envahit… Etre contre Lui, entre ses mains puissantes, ces mains qui pouvaient me faire si mal, puis tellement de bien l’instant d’après, qui savaient être si dures et si tendre à la fois… Puis Il se dévêtit à son tour, et je pris la serviette pour envelopper son grand corps. Il me tendit un de ses peignoirs et je m’y glissait avec délice tandis qu’Il enfilait le sien. Il était beaucoup trop grand pour moi, mais je m’y sentais bien.

Nous descendîmes au salon, et sans qu’il ne me l’ai demandé, j’allais nous préparer une grande tasse de thé parfumé. Le liquide brûlant glissa en moi et réchauffa agréablement mon corps. Je le savourai, buvant à petite gorgées, le laissant s’insinuer en moi. Bientôt une chaleur apaisante monta en moi, je posais ma tasse et sentis mes yeux se fermer.

Je sentis à peine mon Maitre me prendre dans ses bras pour me porter dans le lit. Et blottie contre lui dans la chaleur de ses bras, je m’endormie avec la pensée agréable de savoir que j’étais pardonnée…
Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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Lundi 10 juillet 1 10 /07 /Juil 20:22

Cela faisait près de deux heures que mon Maître se trouvait sur l'ordinateur, dans son bureau. J'avais hâte qu'il en sorte, car je m'ennuyais ferme. Il n'y avait rien à faire. Il pleuvait à verse depuis deux jours, nous empêchant de sortir, la télé ne proposait rien d'intéressant et je tournais en rond dans la maison. Même mes livres, pourtant nombreux ne m'attiraient pas.

Enfin la porte s'ouvrit, et mon Maître m'appela. Je me précipitai vers lui.

-       Oui, Maître.

-       Je viens de trouver de nouveaux fichiers, contenant des textes, des photos, des dessins et des vidéos. Il y a aussi des liens, ou tu puiseras toi-même ce que tu veux garder. Tu les trieras, les classeras et les rangeras, comme je te l'ai montré la dernière fois. Si jamais je trouve des erreurs, tu seras punie, tu m'as compris?

-       Oui Maître.

-       Très bien. Alors vas y,. je viendrais voir dans un moment comment tu t'en sors.

Sur ce, Il monta l'escalier, me laissant seule. J'ôtai mes vêtement, je savais qu'Il aimait que je sois nue lorsque j'ai un travail à accomplir, lançai un CD de musique qui me plaisait et m'attaquai à ma tache.

Je perdis du temps à regarder les films et les photos. Certaines étaient vraiment magnifiques d'esthétisme, d'autres par contre très dures a regarder. Les heures défilèrent, sans que je ne les voie passer, je me laissais distraire par la vision des images. Mon esprit était plus attentif à ce que je voyais qu'au travail que j'effectuais, et lorsque mon Maître revint, je n'avais pas beaucoup avancé dans mon tri et mon classement. Par contre j'avais écumé presque tous les fichiers qu'Il avait trouvés. Quand la porte s'ouvrit je me levai d'un bond. Son regard parcourut brièvement mon corps nu, puis Il s'approcha de l'ordinateur, posa sa cravache, que je n'avais pas vue, sur le bureau et pris ma place dans le fauteuil. Il travailla quelques instant en silence puis se leva.

-           Je ne sais pas ce qui s'est passé mais tu as fait n'importe quoi! Cela fait une heure et demie que je t'ai quitté, tu as à peine rangé trois dossiers. Et dans le peu que tu as fait, tu as mélangé des photographes et il y a un récit dans les dessins! C'est inadmissible!

-           Je vous demande pardon, Maître. Je…

-           Ferme là ! me coupa t’Il en frappant le plateau du bureau du plat de la main! Je ne veux rien savoir. Lorsque je t'ordonne de faire un travail, j'exige qu'il soit parfait, tu m'entends? Or ce que tu m'as fait là n'est ni fait ni à faire. Je ne le tolèrerai pas. Penche toi sur le bureau et cambre toi.

Je commençai à trembler lorsque je le vis prendre la cravache d'une main décidée. Cinq coups cinglèrent mes fesses sans douceur, et je retins mes cris à grand-peine.

-              Merci mon Maître. Je ne recommencerai pas, je vous le promets.

-              Il y a intérêt, salope, sinon la punition sera plus forte encore. Maintenant file au coin, à genoux et mains contre le mur, et tend ta croupe que je puisse y voir la correction que je viens de te donner.

Je ne répondis rien, et commencerai à obéir lorsqu'un nouveau coup s'abattit sèchement sur le bas de mes reins, me faisant sursauter.

-    Aiiiie! Oui Maître. Pardon…

J'allais me positionner dans un coin de la pièce, présentant ma croupe marquée au regard de mon Maître, qui s'installa confortablement dans le canapé du salon. Je savais qu'Il me voyait parfaitement de là ou Il se trouvait, et le poids de son regard me pesa tout le long de la punition, qui dura une bonne demie heure.

-       Offerte, viens ici.

-       Oui, Maître.

Docilement, à quatre pattes, je m'avançai vers lui, me redressai à genoux et posai mes mains sur ses cuisses. Du doigt il me montra son pantalon et je compris immédiatement ce qu'il voulait. Déboutonnant sa braguette, je sortis son sexe et entrepris de le faire durcir entre mes lèvres. Ma langue virevoltait avec agilité le long de sa hampe et très rapidement il fut long et ferme, gorgé de désir dans ma bouche. Pendant que je le suçai, Il se pencha et assena quelques claques cuisantes sur mes fesses déjà douloureuses, puis sortant son sexe de ma bouche, me fit m'allonger à plat ventre sur ses genoux. Il me fessa longuement, plus ou moins fort, tenant fermement mes mains dans la sienne. La douleur était gérable, les coups n'étaient pas assez puissants pour faire vraiment mal. Un doigt glissé entre mes cuisses l'informa sur l'état d'excitation dans lequel Il me mettait. J'étais littéralement trempée, brûlante. Son doigt entra en moi, me faisant me cambrer en gémissant, puis se retira presque aussitôt.

-    Allonge toi devant moi, par terre, sur le dos, cuisses écartées.

-    Oui Maître.

Je me couchai au sol, sur le carrelage glacé, ce qui eu pour effet de faire dresser mes tétons et me donner la chair de poule.

-       Maintenant, caresse toi. Et regarde moi pendant que tu le fais.

-       Oui Maître.

Au bout de quelques minutes, Il se leva sans un mot et quitta la pièce. Après un instant d'hésitation, je décidai de continuer à me caresser. Il ne m'avait pas dit de cesser. Il revint avec deux pinces à linge en bois, qu'Il posa sur mes tétons, puis retourna s'asseoir. Le mélange de plaisir et de douleur que me procuraient les pinces augmenta mon excitation. Le sexe de mon Maître était toujours aussi dur, je ne pus m'empêcher de poser les yeux dessus, avec l'envie de le sentir à nouveau dans ma bouche, de lui donner encore du plaisir. Il lu dans mes pensées, car Il s'agenouilla devant moi et me présenta son membre sur lequel je me jetai avidement. Mon empressement le fit rire et Il caressa mes cheveux. Il commença un lent va et vient entre mes lèvres tandis que je continuai à me caresser. Ses yeux étaient plongés dans les miens, il pouvait y lire tout ce que je ressentais pour Lui. Quant à lui, Il m'encourageait a continuer à nous donner du plaisir. Ma main droite vint enserrer sa queue sensible et accompagna ses mouvements de reins. Je sentis monter mon plaisir, de plus en plus. Mon souffle se fit saccadé, s'accéléra.

-       Vas y, grogna t'Il. Plus fort! Caresse toi plus fort!

J'obéis tout en essayant de retenir mon plaisir, mais en vain. Au moment ou l'orgasme me submergea et ou je jouis dans un long cri, mon Maître se retira et déchargea en même temps que moi, sur mes seins et mon ventre.

Ma tête retomba sur le sol, ma main gauche quitta mon corps secoué de soubresauts de plaisir. quelques instant à peine plus tard, les pinces se rappelèrent à mon bon souvenir. Maintenant que j'avais joui, elles étaient beaucoup plus douloureuses à supporter, l’orgasme ayant rendu mes tétons nettement plus sensibles. Il les retira délicatement, massa doucement mes pointes torturées, m'arrachant un gémissement de douleur. Puis il me prit dans ses bras, et m'embrassa tendrement sur le front…
Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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Mercredi 21 juin 3 21 /06 /Juin 20:27

J'avais du mal à insérer ma clef dans la serrure. Il fallait dire qu'avec Annie et Patricia, nous venions de passer une très bonne soirée, assez arrosée d'ailleurs. Mon Maitre était absent depuis deux jours et ne devait rentrer que le lendemain, et désoeuvrée, je passais mon temps à déambuler à droite et à gauche. Alors quand Annie m'avait appelé pour me proposer une soirée entre filles je n'avais pas hésité! Nous avions été boire un verre dans un petit bar karaoké, ou nous avions chanté et dansé jusqu'à environs minuit puis nous nous étions rendues chez Annie pour nous affaler devant un film comique que nous avions loué en DVD. L'histoire parlait d'un père de famille assassiné dans son lit une nuit d'hiver. Dans la maison se trouvaient 8 femmes, et chacune rejetait le meurtre sur une autre… un film à la Cluedo, complètement loufoque qui, dans l'état ou nous nous trouvions, n'eut aucun mal à nous faire littéralement mourir de rire. Après cela, je m'étais un peu endormie sur le canapé d'Annie et il était près de quatre heures du matin lorsque j'arrivai chez moi.

Je finis enfin par glisser la clef dans la fente de la serrure mais elle ne tourna pas. Il me semblait pourtant avoir fermé ma porte à clef en partant… Fausse impression visiblement.

A peine rentrée, je balançai mon sac dans l'entrée, me déchaussais, et épuisée me laissai tomber lourdement sur le lit, avec un gémissement rauque, sans même prendre le temps de me déshabiller. Quelques minutes plus tard, alors que j'étais prête à m'endormir, la porte de ma chambre s'ouvrit brutalement et la lumière s'alluma…

 

 

Je poussais un hurlement de surprise et de frayeur, bondis du lit, me pris les pieds dans les draps, manquant de m'étaler de tout mon long au bas du lit et saisissant un verre sur la table de nuit, le brandis au dessus de ma tête en signe de menace. Mon geste me parut ridicule après, mais sur le coup, c'était le seul réflexe qui vint à mon esprit encore légèrement embrumé par l'alcool. Je devais avoir l'air maligne, debout, en collants sur le lit, dans mes vêtements froissés, avec mes cheveux en bataille, braillant en me défendant à l'aide d'un simple verre…

Enfin je reconnus qui se tenait devant moi et lâchai le verre qui rebondit sur le matelas. Un mélange d'effroi et de soulagement me saisit, et je fus subitement dégrisée.

-    Maitre? Vous m'avez fait peur! J'ai cru que…

-    Ou étais tu? attaqua t'il d'une voix dure.

-    Vous ne deviez pas rentrer demain?

-    Ne change pas de conversation et réponds à ma question. Ou étais tu?

-    Pardon Maitre. J'ai passé la soirée avec Annie et Patricia.

-    Jusqu'à quatre heures du matin?

-    Oui Maitre.

Je lui racontais ma soirée, mais cela ne l'apaisa pas.

-    Que faut il faire lorsque tu sors et que je ne suis pas là? demanda t'il.

-    Vous prévenir, Maitre.

-    Et pourquoi dois tu me prévenir?

-    Pour que, s'il se passe quelque chose, vous sachiez où je me trouver et que vous ne soyez pas inquiet, récitai je.

-    Alors pourquoi ne l'a tu pas fait, bon sang? Je suis là depuis dix heures du soir! Cela fait six heures que je t'attends, à me demander ou tu es passée!

-    Pardon Maitre, m'exclamai je sautant du lit pour me jeter à genoux devant lui. Pardonnez moi. Je ne voulais pas que vous vous fassiez du souci! Je pensais que vous ne rentriez que demain, et c'est pour cela que j'ai accepté la proposition des filles. Cela s'est fait comme ca, ça n'était pas prévu et je n'ai pas pensé que… Oh si j'avais su, je n'y serai jamais allée!

Je saisis sa main pour la porter à mon visage et l'embrasser, mais Il se dégagea et me gifla sèchement du revers.

-    Ne me touche pas, sale chienne! Tu pues l'alcool, tu as bu! Tu as vu l'état pitoyable dans lequel tu es?

Je ne pu que baisser la tête.

Il avait du être fou d'inquiétude en rentrant alors que je n'étais pas là. Mais aussi comment aurais je pu savoir qu'Il rentrerai avec 24 heures d'avance?

J'aurais pu me faire belle pour son retour, Lui préparer un bon repas, Lui faire un massage pour Le soulager de la fatigue de la route et détendre ses muscles… au lieu de cela je L'avais fais attendre durant d'interminables heures. Et j'étais rentrée à moitié ivre…

Perdue dans mes songes je n'avais pas fais attention qu'Il avait quitté la chambre, je ne m'en rendis compte qu'en Le voyant revenir, le collier et une laisse de cuir dans une main. Oh non…

-       Tu veux t'amuser, parfait, on va s'amuser… dit Il en serrant le collier autour de mon cou, puis en y accrochant la laisse. Mais à ma manière. Ca tombe bien, je ne suis pas fatigué, je n'avais pas spécialement envie d'aller me coucher. Avance!

J'obéis sans mot dire, mais lorsque nous arrivâmes au couloir qui menait au Manoir j'eus un moment d'hésitation. Hésitation qui me valut un vigoureux coup de laisse en travers du dos.

-         AVANCE!

Les escaliers de béton filèrent mes collants tous neuf, les marches marquèrent mes tibias d'hématomes douloureux, et bientôt mes mains et mes genoux furent rouges et cuisants. Ma jupe me gênait dans mes mouvements, par deux fois je failli m'affaler avant d'arriver en bas. Puis il me fallut traverser le long couloir glacial, ainsi que la moitié du Manoir.

-       Maintenant déshabille toi.

J'obéis, tandis qu'Il se dirigeait vers l'imposante armoire d’où Il sortit un gros plug agrémenté d'une longue crinière noire, un bâillon ressemblant a un mors de cheval, une longue corde très fine, et un fouet muni d'une immense lanière de cuir. Cela m'effraya et m'excita en même temps.

Une fois nue, Il me bâillonna sans ménagement, retira la laisse qu'Il remplaça par la longe, puis, m'obligeant à poser le front par terre et à écarter les fesses, enfonça le plug dans mon anus. Je criais de douleur en sentant la partie la plus épaisse me dilater, mais la douleur s'estompa une fois qu'il fut en moi. Puis mon Maitre posa un miroir devant moi.

- Regarde toi, putain, regarde quelle belle pouliche tu es devenue. Une bonne petite pouliche toute prête à être débourrée.

Des larmes de honte brillèrent à mes yeux, et pourtant je sentis de délicieux picotements agacer mon sexe. Le fouet claqua au sol dans un sifflement aigu.

-         Avance.

Une nouvelle fois j'obéis. Il me fit faire plusieurs fois le tour du Manoir, faisant tantôt claquer son fouet sur les dalles, tantôt sur mes fesses. Je ne devais pas crier, lorsque j'étais fouettée, mais hennir comme l'aurait fait un cheval. Lorsqu'Il m'ordonna de faire le pas espagnol, je me sentis grotesque et mes larmes se remirent à couler, malgré les efforts que je faisais pour les retenir. Mes fesses furent copieusement cinglées pour mon manque de grâce, mes genoux et les paumes de mes mains se rappelaient à mon bon souvenir à chaque pas. Lorsqu'enfin mon Maitre me permis de m'arrêter, j'étais hors d'haleine, comme si je venais de courir des kilomètres. Pas un seul de mes muscles n'avait été épargné. Il ôta mon mors, puis déboutonna son pantalon et en sortit un sexe gonflé qu'Il me força à avaler en totalité. Les mains dans mes cheveux, Il imprimait à ma tête un mouvement de va et vient profond qui faisait buter son gland tout au fond de ma gorge. Je m'étouffais, je n'arrivai pas à déglutir. Je n'aimais pas ce traitement, qu'Il m'imposait heureusement assez rarement mais je m'y pliai de bonne grâce. J'avais fais du tort à mon Maitre, je devais expier ma faute par la douleur et par la honte.

- Allez, prend la jusqu'au bout, putain, fais un effort! Suce mieux que ça, sers toi de ta langue, je ne sens rien, là! Et utilise tes mains. Oui, caresse moi comme ça, c'est bien. Lèche mes couilles maintenant, prends les dans ta bouche. Et surtout, surtout salope, ne me mords pas!

Le langage était cru, mais ça n'était pas pour me déplaire, bien au contraire. Je sentis mon sexe fondre sous les paroles humiliantes de mon Maitre. Une dernière fois Il s'enfonça dans ma gorge, et jouis dans un gémissement rauque, éclaboussant mes seins et mon ventre de sa précieuse semence. Puis Il s'essuya dans mes cheveux et me repoussa du pied.

-    Va t'en dans un coin et n'en bouge plus jusqu'à ce que je vienne te chercher. Et vas y a quatre pattes, en déhanchant bien ton cul pour faire bouger ta crinière.

-         Oui Maitre.

J'obéis, me pelotonnai entre le mur et l'armoire, me faisant la plus petite possible, et ne tardai pas à m'endormir malgré moi, épuisée par tant d’émotions.


- Qui t'as dit de dormir, putain?

Le rugissement de mon Maitre me réveilla en sursaut. Je n'avais aucune idée du temps que j'avais pu dormir. Vingt minutes? Une heure? Tout d'abord je ne compris pas où je me trouvais. Puis tout me revint à l'esprit.

-    Non mais je rêve, je m'absente un moment et quand je reviens, tu es tranquillement en train de dormir… comme si de rien n'était! Sors d'ici tout de suite!

D'un bond je fus debout devant lui et immédiatement il saisit mes cheveux et me força a m’agenouiller.

-         T'ai-je dis de te lever, soumise? Tu as oublié tout ce que je t'ai appris ou quoi?

Il était dur, beaucoup plus qu’à l’accoutumée. Je n’étais pas habituée à cela. Il ne m’avait jamais appelé « soumise » et ce mot, me blessa et me rabaissa encore plus.

-         Pardon, Maitre.

Il me fit avancer jusqu'à une chaise, contre laquelle Il m'appuya. Puis Il attacha mes poignets et mes cuisses aux pieds du meuble. Il retira le plug qu'il posa sur la table, et j'entendis le bruissement des lanières du martinet avant qu'elles ne s'abattent sur mes fesses. Je gémis, à la fois de douleur et de plaisir. Au fil du temps, le martinet était devenu mon instrument préféré. J'adorais la morsure et les marques qu'il laissait sur mon corps. Un second coup me fustigea, encore plus fort, encore plus délicieux. J'avais mal, mais quel plaisir! Presque sans m'en rendre compte je creusai les reins et tendis mes fesses, serrant dans mes paumes éraflées les pieds de la chaise. Je voulais encore sentir le cuir du fouet embrasser mes fesses offertes, les lécher de ses lanières, les teinter de traces rouges qui resteraient plus ou moins longtemps…

Les coups s’accélérèrent, réguliers et je compris qu’Il frappait à la volée, une fois a gauche, une fois a droite. Puis les lanières atterrirent sur mon dos. Je me cambrai dans un cri et ne pus retenir un vibrant « encore ».

Aussitôt mon Maitre agrippa mes cheveux.

-         Tu en veux encore ?

-         Oh oui ! oui Maitre, s’il vous plait !

-         Eh bien s’il n’y a que ça pour te faire plaisir, petite chienne, on va t’en donner encore !

Il me détacha de la chaise et m’ordonna de m’allonger sur le dos. Il retourna vers l’armoire, en sortit quatre bracelets de cuir, une barre d’écartement et une corde, puis Il revint vers moi. Il enroula les bracelets autour de mes poignets et de mes chevilles, fixa la barre à mes pieds, la régla pour que mes cuisses soient suffisamment ouvertes. Puis Il enroula trois fois la corde a la barre, la fit passer dans l’anneau de mon collier, et remontant haut mes jambes, la noua solidement. Puis Il attacha un mousqueton aux bracelets de mes poignets et le fixa a la barre d’écartement. Il recula de quelque part afin de juger le travail qu'Il avait effectué. Je me trouvais dans une position totalement inconfortable et indécente, complètement offerte.


-         Si tu te voyais ! Tu es bandante au possible comme ça !

En effet, son pantalon était de nouveau déformé par une énorme érection. Il se plaça au dessus de moi, ses pieds de chaque coté de mes hanches, et repris son martinet qu’Il fit claquer sur mon sexe offert. Le premier coup me tétanisa, mais un plaisir diffus me traversa. Je ne pus m’empêcher de compter, yeux fermés, jambes tremblantes par la position. Un second, puis un troisième tombèrent, embrassant brièvement mes lèvres, mon clitoris, mon anus de ses langues de feu. Je gémis, je criai, je mouillai encore plus…

-         Ca te plait, putain ?

-         Oui Maitre…

Alors il continua encore et encore, augmentant ma douleur et mon désir. Au huitième coup, un orgasme brutal et violent brisa mon corps, et je hurlai mon plaisir, tendue, yeux exorbités, le corps secoué de tremblements convulsifs. Je n’avais pas repris mon souffle que je sentis mon Maitre entrer puissamment en moi et me prendre avec une force sans égale, qui ne tarda pas à faire renaître mon plaisir. Ses deux mains sur mes épaules, Il me maintenait fermement, tandis qu'Il s'enfonçait toujours plus loin, toujours plus fort. Oh, comme j'aimais qu'Il me traite ainsi!

-         Tu es trempée, petite chienne. Ca rentre comme dans du beurre…

Il se retira, et posant son gland sur mon étoile, força mon entrée.

-         Offre toi à moi, ma salope, murmura t'il. Ouvre toi pour ton Maître…

Je poussais pour favoriser la pénétration et ne ressenti aucune douleur. Et pourtant dans cette position, d'habitude j'avais toujours mal pendant une sodomie.

Je sentis mon excitation exploser dans mon ventre, j'eus soudain une envie incontrôlable d'être possédée violemment, d'être de nouveau fouettée sur tout le corps, d'avoir les seins et le sexe tourmentés par des pinces. Le rouge me monta brusquement aux joues. Je n'étais plus moi-même, je ne me reconnaissais plus, ça ne pouvait pas être moi, cette personne si lubrique, si assoiffée de sexe! J'avais l'impression d'avoir quitté mon corps, d'avoir été possédée par quelqu'un d'autre. Jamais je n'avais eu cette sensation si forte et je crois bien qu'à cette minute j'aurais pu tout supporter. Et j'en eus honte. Plus que d'avoir dû faire le cheval, ou d'avoir traversé toute la maison à quatre pattes, plus que de la position dans laquelle j'étais. J'avais honte de moi, honte de ce que je devenais petit à petit. J'avais honte, et j'avais peur. Si j'avais des envies pareilles, jusqu'ou serai je capable d'aller? Etais je normale, d'avoir des désirs aussi noirs, aussi forts, aussi ténébreux? D'aimer a ce point subir le fouet, la cravache jusqu'à en redemander et en jouir, d'être attachée et livrée sans défense à mon Maître pour qu'Il fasse de mon corps, de moi tout ce qu'il veux? D'accepter d'obéir aveuglément au moindre de ses désirs ou de ses ordres, sans poser de questions, sans me demander pourquoi ou comment? Comment moi qui exécrais le plus petit règlement, qui n'acceptais pas les ordres, avais je pu me transformer en cette esclave dévouée, prête à tout endurer pour son Maître?

Une gifle, très légère, me tira de mes pensées. Je revins à moi brusquement et me trouvai face au regard inquiet de mon Maître. J'avais été détachée, sans m'en être rendue compte.

-         Qu'est ce qu'il se passe, Offerte? Tu as eu une absence, d'un coup, je n'arrivais pas à te réveiller. Qu'est ce qu'il s'est passé?

Bouleversée, je restai un moment silencieuse, puis éclatai brusquement en sanglots.


- Hé!

C'était plus fort que moi je ne pouvais pas m'en empêcher. J'avais besoin d'évacuer tout mon stress, tout la tension qui m'habitait. Cette remise en question si brutale m'avait visiblement toute chamboulée et je me retrouvais là, assise par terre à pleurer toutes les larmes de mon corps devant mon Maître médusé. Lorsqu'Il fut remis de sa surprise, Il me prit dans ses bras, me berçant comme une enfant qui aurait fait un cauchemar, caressant mes cheveux d'un geste rassurant et je m'agrippai à Lui de toutes mes forces, la tête nichée dans son cou, trempant sa chemise de larmes. J'avais besoin de Lui, de sa force, de sa tendresse.

"Chut, calme toi. Je suis là."

Je tentai plusieurs fois de cesser de pleurer, mais à chaque fois que j'y parvenais, je recommençais au bout de deux minutes.

Enfin, au bout d'un long moment, mes larmes cessèrent d'elle-même. Je me sentais épuisée, sans force, mais bien, légère et vidée de toute culpabilité, de toute honte. Je compris que j'avais besoin de pleurer pour aller mieux. D'autres devaient hurler, ou faire de la relaxation. Moi c'était une bonne grosse crise de larmes qui me faisait du bien.

-         Ça va mieux?

Je hochais la tête en reniflant, toujours blottie contre Lui, accrochée a sa chemise, que je n'avais pas quitté du tout.

-         Tu crois que tu pourras te lever.

-         Oui, je pense.

Il m'aida à me mettre debout, mais je chancelai et serai tombée s'Il ne m'avait pas retenue. Il me porta alors jusque dans ma chambre, ou Il m'allongea sur le lit et me borda du drap.

-         Maître, je…

-                     Chut, tais toi. Dors, repose toi. Tu m'expliqueras plus tard. Je reste là, avec toi, ne t'inquiète pas.

La main dans celle de mon Maître, je m'endormis aussitôt

Lorsqu’un cauchemar me réveilla en sursaut, le cœur battant et trempée de sueur, il fut la pour me rassurer. J’en eus les larmes aux yeux.

-         Oh Maitre, vous n’allez pas rester la à me veiller tout le temps ! Venez vous coucher, s’il vous plait. Vous devez vous reposer, vous aussi.

Mais il posa un doigt sur mes lèvres et me recoucha, comme une enfant.

-         Chut. Dors.

Mais je ne parvins pas me rendormir, et ne cessai de brasser et de tourner dans le lit vide.

-         Tu ne dors pas ? demanda mon Maitre au bout d’un moment.

-         Non Maitre.

-         Viens ici.

Je me levais, me dirigeais vers lui et m’agenouillant devant le fauteuil ou il était assis, posais ma tête sur ses genoux et enroulais mes bras autour de ses jambes.

-         Pardonnez moi, mon Maitre. Je n’ai pas été à la hauteur. Je n’ai pas su subir ma punition…

-         Tu l’as très bien subie, jusqu’à ton absence. Raconte moi.

Alors je vidais mon sac, la tête enfouie entre ses cuisses, d’une toute petite voix. Ma peur, ma honte, ma culpabilité. Je lui avouai toutes mes pensées, toutes mes craintes. Il m’écouta attentivement, sans m’interrompre. Je me sentais mal, j’avais chaud, soif. Et si par mes aveux je devenais indigne de rester sa soumise ? s’il me jugeait pas assez forte, pas assez courageuse pour continuer mon apprentissage ?

Mon cœur se mit à battre a tout rompre, mes yeux se mouillèrent de larmes. En tremblant j’attendis le verdict.

-         Tu as honte, dis tu… commença t’il d’une voix calme. Regarde moi. Regarde moi, Offerte.

J’obéis et levais les yeux sur Lui, et fus surprise de ne voir aucune colère dans ses yeux.

-    As tu honte de faire l’amour ?

-         Non, Maitre.

-         As tu honte d’avoir du plaisir, de jouir lorsque tu fais l’amour ?

-         Non.

-         Mais tu en as d’aimer souffrir ?

-         Euh… Oui, Maitre.

-         Pourquoi cela, Offerte ?

-         Je… parce que… parce que c’est… immoral... anormal…

-           Immoral ? Qui a dit que c’était immoral ? Ceux qui sont intolérants des désirs des autres ? Ceux qui veulent refaire le monde ? Anormal ? Qu’est ce qui est normal ? Qu’est ce qui est anormal ? Qu’est ce que la norme ? Offerte, tu n’as pas a avoir honte de ce que tu ressens. Si on avait honte de tout ce qu’on fait et qui sort du commun, on ne vivrait plus ! Tu aimes ce que tu es, tu aimes ce que tu es en train de vivre, tu aimes être une soumise, ma soumise, alors profites-en au lieu de te poser des questions et d’en avoir honte. Tu ne dois pas te baser sur ce que disent les autres mais sur ce que tu souhaites, toi. C’est cela, le plus important. Laisses les idiots penser ce qu’ils veulent, et vis ta vie comme tu l’entends. Nourrie toi de tes désirs, puise ta force dedans, épanouie toi avec eux, apprends à les aimer et a en être fière, mais ne les repousses pas sous prétexte que les autres trouvent ça immoral ou anormal ! Ne deviens pas comme eux, Offerte. Tu vaux beaucoup mieux que ça !

Ses yeux brillaient d’une étrange lueur. Sa voix était toujours aussi calme, aussi douce, mais son visage s’était contracté, son regard durci. Devant mon silence, il me saisit par les épaules et me secoua.

-         Tu m’as entendu, Offerte ? Ne deviens pas comme eux !

-         Oui Maitre.

-         Jure le moi. Promet moi de ne jamais abandonner tes désirs par peur du regard des autres.

-         Je vous le promet, Maitre. Je ne me laisserai plus influencer.

-           C’est bien, Offerte. Je te crois. Tes désirs sont encrés au plus profond de toi, ils seront toujours une partie de toi. Et si tu les mets de cotés ils reviendront toujours un jour ou l’autre. J’ai confiance. Maintenant viens te blottir contre moi, ma soumise.

-           Vous ne me rejetez pas ?

-           Pourquoi te rejetterai je ? demanda t’il avec surprise

-           Parce que j’ai eu ces pensées…

-           Ecoute, petite Offerte. Ce que tu vis est bouleversant, il est normal que tu ais peur, que tu ais des doutes. Moi même je me pose des questions. Cela ne veut pas dire que je suis faible, seulement il est bon de se remettre en question, de temps en temps. Cela permet d’avancer, de s’améliorer… j’apprends moi aussi, avec toi, grâce à toi.

-           Vous ? Mais vous avez eu tellement de soumises avant ! Comment moi…

-           Et alors ? Toutes mes soumises étaient différentes les unes des autres. Tu es différente d’elles. Tu aimes d’autres choses, tu fais d’autres choses, tu n’as pas les mêmes pensées, les mêmes idées. Ca n’est pas parce que tu n’as pas d’expérience, que je suis ton premier Maitre que tu ne m’apportes rien, bien au contraire. C’est plutôt agréable de former une soumise débutante, de découvrir avec elle ses capacités et ses possibilités tout en la voyant évoluer. Je te vois faire des progrès, des efforts pour me plaire et devenir ce que j'attends de toi. Tu commets des erreurs, mais c'est tout à fait normal! Tu débutes juste, tu ne peux pas t'attendre a être parfaite. Personne n'est parfait, pas même les soumises ayant des années d'expériences. Et lorsque tu es punie, ce n'est pas seulement parce que tu fais ces erreurs, mais aussi pour t'apprendre à devenir une bonne soumise, à toujours mieux t'offrir et obéir. Je n'ai aucun motif de te rejeter, alors enlève moi cette idée de la tête. Tu mériterai d'ailleurs une bonne fessée pour avoir oser penser de pareilles choses!

je baissais la tête en souriant.

-         Bon, maintenant, tu penses que tu vas pouvoir dormir?

-         Seulement si vous dormez aussi, Maître.

-         Très bien. Alors fais moi une petite place.

Trop heureuse de partager le lit de mon Maître, je me poussai contre le bord, et lorsqu'il me prit dans ses bras, je m'endormis comme un bébé…

Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 18:49

Oh seigneur! 20h30!

Mon Maitre donnait une petite réception en mon honneur afin de me présenter a quelques un de ses amis et je devais y être pour 20h45. J'allais être inéluctablement en retard car il me fallait vingt minutes pour arriver chez Lui.

Je bondis hors de mon bain, dans lequel je m'étais assoupie, me séchai et m'habillai en un temps record. Des bas retenus par des porte jarretelle noir, sans culotte, un soutien gorge en fine dentelle noire (mon Maitre m'avait aimablement permis de porter ce genre de sous vêtements, sachant que rester sans soutien-gorge rendait mes seins terriblement douloureux). Un joli tailleur jupe chocolat, un débardeur a décolleté de dentelle rouge, et mes escarpins à hauts talons. Je fixais deux barrettes discrètes dans mes cheveux, vaporisai une touche de parfum dans mon cou et sur l'intérieur de mes poignets, puis attrapai mon sac, assorti a mon tailleur et filai en toute hâte. Comble de malchance, ma voiture refusa de démarrer, et prise de panique, appelai un taxi. Lorsqu'enfin j'arrivais, j'avais une bonne demie heure de retard. Mon Maitre allait être fou de rage. J'eus a peine le temps de sonner que la porte s'ouvrit.

-    Offerte! Enfin te voila!

Le ton chaleureux contrastait fortement avec le regard dont Il me couvrit. Un regard furieux, glacial. Il m'embrassa furtivement, puis me glissa à l'oreille.

-       Dis bonjour à tout le monde, puis va immédiatement à la cuisine. Je te rejoins.

-       Oui Maitre, murmurai je de façon à n'être entendue que de Lui.

Mon cœur battait à tout rompre, le sang se retira de mes joues. Je n'eus pas le temps d'en dire plus, les invités arrivèrent dans le couloir. Trois hommes et deux femmes m'attendaient avec impatience.

-       Voila enfin celle que nous attendions, s'exclama une des femmes, blonde aux cheveux coupés au carré en me tendant la main. Bonsoir, ma chère, je suis Annie. Je suis très heureuse de faire enfin votre connaissance. L m'a tellement parlé de vous!

-       Bonsoir, mad… Annie, répondis je en souriant.

Tout le monde se présenta, puis comme me l'avait ordonné mon Maitre, je filais a la cuisine après avoir proféré avec peine une vague excuse.

Un instant plus tard la porte se refermait derrière moi. Mon Maître agrippa mes cheveux à pleine main et les tordis douloureusement.

-       Tais toi, putain. Ne crie pas! Alors comme ça mademoiselle se prend pour une princesse? Mademoiselle croit pouvoir faire attendre son monde?

-       Non… je…

-       Ferme là, gronda t'Il d'une voix sourde en tirant violemment la poignée de cheveux qu'Il avait a la main. Tu accumules les erreurs ce soir. D'abord je n'aime pas ce parfum, ensuite tu as oublié de mettre tes boucles d'oreilles, tu arrives avec une demie heure de retard, et tu te permets encore, après tout cela de me répondre. Je vais t'apprendre les bonnes manières, a commencer par la ponctualité. Prend ça, et va immédiatement a la salle de bain. Débrouilles toi comme tu veux, mais je veux que d'ici cinq minutes tu sois revenu avec le cul rempli. Tu reviendras à la cuisine et je vérifierai si tu as bien fait ce que je t'ai ordonné. Dépêche toi, cinq minutes, pas une de plus.

Il me fourra dans la main un énorme objet, froid et lisse et ouvrant les doigts je découvrit avec horreur un rosebud d'une taille impressionnante. Mon dieu, comment allais je faire? C'était beaucoup trop gros! Mais je savais qu'aucune protestation ne Le ferait changer d'avis. Aussi, j'obéis sans mot dire.

Arrivée à la salle de bain, je cherchai fébrilement du lubrifiant afin de faciliter l'insertion du plug dans mon anus mais je ne trouvais rien du tout. Alors je l'enduisis copieusement de salive, relevai ma jupe et tentai de m'empaler sur le pieu de métal. Au début je n'eus pas trop mal, mais sans préparation, la dilatation commença a devenir de plus en plus douloureuse. J'avais l'impression que mon œillet se déchirait, mais courageusement, je continuais. Lorsque le rosebud fut enfin fiché au plus profond de moi, j'étais rouge et toute transpirante. La sensation était des plus désagréable, mais mon sexe lui, était trempé. Je me rafraîchis rapidement et allais retrouver mon Maitre à la cuisine.

-    Huit minutes. J'avais dis cinq, fit il d'une voix sévère. De nouveau en retard apparemment. Pose tes mains sur la table, recule et écarte les pieds et montre moi ton travail.

J'obéis, relevai une nouvelle fois ma jupe et me penchai au dessus de la table. Sans douceur il écarta mes fesses, et admira le rubis qui brillait insolemment entre elles. Puis un coup sec, que je n'attendais pas me fit gémir. Je ne savais pas de quoi il s'agissait, mais c'était assez douloureux.

-    Ta gueule, salope. Souffre en silence.

Un second puis un troisième s'écrasèrent durement sur ma croupe tendue et je serrai les dents pour ne pas crier. Lorsque je me redressai, je vis que mon Maitre tenait à la main une cuillère en bois, qu'il posa sur le plan de travail.

-    Trois minutes, trois coups. Mais ceci n'est rien comparé à ce que tu recevras quand mes invités seront partis, putain. Maintenant vas les rejoindre, et surtout qu'ils ne se doutent pas de ce qu'il vient de se passer.

-    Oui Maitre.

J'avais du mal a marcher, entravée comme je l'étais, mais je fis tout mon possible pour sembler naturelle.

Assise au milieu des amis de mon Maitre, je répondis à toutes leur question et peu a peu je me sentis plus a l'aise, plus détendue. Mon Maitre était calme, charmant et attentif et je passais, somme toute une très agréable soirée, à tel point que j’en oubliai le rosebud qui me remplissait les entrailles. Seul un petit incident perturba la soirée. Au cours du repas, j'eus un mouvement brusque pour rattraper une cuillère qui tombait au sol, et je renversai mon verre d'eau sur la nappe blanche. Fort heureusement, il était presque vide, mais je savais que j'allais payer cher ma maladresse.

A la fin du repas, malgré notre refus, à mon Maitre et moi, Annie et Patricia insistèrent pour m'aider à faire la vaisselle.

- Les hommes ensemble au salon et les femmes a la cuisine, déclara Patricia sur un ton qui nous fit tous éclater de rire.

Et sans me laisser le temps de protester, elles me saisirent chacune par un bras et m'entraînèrent a la cuisine. D'autorité Annie se saisit de l'éponge, Patricia du torchon et je fus chargée de ranger la vaisselle propre. Elles me racontèrent des blagues et des anecdotes qui me firent me tordre littéralement de rire. Nous restâmes un long moment dans la cuisine, a discuter de tout et de rien, même après avoir fini notre vaisselle. Et puis il fut l’heure de se dire au revoir. Nos invités quittèrent la maison, après nous avoir fait promettre de refaire prochainement une nouvelle soirée.

- Ta protégée est un vrai chou, L, fit Annie. Je suis contente que tu me l’ai présentée.

Une fois la porte refermée, mon Maitre se retourna vers moi et immédiatement je baissai les yeux au sol.

-    As tu passé une bonne soirée, Offerte ?

-    Oh oui mon Maitre ! m’écriais je avec enthousiasme, oubliant toute réserve. Je me suis beaucoup amusée. Vos amis sont formidables, je les aime beaucoup ! je vous remercie du fond du cœur d’avoir organisé cette si bonne soirée, mon Maitre !

-    J’en suis content, Offerte. Mais maintenant le jeu est terminé. Tu sais ce que cela veut dire ?

-    Oui Maitre, en retrouvant subitement tout mon sérieux.

-    Va dans la chambre et met toi à genoux sur le lit, mains derrière la tête, cul cambré et offert.

Je restai un moment seule sur le lit, dans la position qu’Il m’avait ordonné de prendre. Puis la porte s’ouvrit, se referma. Je me redressais légèrement. Un coup sévère lacéra mon derrière et je poussais un cri. J’avais reconnu la morsure de la cravache.

« Ne bouge pas ! garde la position ! ne bouge pas ! »

Aussitôt je replaquai mon visage sur le drap.

Je sentis les doigts chaud de mon Maitre s’aventurer entre mes fesses et saisir le rosebud. Le geste me fit mal et instinctivement je tentais de me libérer en avançant mon bassin. Aussitôt une série de claques sonore s’abattit sur mes fesses et les fit rougir rapidement.

-    Mais ce n’est pas possible ! Quand je te dis de ne pas bouger tu ne bouges pas ! C’EST CLAIR ? maintenant cambre toi. Et si tu rebouges une seule fois…

La menace était claire. Le retrait du plug fut douloureux mais une fois retiré je me sentis soudain libérée.

-    Ecarte ton cul avec tes main, salope. Montre moi comme il est bien ouvert.

J’essayais, mais un reste de pudeur m’en empêcha.

Il saisit mes cheveux et tira fortement une nouvelle fois. Mon cuir chevelu déjà douloureux du début de soirée se rappela a mon bon souvenir.

-    Tu désobéis ? Te rappelles tu de ton châtiment la dernière fois que tu n’a pas exécuté un de mes ordres ? Durant combien de temps as tu eu les marques ? Durant combien de temps ai je du mettre un coussin sous ton cul de salope pour que tu puisses t’asseoir sans avoir mal ? Tu veux que je recommence ?

-    Non… geignis je avant de me mettre à pleurer.

La cravache frappa trois fois mes fesses, incendiant a nouveau mes globes déjà si sensibles.

-    Aiiiie ! hurlais je. Non, Maitre…

Je redoublais en sanglot. J’étais perdue, tout allait trop vite, je n’avais pas le temps d’assimiler mes idées… mais abandonnant ma fierté, je fis ce qu’Il m’ordonnais.

-    Mmmh… si tu voyais ton cul, ma salope ! Tout rouge et marqué par ma cravache… Et ce petit trou… si ouvert… offert à mes yeux… et à ma queue…

Il prononçait à peine le dernier mot que je Le sentis prendre possession sans douceur de mes entrailles, et le temps que je réalise, Il était déjà tout au fond de moi, son bassin frappant contre mes fesses.

Il s’abattait en moi a toute vitesse, labourant mon ventre de ses profonds vas et vient, sortant presque de mon anus offert pour y retourner encore plus fortement. Petit à petit le plaisir se forma en moi, je cessai de pleurer, je commençai même a gémir et a onduler du bassin pour mieux m’offrir. J’aimais cette bestialité, cette violence, j’aimais sentir ses doigts s’enfoncer dans la peau de mes hanches, ou claquer durement mes fesses offertes tandis qu’Il me tenait fermement et me plaquait contre Lui afin donner plus de pouvoir a ses gestes.

Bientôt je me sentis venir, mais lorsque je le Lui dis, Il se laissa aller, ressortis de mon anus brusquement et éjacula sur mes fesses dans un râlement rauque.

-    Tu ne jouira pas, salope. Tu ne le mérite pas. Tu ne mérites même pas l’honneur que je décharge en toi. Maintenant étale ma semence sur ta croupe avec tes mains, puis reprend la position. Je n’en ai pas fini avec toi.

Il quitta la chambre. Je sentis distinctement sous mes doigts les traces gonflées de la cravache. Une fois que j’eus fini ma tache, je réalisais que mes mains étaient pleines de sperme. Je regardais autour de moi : la boite de mouchoir qui se trouvait sur la table de nuit n’y était plus, je ne pouvais pas m’essuyer… La porte se rouvrit, et je plaquais précipitamment mes mains sur ma tête. Tant pis pour mes cheveux propres.

Mon Maitre posa un coussin sur le lit, et m’ordonna de venir poser mon bassin dessus, afin de surélever mes fesses et de m’allonger complètement sur le lit. Mes mains furent attachées dans mon dos.

-    Si tu les poses sur tes fesses durant la punition, gare à toi, Offerte.

-    Oui Maitre.

-    Tout a l’heure, putain, je t’ai infligé trois coups, pour tes trois minutes de retard. En arrivant tu en avais trente. Sais tu ce que cela signifie ?

-    Que je vais recevoir trente coups ?

-    C’est bien, tu as compris. Si ça n’avais pas été le cas, tu en aurais reçu cinq de plus.

« Les dix premiers te seront donnés a main nue, reprit il après un instant de silence, dix par fesses. Les dix suivants au martinet, et les dix derniers à la cravache. Commencer doucement pour finir par le plus dur, tout comme ton retard qui, a chaque minute passée, devenait de plus en plus impardonnable. Ensuite, dans ta position de soumise, tu subiras les pinces durant dix minutes, pour avoir oublié tes boucles d’oreilles, et cinq minutes de plus pour ton parfum qui ne me plait pas.

-    Oui Maitre, répondis je avec docilité.

Je tentais de masquer mon angoisse, mais elle paraissait dans ma voix. Il posa la cravache et le martinet juste face a mes yeux, puis la punition commença. Une salve de claques s’abattit sur mes fesses avec une régularité mécanique, un coup à droite, un coup à gauche, prenant à chaque fois un peu plus de vigueur. Je serrai les dents, étouffant mes plaintes dans le drap, plantant mes ongles dans la paume de mes mains. Ma fessée était à peine terminée que déjà le martinet disparaissait de devant mes yeux, pour claquer douloureusement mes fesses. Une nouvelle fois je subis de mon mieux les dix coups de martinet et de cravache, qui furent beaucoup plus difficile à taire.

- A genoux, m’ordonna t’Il d’une voix sèche. Pose la tête sur le matelas et ne bouge plus.

Il caressa longuement mes fesses, puis alla s’installer dans un fauteuil, m’ordonnant de garder la position. Il était tard, je commençais a avoir sommeil et mal dans les bras. La pose n’était pas confortable, et en essayant de bouger un peu je perdis l’équilibre et m’affalai lourdement sur le coté. Aucun bruit n’accueillit ma chute. Maladroitement je réussis a me remettre à genoux, puis repliai mon buste sur le lit.

-       Pardon, Maitre.

Toujours aucun bruit. Un silence pesant s’abattit dans la pièce. Je n’osai pas bouger et restai ainsi ce qui me sembla des heures. Bientôt l’angoisse pointa en moi. Pourquoi me faisait Il attendre ainsi ?

-       Maitre ?

Pas de réponse. S’était Il endormi ? avait Il quitté la chambre sans que je ne m’en sois rendu compte ?

J’avais horreur de rester seule ainsi. Mais un bruissement attira mon attention. Ouf ! mon Maitre était toujours la et je me sentis brusquement rassurée.

-    Debout ! ordonna t’Il d’une voix sèche après m’avoir détaché les poignets. Déshabille toi, ne garde que les bas et les portes jarretelles, et vire moi tout le reste. Ensuite tu prendras ta position sur le lit.

-    Oui Maitre.

J’obéis et me dévêtis rapidement. Je grimpais de nouveau sur le lit, m’agenouillai et mis les mains derrière la tête. Puis je cambrai les reins, rentrai le ventre et attendis.

-    C’est bien. Tire un peu plus les bras en arrière. Voilà, comme ça.

Il prit deux pinces à linge sur la table de nuit et sans hésitation, les clippa sur mes tétons.

-    Je te les retire dans vingt minutes. Tu as gagné cinq minutes de plus pour n’avoir pas su tenir la position tout a l’heure. J’aurais pu te mettre plus, je l’aurais fais si tu ne t’étais pas corrigée de toi même immédiatement. Mais tu as été sérieuse. Le contraire m’aurait étonné, d’ailleurs.

Mon Maitre retourna dans son fauteuil et je restai immobile, tête baissée. Au début la douleur était supportable, mais à mesure que le temps passait, que mes tétons étaient mordus, elle devenais plus vive, plus lancinante. Ma respiration commença à s’accélérer puis se bloquer. Je me mordais les lèvres pour tenter de dévier un peu cette douleur, pour qu’elle ne soit plus uniquement centralisée sur mes seins.

-    Dix minutes, annonça mon Maitre d’une voix tranquille. Tu as presque terminé, Offerte.

Les dix minutes restantes furent une torture. J’avais oublié comme de simple pinces à linge pouvaient être douloureuse, surtout quand on restait immobile sans rien pour ne pas y penser. Le retrait fut tout aussi douloureux, les caresses pour calmer la douleur m’arrachèrent des larmes.

-    C’est bien, Offerte, je suis fier de toi, me dit mon Maitre en m’embrassant sur le front. Encore une fois tu m’as prouvé que je pouvais avoir confiance en toi et tu as enduré ta punition avec courage. De plus je dois t’avouer que tu m’a bluffé ce soir. Tu as été une hôtesse merveilleuse, sachant être drôle sans entrer dans la lourdeur, restant discrète, polie et naturelle. J’avais un peu peur que tu ne te montres un peu trop familière, mais non, je m’étais trompé. Tu t’es vite intégrée, avec une facilité qui m’a surpris. Mes invités t’ont tous appréciés, et crois moi pour qu’Annie réagisse comme ça, il fallait qu’elle t’apprécie. Tu mérites donc d’être récompensée. Mets toi à quatre pattes.

J’étais rouge de bonheur. Mon Maitre était content de moi, fier de moi. J’obéis en Le remerciant, mais eu un mouvement de recul lorsque je sentis son gland glisser entre mes lèvres.

-    Rassure toi, j’ai fais le nécessaire.

Il me pénétra doucement, puis une fois tout en moi, Il se pencha sur moi et m’embrassa doucement dans le cou. Il me fit l’amour avec une douceur, une tendresse qui me fit monter les larmes aux yeux. Ses mains courraient sur moi, caressaient mes seins, mon ventre, puis ses doigts se scotchèrent sur mon clitoris qu’Il titilla sans relâche.

Le plaisir montait doucement, prenait de l’ampleur, coulait dans mes veines comme une traînée de lave, envahissant chaque cellule de mon corps. Je commençai à soupirer, puis à gémir.

-    Tu peux crier si tu le veux, ma salope. Libère toi, montre moi comme tu aimes, comme c’est bon.

Alors je ne retins plus mes cris d’extase. Lorsqu’il sentit que j’allais jouir, il accéléra ses mouvements sur mon clitoris, ainsi que ses vas et viens et il éjacula au fond de moi au moment ou mon orgasme emportait les derniers vestiges de force qu’il me restait.

Je tombais sur le lit, yeux fermés et plongeai dans la torpeur. Je me trouvais dans un long tunnel blanc, au bout duquel se trouvait un point noir. Je me sentais bien, détendue, j’avais l’impression de flotter, de voler dans les airs. J’étais légère comme un plume, je ne sentais plus mon corps. Un bourdonnement me parvenait, lointain, sourd, improbable. J’aurai voulu rester tout le temps dans cet endroit paradisiaque de calme. Mais le point noir commencai a grossir, je me sentis attirée par lui, inexorablement. Je luttai… je ne veux pas… je veux rester ici… je ne veux pas en partir.

Le bourdonnement se fit plus net, plus précis, j’entendis qu’on m’appelait, qu’on me parlait, une voix douce, chaude, rassurante, qui pénètrait en moi, qui me faisait frissonner de plaisir. j’ouvris les yeux doucement et je rencontrai ceux de mon Maitre, brillants de bonheur et d’inquiétude mêlés. Ma tête était posée sur ses cuisses nues. Il caressa doucement mes cheveux et ma joue, et j’accompagnai ce mouvement pour nicher mon visage dans sa main.

« Mon Maitre… »


 Fin

Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 18:47

-   Crois tu que ton petit jeu m’amuse ? pourquoi as tu fais cela ?

-   Fais quoi, Maître ?

-   Qu’est ce que tu as fais à mon plat, sale putain ?

-   Mais rien !

-   Ah oui ?

Il saisit une poignée de nourriture à même la main, me força a ouvrir la bouche et y enfonça ses doigts.

-   Tiens, goûte. Goûte la merde que tu nous as préparée ! Comment as tu osé faire cela a mes invités, espèce de chienne ?

La nourriture était immangeable, atrocement salée et j’eus beaucoup de mal à avaler. Tenant toujours mes cheveux a pleine main, il posa le plat par terre, me força a me mettre à quatre pattes et m’y plongea le visage.

-   Bouffe, salope ! En entier ! je ne te lâcherai pas tant que tu n’auras pas tout mangé !

J’obéis péniblement. Lorsque j’eus fini, il me fit lécher le plat jusqu’à ce qu’il brille puis me repoussa d’un coup de pied.

-   Ne crois surtout pas que tu vas t’en sortir comme ça. Des que mes invités seront partis, je m’occupes de ton cas.

Cette fois je vis rouge. Des que Maître Eric eut quitté la cuisine, je me lavais rapidement et partis à la recherche d’Ambre, que je trouvais dans nos quartiers. Quand elle me vit, elle tenta de s’esquiver, mais je la retins et la forçais a rester.

-   J’en ai marre, tu m’entends ? marre que tu me pourrisses la vie à ce point ! marre de ton égoïsme, de ta lâcheté, de ta perversité ! tu as tout fait pour m’éviter, mais maintenant tu vas m’écouter. Tu vas me laisser tranquille tu m’entends ? tu m’oublies, tu fais comme si je n’existais pas…

-   Tu n’as pas encore compris ? Mon seul plaisir est de te gâcher la vie ! je vis dans ton ombre depuis que tu es là. Avant tout était tellement plus simple. Mais il a fallu que tu arrives pour que tout ça explose. Il n’y en a plus que pour toi ! et moi je n’existe plus ! ne prend pas cet air horrifié, on est pas dans un livre ici ! on ne va pas tomber dans les bras l’une de l’autre en pleurant et en oubliant tout ! tu es un véritable cauchemar pour moi et tout ce que je veux, c’est que tu dégages de ma vie ! je te ferai vivre un enfer comme tu n’en imagines pas et tu finiras par partir, c’est moi qui te le dis !

Ma main partit sans même que je ne m’en rendes compte et s’abattit avec force sur sa joue, ou elle laissa une marque cuisante. Elle fut tellement saisie qu’elle ne réagit pas tout de suite, puis avec un cri de rage elle bondit sur moi. Nous tombâmes à la renverse au milieu du couloir et elle m’envoya un vigoureux coup de point à la tempe.

-   Je te hais, je te déteste, tu m’entends ? tu vas regretter tout ce que tu m’as fait ! je vais te tuer !

Elle agrippa le col de ma tunique et lors d’un mouvement brusque la déchira. Je la saisis par les cheveux et tirai sans ménagement.

-   Lâche moi, salope ! tu vas me lâcher ?

Ses hurlements hystériques finirent par attirer l’attention, et il ne fallut pas moins de deux hommes pour nous séparer. Et même solidement maintenues nous continuâmes à nous insulter à qui mieux mieux, jusqu’à l’arrivée de Maître Eric. Il nous fit mener à la salle de torture et attacher solidement.


Puis il nous bâillonna toutes les deux, nous envoya un regard qui aurait fait geler de la banquise et rejoignit ses invités. Il revint au bout de longues heures et nous débâillonna toutes deux.

-   Ca y est, vous êtes calmées ?

-   Oui, Maître, répondit Ambre, les yeux baissés. Je vous prie de bien vouloir me pardonner, Maître. Je n’aurais jamais du répondre à la violence d’Offerte.

-   Que s’est il passé ?

-   Je ne sais pas. Elle avait l’air furieuse quand elle m’a croisé dans le couloir et m’a sauté dessus. Elle disait qu’elle voulait que je m’en aille, que son seul bonheur serait de me voir quitter la maison. J'ai essayé de la raisonner mais elle s'est jetée sur moi…

-   Décidément, ne pus je m'empêcher de répondre, tu mens aussi facilement que tu respires!

Maître Eric se tourna vers moi et intercepta le regard que j'envoyais a Ambre. Il pivota vers elle.

-   Que veut elle dire?

-   Je… je ne sais pas, maître. Je…

Sa rougeur, son trouble, sa façon de bégayer la trahit. Il me regarda de nouveau.

-   Raconte moi.

Comme je me taisais, il se rapprocha de moi. Son air avait perdu toute dureté, sa voix toute sécheresse.

-   Dis moi ce qu'il s'est passé.

Alors je racontais tout. Les assiettes, les vêtements, le tapis, la dispute. Je lui relatais les propos qu'avait tenu Ambre, ses rancoeurs et ses menaces. Lorsque j'eu finis, Maître Eric avait l'air stupéfait.

-   Et tu as subi toutes ces punitions alors que tu étais innocente? Mais seigneur, pourquoi?

-   Parce que je pensais que vous ne m'auriez jamais cru. Je croyais que vous penseriez que c'était une manipulation de ma part pour accuser Ambre de mes erreurs.

Il nous regarda longuement, Ambre et moi, puis secoua la tête et quitta la pièce sans un mot. Quelques instants après que la porte se fût refermée, Ambre ricana.

-   Si tu crois qu'il va gober ce que tu lui as dit, tu te fourres le doigt dans l'œil, ma vieille! Je suis là depuis des années, il me connaît très bien…

-   La preuve que non!

Elle ne répondit pas mais son regard en disait long. Lorsque la porte se rouvrit, un peu plus tard, mon cœur se mit à battre la chamade. Le visage du Maître était impassible, mais il se dirigea directement vers Ambre et la détacha. Vaincue, humiliée je baissais la tête tandis que mes yeux se remplissaient de larmes. J'avais perdu, encore une fois…

-   Vas t'en. Va préparer tes affaires et quitte le manoir!

-   Quoi?

Je redressais la tête, au bord de l'évanouissement et une joie fulgurante me traversa et me rendis toutes mes forces. Ca n'était pas à moi qu'il parlait, mais à Ambre!

-   Mais… Maître…

-   Je ne suis plus ton Maître. Pars de chez moi. Dans une demie heure je veux que tu ais quitté les lieux.

Elle fondit en larmes, supplia, implora mais il l'ignora totalement.


Il me détacha avec des gestes très doux, frotta mes poignets, et essuya mes joues avec son pouce. Puis il me conduisit à sa chambre, m'allongea sur son lit et se coucha près de moi. Couvrant mon visage de baisers, il me présenta mainte fois ses excuses pour ne rien avoir vu. Il se culpabilisait d'avoir été si aveugle, et si dur envers moi.

-   Tu m'as donné une grande leçon, ma chère petite salope (et cette fois je ressentis toute l'intensité de son affection à mon égard dans ce mot), c'est de ne jamais se fier aux apparences.

Lorsque nous quittâmes la chambre, quelques heures plus tard, celle d’Ambre était vide et je sentis un grand soulagement m’envahir. J’étais libérée de sa haine et de sa méchanceté, et bien décidée à être enfin heureuse avec MON Maitre.

Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 18:47

Je lançais un rapide coup d’œil a l’endroit ou se tenait Ambre, mais elle avait disparut. Alors j’actionnais la poignée et pénétrais dans la pièce, ou je me figeais, impressionnée.

La pièce était immense, haute de plafond. Une large véranda laissait entrer le maximum de soleil. Au centre, une table gigantesque, pour au moins une vingtaine de convives, mais seulement dressée pour deux personnes. Et quel dressage ! Des assiettes en véritable porcelaine de Limoge, finement ciselée d’or, des couverts en argent massif, des verres de cristal posé sur une nappe d’une finesse inouïe, elle aussi brodée de fils d’or.

Je ne pouvais détacher mon regard de la table, et imaginer que tout cela était pour moi me donna un vertige qui me fit m’appuyer au montant de la porte.

Remise de ma surprise je fis le tour de la pièce des yeux. Aux murs des photographies du Maître, des diplômes, ainsi qu’une aquarelle représentant une jeune femme tenant un jeune chiot dans ses bras. Alors que je faisais quelques pas à travers la salle à manger je foulais du pied une peau d’ours en guise de tapis. Deux fauteuils de teck faisaient face à la baie vitrée de la véranda et en m’approchant, je vis que le paysage au dehors était à couper le souffle. La vue donnait sur un lac où nageaient paisiblement canards et cygnes et sur une partie du parc.

Subitement, ma condition de soumise se rappela a moi et je me sentis déplacée dans ce si bel environnement. Ma place n’était pas ici et je me fis l’effet d’être un éléphant dans un magasin de porcelaine… jusqu’à ce que je voie le Maître me regarder en souriant. La chaleur qui brillait dans son regard contrastait tellement avec celui d’Ambre !

-   Viens là, murmura t’il.

J’obéis et remarquais un coussin posé sur les genoux du Maître. Lorsqu’il me tendit les bras, je vins m’y blottir sans autre forme de procès. Ses bras se refermèrent autour de moi et me serrèrent contre lui et ce moment de tendresse rempli mon cœur. J’aurais voulu que ça ne s’arrête jamais.

Il posa ses lèvres sur les miennes et je sentis mon corps s’embraser sous le désir. Mais un désir différent de celui que je ressentais d’habitude. Je voulais être prise sans ménagement, sans douceur, comme la chienne soumise et docile que j’étais devenue et le Maître le sentit. Son regard s’assombrit et se mit à briller d’un désir fou, désir qui se manifesta par une magnifique protubérance dans son pantalon. Il se leva d’un coup et alla fermer la porte de la pièce à clef.

-   Déshabille toi !

Son ordre me fit frissonner et mon sexe s’inonda. D’un geste je fis tomber ma robe au sol.

-   A genoux.

Il se planta devant moi, défit son pantalon et laissa sortir un membre dur comme du bois, fièrement. D’un seul regard je compris ce qu’il voulait et saisissant son sexe, je déposais de légers baisers sur toute sa longueur. J’enroulais ma langue autour du gland, puis tout doucement, je le fis glisser entre mes lèvres. Commença alors de lents va et viens le long de sa tige du plaisir. Quand le premier gémissement arriva j’accélérai ma caresse et l’agrémentai de mes mains.


Un peu trop vite à mon goût, le Maître me repoussa brutalement et je tombais à la renverse. Il vérifia l’état de mon antre puis s’y glissa d’un coup. Il me besognait à même le sol avec des « han » de bûcheron, cherchant à me marquer, à me posséder jusqu’au plus profond de moi. Il saisit mes poignets et les plaqua avec force au sol, au dessus de ma tête, puis m’envoya de nouveaux coups de butoirs, secs et précis. Le plaisir que je ressentais devenait de plus en plus fort, l’excitation brûlait mon corps. Mes mains agrippèrent ses fesses afin de poursuivre son mouvement. Ses yeux ne quittaient pas les miens.

-   Tu es à moi, tu m’appartiens, ton corps, ta chatte, ton cul, ta bouche, chaque parcelle de ton corps de salope est ma propriété et j’en ferai ce que j’en veux !

-   Oui Maître.

-   Ca te plait ?

-   Oui… Maître. C’est bon, j’aime que vous me preniez comme ça.

Il se retira brusquement, me releva et m’entraîna vers un des fauteuils contre lequel il m’appuya, ventre contre dossier.

-   Tiens toi aux accoudoirs.

J’eus a peine le temps d’obéir qu’il m’avait de nouveau pénétré. Son sexe glissait en moi avec une facilité déconcertante et le plaisir s’en trouva décuplé. Je ne pus retenir mes cris et mes gémissements, et me transformai en vraie chienne en chaleur. Sans que je m’en rende compte, il cessa de bouger et je continuais moi même les violents mouvements de va et viens le long de sa queue. Mes fesses meurtries frappaient contre son bassin et le mélange de douleur et de plaisir était exquis. Lorsque je finis par m’en apercevoir, je cessai immédiatement et le rouge de la honte et de la peur monta à mes joues.

-   Continue ! laisse toi aller, lâche toi !

Alors j’obéis et la luxure s’empara de moi. Je me déchaînais totalement, oubliant tout ce qui n’était pas moi, laissant mon plaisir et mon désir me guider et me transporter dans le monde du plaisir.

-   Jouis, petite chienne, vas y…

Je ne me le fis pas dire deux fois et un orgasme traversa mon corps tandis que mon Maître se vidait en moi à gros jets bouillonnants.


Je me reposai contre lui pour éviter de m’écrouler, et ses bras s’enroulèrent autour de mon ventre, sa bouche se posèrent dans mon cou avec une infinie douceur.

-   Ca va ? murmura t’il a mon oreille.

-   Oui, répondis je en fermant les yeux.

Il me câlina un moment, me berçant aux creux de ses bras, puis s’écarta de moi et se rajusta tandis que je m’essuyais et me rhabillais puis nous passâmes a table. Maître Eric tira une chaise et je vis avec surprise un gros coussin moelleux. Je lui souris de reconnaissance et pris place.

Lorsqu’Ambre entra avec les plats, je compris qu’elle avait tout entendu au regard qu’elle me lança furtivement. Un regard aussi noir que celui qu’elle avait quand elle était venue me chercher, dans lequel se mélangeait colère, jalousie et amertume. Le reste du repas, elle m’ignora royalement. Je n’en fus pas surprise ! A peine arrivée, j’accaparais totalement le Maître. A cause de moi elle avait reçu une correction cuisante et humiliante devant moi et maintenant elle assistait en tant que serveuse au repas que je partageais avec son maître… Avec notre maître. Elle avait toutes les raisons du monde de m’en vouloir. Je me rappelais ce que m’avais dit un jour Linda… « En général, les soumises sont très exclusives, elle n’aiment pas voir leur Maître s’occuper d’autres femmes, sauf si c’est occasionnel… » C’était cela! voilà, le problème :  je n’étais pas une soumise occasionnelle comme celles qu’elle avait du voir ici, mais la seconde soumise permanente de Maître Eric et elle avait du mal a accepter ça !

Je ressentis un élan de compassion a son endroit. Comment aurai je réagis si j’avais été à sa place ? aurais je été si possessive ?

Maître Eric me tira brusquement de mes pensées par une question et le repas se poursuivit. Tout était délicieux et mon Maître se conduisit d’une façon parfaite, comme si j’étais une personne importante et non sa soumise, sa chienne, sa chose. J’étais complètement sous le charme.

Le reste de la journée se passa de la même manière, j’étais sur un petit nuage, je ne ressentais plus aucune douleur de la punition que j’avais reçu. L’important pour moi était d’éviter de décevoir mon Maître.

J’aidais Ambre aux travaux ménagers, ce qui ne me dérangeait pas, mais a partir de 15 heures, j’avais quartier libre.

Mais un jour où Maître Eric était absent, un accident eu lieu. Le cuisinier n’était pas loin, et Ambre et moi vidions le lave vaisselle, lorsqu’au moment j’allais prendre la pile de vaisselle qu’elle me tendait, elle la laissa tomber au sol. Les assiettes se fracassèrent sur le carrelage dans un vacarme épouvantable.

-   Ce n’est pas possible d’être si maladroite, Offerte! lança Ambre, plus fort qu’il n’en était nécessaire.

Son regard brillait d’une lueur de satisfaction intense. Je n’eus pas le temps de protester.

-   Qu’est ce qu’il s’est passé ici ? Oh ce n’est pas vrai ! Chaque assiette valait plus que ce que tu ne pourras jamais gagner dans toute ta vie! Et en plus de valoir une véritable petite fortune, elles avaient également énormément de valeur sentimental pour le chef ! hurla le cuisinier, rouge de fureur

-   Mais ça n’est pas moi qui…

-   Non, bien sur ! c’est Ambre, qui est la depuis des années et qui n’a jamais cassé quoi que ça soit ! si tu n’as aucun respect pour les affaires d’autrui, c’est ton problème, mais ne mets pas tes erreurs sur le dos des autres ! Crois moi, tu vas amèrement regretter ce que tu as fait, surtout quand il saura que tu soutiens que tu n’as rien fait. Tu vas t’en rappeler longtemps, crois moi. Maintenant dégage d’ici, avant de briser autre chose !

Mon cœur battait a tout rompre. Je n’avais rien fait, mais comment le prouver ?

Je passais l’après midi a trembler, sursautant a chaque porte qui claquait. J’étais littéralement morte de peur. Et soudain, en fin de soirée, des pas rapides et lourds retentirent dans le couloir et la porte de ma cellule s’ouvrit avec fracas, allant cogner violemment contre le mur. Je bondis de mon matelas et reculais jusqu’à buter contre le mur.

-   Je n’ai rien fait. Ce n’est pas moi !

Sans répondre, Maître Eric me saisit le poignet, avec une telle force que les larmes me montèrent aux yeux immédiatement.

-   Non ! laissez moi ! je vous jure que je n’ai rien fait ! NON !

Je me mis à ruer, à hurler, je me débattis comme une diablesse pour échapper à cette correction que je ne méritais pas. Il me gifla si fort que j’en fus a moitié assommée. Je me laissais donc traîner jusqu’à la salle de torture. Il n’avait toujours pas prononcé le moindre mot, ses yeux lançaient des éclairs menaçants. Ce n’était plus un jeu. Après m’avoir attachée les poignets, il me bâillonna à l’aide d’un foulard qu’il serra le plus fort possible. Puis il arracha littéralement mes vêtements. Dans sa hâte, il me griffa profondément le torse.

-   Ambre ! viens ici immédiatement.

Elle apparut instantanément sur le seuil de la porte, puis s’avança, tête baissée.

-   Donne moi le paddle. Dépêche toi, je ne suis vraiment pas d’humeur !

Elle s’empressa d’obéir. Lorsqu’elle se saisit de la planchette de cuir, mes yeux s’agrandirent. Je recommençais a me débattre, mais les liens me retenaient prisonnières et lorsque le premier coup s’abattit sur mes fesses, je cru voir des étoiles. Un hurlement s’échappa de ma poitrine, assourdis par le bâillon. Mes mains s’agrippèrent aux chaînes qui maintenaient mes poignets et je tirais dessus a chaque nouveau coup. Un léger sourire flottait sur les lèvres de Ambre. Elle savait ce que j’allais endurer, et devait se dire que je n’en supporterai que la moitié et que sitôt la punition terminée, je quitterai la maison et cesserai ma relation avec Maître Eric.

Eh bien elle se trompait. Elle ne savait pas qui j’étais. Je me redressai, fièrement, relevai la tête et lui envoyai un regard plein de détermination. Son sourire se figea sur son visage. Je supporterai la punition et un jour ou l’autre, la roue tournerai. Un jour ou l’autre, Maître Eric saurait que j’étais innocente.

Le Maître se méprit sur ma réaction, qu’il prit pour du mépris, et il augmenta la cadence et la force de ses coups de paddle. Je criais toujours de douleur, mais je ne quittais plus le regard d’Ambre, qui finit par baisser le sien.

-   Est ce que c’est toi qui à fait tomber ma vaisselle ?

Je secouai la tête. Il aurait été tellement simple de dire oui ! je l’aurais sûrement fait si Ambre avait été mon amie et si ça n’avait été qu’un simple accident. Mais là…

Visiblement il ne fut pas satisfait de la réponse. Il cingla tout mon dos avec son fouet, puis mes cuisses avec sa cravache, en reposant régulièrement sa question. Je le sentais perdre peu a peu son assurance devant mon entêtement. Quant à Ambre, qui ne pensait pas que je résisterai autant, elle semblait ne plus savoir ou se mettre.


Enfin, Maître Eric me détacha et me ramena à ma cellule. Une dernière fois il me posa la question, et une fois de plus je répondis non. Il me regarda longuement. Je luttais pour rester debout, mais je soutins son regard sans sourciller.

- Je ne tolère pas le mensonge. Tu as fait une erreur, passe encore mais que tu te permettes de mentir avec un tel aplomb, de rester sur tes positions… je n’ai encore jamais vu ça. Puisque c’est ainsi, tu passeras trois jours enfermée ici. Ambre ne t’apportera que de l’eau et aura interdiction formelle de te parler. Profites en pour réfléchir à ton attitude qui est inadmissible !

Et lorsque la porte se referma, j’eus juste le temps d’aller à mon matelas avant de m’effondrer. Une clef tourna dans la serrure et les larmes montèrent enfin à mes yeux. Je ne supportais pas de savoir que mon Maître était déçu de moi, même si j’étais innocente. Une vague de haine déferla sur moi à l’encontre de Ambre, mais je tentais de la chasser : si le Maître venait à s’en rendre compte…

Je passais deux jours entiers sans la moindre visite que celle d’Ambre qui ouvrait à peine la porte de quelques centimètres, posait un pot d’eau par terre et refermait la porte a clef avant que je n’ai le temps de lui parler. Puis le troisième jour ce fut Linda qui entra dans ma cellule. Elle tenta de me faire parler mais je restai muette comme une tombe et elle finit par laisser tomber.

Le lendemain matin ma porte était déverrouillée et je repris mes activités quotidiennes. Mais Ambre, décidée a me faire quitter la maison au plus vite et a réintégrer son rôle de soumise principale, prit un malin plaisir a saboter mon travail. Ainsi, pendant que j’étais occupée à faire autre chose, elle brûla une de ses chemises du Maître avec le fer a repasser et en javellisa une autre, puis les plia bien proprement et les rajouta a la pile qui devait être amenée à sa chambre. Elle fit tomber une bouteille d’encre sur le tapis de son bureau le jour où c’était à moi d’y passer l’aspirateur. Elle ouvrit grand la fenêtre de sa chambre un jour d’orage… j’avais envie de lui bondir dessus, à chaque fois que je la croisais dans les couloirs ou dans une pièce, malheureusement Maître Eric n’était jamais bien loin et elle avait toujours les yeux baissés pour éviter les miens.

Et un jour ou je remplaçais le chef malade et ou j’avais entièrement préparé un repas pour le déjeuner de Maître Eric, qui avait invité plusieurs de ses collègues de travail, elle trouva encore moyen de m’attirer des ennuis.

Lorsqu’il entra dans la cuisine, il paraissait parfaitement calme et sur de lui. Mais ses yeux trahissaient la rage qui l’habitait. Avant même d’avoir le temps de lui demander ce qu’il se passait, il agrippa mes cheveux et les tordit violemment en arrière. Je poussais un cri de douleur et de stupeur.


Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 18:45

J’avais à peine fais une dizaine de mètre que le Maître me rattrapa d’une poigne de fer et me ramena jusqu’à la pièce. Je pleurais maintenant à chaudes larmes, me débattant en poussant des cris perçant pour échapper à ce qui m’attendait. Cependant, les poignets une fois solidement attachée à deux gros anneaux de fer qui pendaient du plafond, je ressentis au fond de moi poindre une drôle d’excitation et je devins brusquement immobile, le souffle court et les joues baignées de larmes. Il retira ma tunique sans un mot, mais ses gestes, son regard, son air, tout m’indiquait qu’il était encore plus furieux qu’avant. Il fit un geste de la tête qu’Ambre comprit tout de suite. Elle posa juste devant moi un tabouret haut, et le Maître vint s’y asseoir.

Il m’attrapa d’un coup et me bascula contre lui. La position était on ne peut plus inconfortable : bras tendus en arrière, les pieds ne touchant plus le sol. Je reçus alors la pire fessée de toute ma vie. Pas très forte, certes, mais donnée très rapidement, toujours donnée au même endroit, de tel sorte qu’au bout d’à peine dix coups, mes fesses et le haut de mes cuisses étaient déjà très douloureuses. Jugeant mes cris et mes pleurs trop bruyants, il me bâillonna et recommença sa punition. Enfin il cessa de frapper.

-   Recommence une seule fois et ça sera encore pire !

Ambre était restée dans un coin de la pièce, assistant à mon châtiment sans le moindre sentiment de compassion. Elle avait sûrement du subir pire que moi !


Devant moi se trouvait une table longue ou étaient posé dessus un fouet a gros manche et longue lanière de corde, un martinet, une cravache, une cane et un autre instrument que je ne connaissais pas, une sorte de tapette extrêmement plat, en cuir à première vue. A coté, plusieurs sortes de pinces à seins ou à lèvres, ornées ou non de poids plus ou moins gros et toute une batterie de plugs et de rosebuds, de godes et de vibros de toute tailles et de toutes formes.

Le Maître se saisit de la cravache et se tourna vers moi.

-   je suis extrêmement déçu par ton attitude. Je pensais que tu avais confiance en moi, suffisamment confiance en moi. Visiblement je me suis trompé.

Je voulu parler, m’expliquer mais le bâillon que le Maître m’avait mis m’empêchais de m’exprimer. Sur un geste du Maître, Ambre vint retirer le bâillon.

-   Que voulais tu dire ?

-   J’ai confiance en vous, seulement… j’ai eu peur. Je vous demande pardon.

-   Je vais bien m’amuser avec toi, je sens, rétorqua t’il.

Il s’approcha lentement de moi, fit glisser la cravache entre mes jambes faiblement ouvertes et commença à en fouetter légèrement l’intérieur.

-   Ecarte les cuisses… plus que ça… allez, obéis, sale chienne !

Le mot claqua, comme un coup de fouet qui se serait abattu sans prévenir en travers de mon dos. Sa chienne, sa soumise, sa putain, voilà ce que j’étais. Je n’avais plus d’identité propre, je lui appartenais désormais, cœur et âme.

La petite lanière de la cravache vint gifler la pointe nue de mes seins, sèchement, puis redescendit pour se glisser insidieusement entre mes lèvres intimes. Elle en ressortit luisante.

-   Tu mouilles ?

Il glissa sans ménagement deux doigts en moi et pu constater l’état de mon intimité.

-   Qui t’as dit de mouiller ? lança t’il en assenant un vigoureux coup de cravache sur mes fesses déjà si sensibles.

Je ne pus que baisser la tête, mais il en avait décidé autrement. Il agrippa ma tresse et tira d’un coup aussi fort qu’il le pu. Un cri m’échappa.

-   Est ce que je t’ai donné la permission de mouiller, espèce de salope ?

-   N… non…

Un nouveau coup de cravache s’abattit sur ma croupe.

-   Non qui ?

-   Non Maître…

-   Alors pourquoi tu le fais ?

J’eus le malheur de le regarder dans les yeux. Instantanément il lâcha mes cheveux et me gifla si fort que ma tête partit sur le coté.

-   Baisse les yeux !

Sa voix était étrangement calme, il avait un aplomb extraordinaire. Il était vraiment maître de lui, sachant exactement quoi faire à chaque cas de figure qui se présentait à lui.

-   Une chienne comme toi ne regarde jamais son Maître dans les yeux, c’est clair ? Tu n’es pas digne de le faire.

-   Oui Maître.

-   C’est bien, tu apprends vite.

Il recommença à fouetter mes seins du bout de sa cravache, puis il passa derrière moi et fit glisser le manche de cuir entre mes mâchoires.

-   Lèche !

J’obéis, j’ouvris la bouche et ma langue vint caresser le cuir de l’instrument tout comme elle le ferai avec un sexe. Mon excitation prit de l’ampleur à cette pensée et un petit gémissement m’échappa. Les doigts du Maître s’insinuèrent en moi et trouvèrent mon point G qu’il commença a maltraiter. Je poussais des cris de plus en plus forts.

-   Ca te plait ?

-   Oui… oh oui Maître.

-   Tu veux que je continue ?

-   Oui, Maître, s’il vous plait.

-   Très bien, sauf que je t’interdis de jouir. Si jamais tu désobéis, tu auras droit aux pinces. Tu ne jouiras que lorsque je te l’aurais dis. C’est clair ?

Ce disant, il exerça une forte pression sur mon point sensible et sans plus me retenir, je lâchais un long « oui » de plaisir.

-   Ambre ! à genoux et lèche là !

Le mélange des deux caresses me transporta au delà de ce que j’avais déjà connu. Lorsque le Maître glissa un doigt dans mon petit œillet je cru que j’allais jouir séance tenante, mais je me retins. Ambre leva alors un bras et saisis la pointe de mes seins, qu’elle caressa d’abord doucement puis de plus en plus fort. Complètement soumise à ces quatre mains qui me donnaient du plaisir, je me laissais emporter par mes sensations, tout en contrôlant la venue de mon orgasme.

-   Tu as vu ? tous les deux juste pour toi, juste pour ton plaisir.

-   Oui. Merci Maître, répondis je en haletant sous leurs caresses.

La langue d’Ambre était agile, bien plus agile que celles de la plupart des hommes que j’avais rencontrés. Mon corps se cambrait pour mieux m’offrir

 Un deuxième doigt se fondit en moi et cette fois je ne pus me retenir et je me mordis la lèvre pour ne pas montrer mon plaisir. Mais en homme expérimenté, le Maître s’en était rendu compte, sûrement aux contractions de mon vagin pendant l’orgasme.

-   Décidément, tu n’en fais qu’à ta tête, murmura t’il. Je t’avais dis de ne pas jouir.

-   Mais…

-   Il n’y a pas de mais ! Je t’avais ordonné de ne pas jouir tant que je ne te l’aurais pas permis. Et qu’est ce que tu as fais.

-   Vous avez tout fait pour que je jouisse. Vous êtes injuste !

J’aurais voulu rattraper les mots que je venais de lancer. Ils étaient sortis tous seuls, mais je sentis que j’allais me mordre les doigts d’avoir prononcer cette dernière phrase que je regrettais.

-   C’est injuste ? oui peut être, mais tu dois m’obéir. Tu es ma chienne, ma salope, ma soumise, mon objet sexuel, mes trous à jouir… 20 coups de martinets !

-   Quoi ? mais vous avez dit…

-   Dix de plus parce que tu continues à l’ouvrir ! voilà ce que ça donne quand on veut faire plaisir ! ça se croit tout permis ! mais ça ne va pas se passer comme ça. Ambre, pose lui les pinces, les simples.

-   Ou, Maître ?

-   Sur les seins, espèce d’idiote !

-   Oui Maître.

Mes pointes étant déjà dressées, Ambre n’eut aucun problème à les clipser solidement et je hurlais a chaque pose, puis elle recula jusqu’à l’autre bout de la pièce. Le maître se saisit du martinet, aux longues lanières de cuirs, fines et acérées, et me caressa le corps avec celles ci, comme pour m’en faire sentir la consistance. Puis il passa derrière moi et je commençai a trembler. Plusieurs fois j’entendais les lanières siffler.

-   Cambre toi.

J’obéis.

-   Encore ! recule, penche toi en avant, allez ! mais dépêche toi, je n’ai pas que ça à faire !

Quand le Maître jugea ma posture satisfaisante, il assena une claque sur mes fesses. A nouveau les lanières sifflèrent dans les airs, sans que rien ne se passe. Il jouait avec mes nerfs et je sentis la sueur couler le long de mon dos. Un nouveau sifflement retentit et cette fois les lanières de cuir s’abattirent sur mes fesses, et leurs morsures me donnèrent l’impression d’avoir été piquée par cents abeilles. Je n’eus que le temps de reprendre ma respiration que déjà un nouveau coup me faisait gémir. Au fur et à mesure de ma punition, je me tordais de douleur, pleurais, suppliais, implorais, promettais. J’avais tellement mal que j’en oubliai les pinces qui meurtrissaient mes seins. il n’avait aucune pitié et continuait de plus belle, marquant mes fesses de marques plus ou moins rouges. Mes cris retentissaient, je ne savais pas ou j’en étais. 10 ? 15 ? Non je n’en étais qu’à 12.

Au quinzième coup, il ordonna à Ambre d’ôter les pinces de mes seins et de les placer sur mes lèvres intimes, puis il se remit à l’ouvrage. J’étais tellement épuisée que mes cris s’étaient transformés en gémissements sourds, je ne sentais presque plus les coups, mon corps était comme anesthésié. Enfin le trentième coup de martinet cingla mes fesses et le Maître décida que ma première journée était terminée. Il fit sauter les pinces de mes lèvres a l’aide de sa cravache, puis me détacha. Mes forces m’avaient abandonnée depuis longtemps et je m’écroulai sur le sol. Le maître me prit alors dans ses bras et me ramena dans ma chambre.

-   Je suis fier de toi.

Sa bouche déposa des baisers sur tout mon visage, il lécha lentement mes larmes, picora mes yeux, et lorsque sa bouche se posa enfin sur la mienne, je gémis de plaisir. Sa main s’égara entre mes cuisses, et la honte m’envahit lorsque je compris que mon sexe était trempé.

Je n’arrivai pas à admettre que cette punition si douloureuse m’ait excitée à ce point. Le Maître se mépris sur mon trouble.

-   Les punitions font partie de ton éducation, tu dois le comprendre. Je te l’ai déjà dit. maintenant repose toi ! Ambre viendra t’amener ton repas à midi et ensuite tu nous rejoindras.

Il quitta la pièce, me laissant seule de longues heures jusqu’au retour d’Ambre qui entra… les mains vides. Cette fois, elle ne garda pas la tête baissée, mais me regarda droit dans les yeux. Un regard noir, qui me fit frissonner. Elle me jeta à la figure la tunique que j’avais revêtu un peu plus tôt.

- Habille toi. Le Maître a changé d’avis, il veut que tu déjeunes avec lui.

Je sentis un mélange d’envie et de colère dans sa voix.

-   Que je déjeunes avec lui ?

-   Oui ! tu es sourde ou quoi ? me regimba t’elle. Allez, grouille !

Comme elle avait changé depuis ce matin ! Etait elle jalouse ? Pour ne pas m’attirer de nouveau ses foudres je me hâtais de revêtir la robe blanche, remis un peu d’ordre dans ma coiffure et la suivis à travers un nouveau dédale de couloirs et d’escaliers. Combien de temps allait il me falloir pour me sentir comme chez moi, ici et ne plus avoir peur de me perdre a chaque tournant ?

Nous nous retrouvâmes dans le grand hall d’entrée et d’un geste Ambre me désigna la porte de gauche.

-         Dépêche toi !

Tremblante, je m’approchais de la porte et frappais trois coups timides.

-         Entre.

Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 18:43

La pièce ou on m’avait reléguée était minuscule, faiblement éclairée par une minuscule fenêtre. Un matelas déchiré mais propre était posé par terre. Le sol, d’un vieux linoléum vert se fendillait par endroit et la mince couche de peinture qui recouvrait les murs et le plafond se craquelait de toute part. a part la paillasse qui me servait de lit, le réduit ne possédait aucun autre meuble, pas même une chaise ou un tabouret.

Cela faisait presque deux jours que j’étais enfermée dans cette chambre, et personne, à part une femme magnifique qui m’apportait mes repas, ne venait me voir. Elle avait un corps superbe et de longs cheveux bruns, toujours coiffés en une épaisse tresse qui lui descendait jusqu’aux reins mais ses yeux étaient baissés en permanence, comme si elle n’avait pas le droit de me regarder. Je n’ai jamais entendu le son de sa voix, elle devait sûrement avoir l’interdiction de m’adresser la parole. Ce devait être la soumise attitrée de mon nouveau Maître, Eric.

 

Eric m’avait été présenté par ma meilleure amie, lors de la soirée que nous avions organisée pour fêter notre réussite aux examens. Cela faisait quelques temps que le domaine du sado-masochisme m’attirait plus ou moins et Linda m’avait alors parlé d’Eric, qui était un adepte du SM et proposé de lui parler de moi. Elle me l’avait chaudement recommandé.

« Crois moi je le connais depuis longtemps et il est franchement épatant. J’ai eu l’occasion une ou deux fois d’assister a des séances et franchement, je n’ai rien a en redire. Tout est fait dans le respect. Je lui ai parlé de toi, de tes attentes, de tes craintes et il serait enchanté de faire connaissance avec toi. Crois moi, pour une première fois, il est idéal. Et tu me connais je ne te jetterai pas entre les mains de n’importe qui…

j’avais alors fais la connaissance d’Eric, qui s’était révélé en tout point fidèle à l’image que m’en avais donné Linda. Charmant, attentif, drôle, inventif. J’avais l’impression d’être une autre femme avec lui.

Nous avions énormément parlé, il avait même pris des notes afin de préparer la meilleure des initiations pour moi. Il savait que ne voulais ni poids ni cire, ni dilatation extrême et encore moins subir de pratiques comme le scato ou l’uro.

J’étais plutôt exigeante, mais Eric l’avait comprit tout à fait. Il m’avait apprit qu’il avait une soumise et que parfois elle se joignait à lui et m’avait demandé si cela me dérangeait.

« Non », répondis je.

- Et qu’elle s’occupe de toi ? 

- Non plus. Vous serez là ? 

- Peut être… Je ne sais pas. De tout façon, si je ne suis pas présent, je ne serai pas loin. Tu peux avoir confiance en elle, de toute façon, elle ne fera que ce que je lui dirais. 

- Très bien 

-   Une dernière chose. Je veux que tu ai une confiance totale en moi. Sinon ça ne pourra jamais marcher et aucun de nous ne retirera le moindre plaisir. Je serai dur, dans mes intentions, mes gestes, mes paroles, je serai intransigeant même si tu es novice, car je veux que tu sois une soumise irréprochable mais jamais, tu m’entends, jamais tu ne devras douter de moi. Tu m’as bien compris ?

-   Oui.

-   Tu acceptes les conditions ?

-   Oui.

-   Très bien.

 

Ce sujet fut clos entre nous. Nous avons appris à mieux nous connaître, il m’avait fait découvrir des endroits de la ville que je ne connaissais pas, bien que j’y sois née et que j’y ai vécu près de 21 ans. Eric était vraiment un homme merveilleux, et lorsque, par un bel après midi de juillet, il m’avait fait l’amour de la façon la plus simple, la plus belle, la plus envoûtante que j’ai jamais connue, j’avais alors compris que j’étais prête à être entièrement à lui comme il le désirait.

Il m’avait amené alors chez lui, mais a peine la porte refermée j’avais compris que le jeu venait de commencer.

Il habitait une immense maison, plus du style manoir. Je m’étais retrouvée dans un grand hall. Un immense escalier montait à l’étage. A gauche, une porte de bois massif à poignée finement ciselée et dorée, à droite une double porte menant à un salon richement meublé.

-   Pour aujourd’hui, on passe par devant. Je te ferai visiter la maison et t’amènerai a ta chambre, m’avait il lancé d’une voix dure. Mais à partir de demain, si jamais tu sors, tu auras obligation de passer par la porte de derrière. Seule les personnes importantes passent par la porte de devant.

Son regard aussi avait changé et il me fut impossible de le soutenir. Je n’étais plus en face de mon amant, mais de mon Maître.

Comme il l’avait dit, il m’avais fait faire le tour de la maison, m’avait présenté le personnel, puis m’avait amené à ma chambre.

-   Déshabille toi, m’avait il ordonné. Et a partir de maintenant, tu t’appelleras Offerte, termina t’il d’un ton sans réplique avant de refermer la porte à clef.

Il n’était pas revenu et avait juste envoyer sa soumise pour s’occuper de moi.

Le lendemain de mon arrivée, elle était entrée, portant un pot de plastique sur plateau, ainsi qu’un bâtonnet plat de bois et m’avait soigneusement épilé tout le corps a la cire froide. J’avais relativement bien supporté la douleur des aisselles et des jambes, mais lorsqu’elle était passé a mon sexe, j’avais poussé de véritables hurlements de supplications et m’étais débattue, à tel point qu’elle avait du appeler quelqu’un pour me tenir les poignets. Elle même, assise sur mes cuisses pour les empêcher de bouger, avait terminé sa besogne sans se troubler et sans un regard, elle avait quitté la pièce, me laissant sanglotante sur le matelas, les lèvres et le pubis écarlates et brûlants. Elle n’avait pas prononcé un seul mot.

Elle était revenue un peu plus tard pour m’amener à manger, puis le lendemain. Cela faisait deux jours que j’étais là et je commençait vraiment à trouver le temps long. Surtout que je ne savais pas trop ce qui m’attendais…

 

 

Lorsqu’elle entra, elle ne portait qu’une simple tunique blanche, coupée jusqu’en haut des cuisses. D’un geste, elle me dit signe de la suivre et m’amena à une salle de bain, dont la baignoire était remplie.

-   Le Maître veut que tu te laves, dit elle, me faisant ainsi connaître le timbre de sa voix, doux et mélodieux. C’est Le jour. Dépêche toi, Il déteste attendre. Et fais cela comme il faut. Il y aura une inspection en règle, et si jamais il voit quoique ce soit, je serai punie pour ne pas avoir fait mon travail comme il faut.

Elle quitta la salle de bain avant d’avoir pu dire quoique ce soit. Je m’immergeais dans mon bain avec un soupir de bien être, mais trop vite à mon goût, un coup fut frappé à la porte et la fille entra.

-   Dépêche toi, s’écria t’elle avec panique. Il faut encore que je te coiffe.

Je sortis alors de la baignoire, me séchai en un temps record et revêtis la robe, semblable à la sienne. Je ne voulais surtout pas lui amener de problèmes.

Elle mettait la dernière touche à ma coiffure, une savante tresse africaine lorsque la porte s’ouvrit avec fracas et Eric apparut. Aussitôt, la fille baissa la tête et les yeux, les mains sur les cuisses, et impressionnée, je fis pareil.

Comme elle l’avait prédit, le Maître fit soigneusement l’inspection de mon corps. Il releva brusquement ma tunique et glissa sa main entre mes cuisses pour voir si j’étais suffisamment lisse. La sensibilité extrême de mon sexe due à la douleur me fit pousser un petit gémissement et serrer instinctivement les cuisses et le Maître retira sa main. Il recula de quelques pas, les yeux brillants de fureur.

-   Ambre !

-   Oui, Maître ?

-   Avance.

Ambre obéis en tremblant, la tête toujours baissée.

-   Qu’est ce que je t’avais demandé ?

-   De la préparer, Maître, murmura t’elle d’une voix peu assurée.

-   Tu avais l’ordre de la raser, pas de l’épiler !

-   Je pensais que…

-   Tu n’as rien à penser, salope ! Je ne te demande pas de penser, mais d’obéir ! hurla le Maître. Penche toi au dessus de la baignoire.

Ambre obéis sans répondre, posa les mains contre les carreaux du mur et mon cœur bondit. Qu’allait il lui faire ?

Il portait autour de la taille une fine ceinture de cuir qu’il détacha et retira des passants de son pantalon. D’un geste brusque, il releva la tunique et leva le bras. Il y alla sans la moindre douceur. Le premier coup s’abattit durement sur ses fesses, mais elle ne broncha pas.

-   Compte !

-   Un.

Un second coup, aussi fort que le premier tomba et les doigts de Ambre se crispèrent sur le mur, mais encore une fois elle ne dit rien.

-   Deux

Les larmes me montèrent aux yeux et je sursautais au troisième coup. Au quatrième, je détournais la tête, le cœur battant violemment dans ma poitrine.

Ambre poussa un petit gémissement au sixième coup, un sanglot au huitième et un cri au neuvième et dixième.


Enfin il remit sa ceinture et Ambre se redressa.

-   Merci Maître

Merci ? De quoi ? De l’avoir fouetté comme ça ?

Le Maître du lire mon étonnement sur mon visage.

-   Règle numéro un, toujours remercier son Maître après une punition. C’est un honneur qu’il prenne de son temps pour s’occuper ainsi de sa soumise. Et ça permet à celle ci de se perfectionner et de faire des progrès. Maintenant, suis moi.

Il quitta la salle de bain et nous le suivîmes, traversant immenses pièces et longs couloirs plus ou moins obscurs jusqu’à une pièce au fond d’un étroit corridor. Le Maître ouvrit la porte et le décor devant moi fit monter ma panique au plus haut point, une panique irrépressible qui me fit fuir.

Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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Dimanche 11 juin 7 11 /06 /Juin 22:34

-   Offerte.

Agenouillée aux pieds de mon Maître, j’ai l’autorisation de regarder un film avec lui. A mon nom je me redresse et le regarde. Il n’a pas les yeux sur l’écran, mais perdus dans le flou. Son coude est appuyé sur le bras du fauteuil, ses doigts frottent son menton dans une attitude pensive.

-   Oui, Maître ?

-   Comment trouves tu ton attitude de ce début de semaine ?

Malgré son ton calme, mon cœur fait un gros boum. Je comprend tout de suite de quoi il parle.

-   Elle n’est pas très bonne, Maître. Je me suis permise de dire et de faire des choses…

-   Des choses ? Continues.

Son regard est toujours flou. Sans m’en rendre compte je frotte ma main contre ma cuisse nue.

-   Arrête avec ta main. Réponds moi ! quelles choses as tu faites ?

-   Des choses que je n’aurais pas du, Maître. Je me suis montrée très libre envers vous, devant d’autres personne.

-   As tu le droit de faire cela ?

-   Non, Maître, répondis je, la voix tremblante, en baissant la tête. Je vous demande pardon, mon Maître.

-   Ecoute, Offerte. Je sais que tu ne voulais pas mal faire. Tu voulais juste me taquiner gentiment, et étant donné que ton geste n’avait pas mauvais fond, je ne te punirais pas. Mais ton attitude n’en est pas moins intolérable et il va falloir y remédier. Tu sais ce que ça veut dire, n’est ce pas ?

-   Oui… Maître, énonçais je avec difficulté.

-    Très bien. File au manoir. Lorsque je viendrais t’y rejoindre, je veux t’y trouver, le dos creusé, les reins cambrés, le cul offert, tenant les chaînes qui serviront à t’attacher.

-   Bien Maître.

Le manoir consistait en la salle de dressage de mon Maître. Une pièce ou j’entrais toujours avec crainte et excitation en même temps. Sur la table de vieux bois, il y avait seulement la cravache. Je blêmis a la pensée de cet instrument si cruel et douloureux, imaginant la correction que mon Maître allait me donner. Tremblante, je me dirigeais vers les chaînes qui pendaient de la voûte, terminée par deux gros bracelets de cuir.

Je me mets alors dans la position ordonnée et l’attente commence…

 

Je connais la différence entre une punition et une correction de dressage,ce que je vais subir ce soir. La punition est beaucoup plus dure, plus sévère et ma douleur et mon désarroi sont d’autant plus grands que je sais que mon Maître est furieux et déçu par moi. Là par contre il s’agit de remettre les choses au clair : après avoir été en quelque sorte compagnons de jeux durant quelques paroles, il nous faut maintenant reprendre nos places respectives. Lui celle de Seigneur et Maître, et moi celle de chienne et de soumise.

J’attend un long moment, je commence a avoir mal dans les bras et les épaules mais je ne bouge pas. Enfin les pas retentissent, la porte claque. Je ne bouge toujours pas. Tête baissée, les yeux fermés, j’attend. J’entend la porte de la vieille armoire grincer, puis un bandeau est posé sur mes yeux. Mes poignets sont encerclés par les bracelets de cuir. Une main claque sur mes fesses tendues. Mon Maître n’a pas encore prononcé un seul mot. Un léger bruissement se fait entendre lorsqu’il prend la cravache sur la table, puis ses pas retentissent de nouveau sur la pierre du sol et passe dans mon dos. L’instrument siffle dans les airs, mais rien de se passe. Ma respiration s’accélère. Mon dos se couvre de sueur, une sueur d’angoisse. J’ai peur.

La lanière de la cravache caresse doucement mes épaules, mes omoplates, le long de ma colonne vertébrale, puis une série de petits coups, très rapides échauffent mes fesses. Au bout d’un moment, je commence à m’agiter, mal a l’aise. La cravache siffle alors et cingle douloureusement ma croupe. Un cri s’échappe de ma poitrine.

-   Arrête de bouger !

Le ton est sec, dur, glacial.

-   Pardon, Maître.

-   Compte ! et fais le bien. Si jamais tu fais une erreur, on recommence depuis le début, c’est clair ?

-   Oui, Maître. Un.

Un second coup s’abat en travers de mes fesses, moins fort que le premier.

« deux »

Un nouveau sifflement retenti, un troisième coup, sur le haut des cuisses me fait crier.

« trois »

Une dizaine de coup tombèrent, puis mon Maître cessa de frapper. Il caressa délicatement ma croupe sûrement rayée et rougies par la cravache, puis glisse sa main entre mes cuisses. Bien entendu, malgré la douleur, mon sexe est trempé. Soudain ma bouche est forcée, ses doigts recouverts de ma mouille s’essuient sur ma langue. De nouveau elle glisse entre mes cuisses écartées et deux doigts entrent sans ménagement en moi et commencent à s’agiter et à aller et venir, me faisant mouiller de plus belle et pousser des gémissements de plaisir.

-   Quand tu seras prête à jouir, dis le moi, ordonne mon Maître.

-   Oui Maître.

Très rapidement, trop à mon goût je sentis l’orgasme poindre.

-   Ca vient, Maître.

Aussitôt il retira sèchement ses doigts de mon vagin. Il s’essuya contre mon ventre, puis repassa derrière moi. A nouveau le terrible sifflement reprit.

-   Combien ?

Panique ! Ou en étions nous ?

a toute vitesse je tentais de calculer.

« 12… ? » murmurais je d’une voix incertaine.

« 12 ? Non ! On recommence ! »

 

 

je retiens un gémissement. Les larmes coulent sur mon visage, et un cri s’échappe une nouvelle fois et roule sous la voûte lorsque la cravache s’abat sur mes chairs si sensibles.

« un »

je me tortille, tente vainement d’échapper à ma torture. Je pleure maintenant à chaude larmes, à la fois de douleur et de honte de ressentir malgré tout plaisir et désir. Mais mon Maître est intraitable, et neuf nouveaux coups tombent. Puis il caresse de nouveau mes fesses.

-   C’est bien ma soumise. Voilà, calme toi, c’est fini. Tu as enduré ta séance avec courage, je suis fier de toi.

Il me détache ; mes jambes ne me portent plus et je glisse au sol. Alors il me suit, me prend dans ses bras et caresse mes cheveux en me murmurant de me calmer.

-   ce que tu as fait méritait que je remette les pendules à l’heure, tu le comprends n’est ce pas ? j’apprécie que tu t’amuses, mais il y a des limites a ne pas dépasser. Maintenant tu le sais.

-   Oui Maître.

-   C’est bien, ma soumise.

Ce disant, sa main glisse de nouveau entre mes cuisses, et toujours en me tenant contre lui, il commence a titiller mon clitoris du bout de son doigt. Bientôt la douleur cuisante de mes fesses s’estompe pour faire place au plaisir que me procure la main habile de mon Maître. Et cette fois lorsque l’orgasme arriva au lieu de retirer sa main, il l’agita encore plus fort et me serra davantage contre lui quand je jouis dans un long cri de plaisir…
Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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Dimanche 11 juin 7 11 /06 /Juin 22:31

-    Offerte, me demanda mon Maître quelques instant après son retour, tu sais quel jour nous sommes?

-    Oui, Maître, nous sommes vendredi.

-    N'as-tu rien à me donner?

Je blêmis et me mis à trembler. Mon carnet de punitions! Mon Maître avait été absent toute la semaine, pour un déplacement, et m'avait demandé avant de partir de rédiger chaque soir mes erreurs de la journée et j'avais complètement oublié! Je n'avais rempli que les deux premiers jours. Il avait eu confiance en moi et je L'avais trahis. Ma punition allait être terrible.

-    Alors? Qu'est ce que tu attends? Va me le chercher!

-    Oui, Maître.

J'allais à ma chambre et me saisis du cahier, en retenant les larmes de terreur qui inondaient mes yeux. Tête basse, je le lui tendis d'une main tremblante, mais Il frappa durement ma main et le cahier valsa au sol.

-    Est ce ainsi que je t'ai appris à me donner ce que je demandais, sale putain?

-    Non… Maître.

-    Ramasse le et donne le moi comme je te l'ai appris!

Je ramassai le cahier, m'agenouillai devant Lui les bras levés au dessus de ma tête, des deux mains, je le Lui offris.

Il le prit d'un geste brusque, l'ouvrit, le feuilleta. Un silence qui sembla durer des heures s'abattit dans la pièce, puis Il saisit mes cheveux à pleine main, m'obligeant à le regarder.

-    Tu te fiches de moi? Réponds!

Il me gifla sans ménagement avec le cahier, une fois, puis deux.

-    Non, Maitre…

-    NON? Rugit Il en secourant ma tête à l'aide de mes cheveux. Tu oses me répondre non? Je t'ai donné un ordre dimanche, tu ne l'as pas exécuté et tu prétends ne pas te foutre de moi?

Une troisième fois le cahier s'abattit sur ma joue et je fondis en larmes.

-    Tes larmes n'y feront rien, sale chienne. Cesses de pleurer immédiatement. Tu m'as désobéis, tu assumes les conséquences de tes actes. Arrête de pleurer où je te fouetterai si sévèrement que tu ne pourras plus t'asseoir durant une semaine!

Je fis un énorme effort pour obéir et séchai mes larmes.

-    je t'interdis formellement de pleurer quand tu as fait une erreur et que tu mérites d'être punie. Suis-je clair, putain?

-    Oui Maitre… Pardon…

-    Je suis vraiment en colère après toi, Offerte. Je suis rentré en étant persuadé que j'aurais un cahier bien rempli, tâche réalisé par une soumise assidue et sérieuse, pleine de bonne volonté, désireuse de bien faire, et au lieu de ça j'ai trois lignes écrites à la va vite, un travail ni fait ni à faire, complètement bâclé. Tu ne resteras pas ici avec moi. Tu passeras la nuit dans la cellule de punition. Je t'y emmène d'ailleurs tout de suite, je suis tellement déçu après toi que je ne veux plus te voir de la soirée, tu as gâché mon retour. Je réfléchirai à ta correction, mais je sais déjà que tu vas t'en rappeler longtemps, crois moi.

"Je suis tellement déçu après toi que je ne veux plus te voir de la soirée, tu as gâché mon retour. "

Cette phrase me fit plus de mal que ne pourrait le faire la correction du lendemain. Les larmes embuèrent de nouveau mes yeux mais je les refoulai du mieux que je pus et me laissais conduire à la cellule sans résistance. La lourde porte se referma derrière moi. La pièce était entièrement nue, longue mais étroite, tout en vieilles pierres apparentes. Mes reniflements ricochaient contre les murs, formant des échos assez énervants. Pas même une couverture ou un draps pour poser par terre. Il me faudrait dormir à même le sol. Une minuscule lucarne, creusée haut dans l'un des murs, éclairait faiblement mon cachot. L'air était sec, mais froid.

Pourquoi? Pourquoi avais je été si étourdie? Pourquoi n'avais je pas pensé à ce cahier, à cet ordre que je devais exécuter? C'était le seul ordre qu'Il m'avait donné et je n'avais pas été capable de l'exécuter. Oh comme je m'en voulais!

Presque sans m'en rendre compte je portai mon index à la bouche, et commençai à mordiller mon ongle. Doucement d'abord, puis de plus en plus fort, jusqu'à ce qu'il se coupe. Automatiquement, j'ôtais le bout d'ongle, puis m'attaquai à un autre doigt. En cinq minutes, mes ongles que j'avais eu tant de mal à laisser pousser furent rongé jusqu'à la limite de la douleur. Je poussais un soupir d'agacement au souvenir des efforts que j'avais fourni, puis découragée, allais m'asseoir dans un coin, les bras entourant mes genoux.

Je ne dormis presque pas de la nuit, mon Maître non plus d'ailleurs, car j'entendais régulièrement ses pas au dessus de ma tête.

Au milieu de la nuit, Il se mit à pleuvoir puis un violent orage éclata. Le tonnerre prit des proportions énormes, répercuté par les échos que renvoyaient les murs. Moi qui étais déjà effrayée par les orages, j'étais littéralement épouvantée. Le vent faisait gémir les branches des arbres, les faisaient craquer dans un bruit sinistre, la pièce était régulièrement allumée d'une brève lueur blanchâtre lorsque les éclairs zébraient le ciel. Et ce tonnerre, qui me faisait sursauter et pousser des hurlements de terreur… A un moment je me ruai sur la porte, cognant de toute mes forces en suppliant mon Maître de venir me chercher, me sortir de là. Mais la porte resta fermée…

Je finis tout de même par m'assoupir au petit matin, mais mon sommeil fut de courte durée car une heure plus tard un nouvel orage éclata, aussi fort que le premier. Cette fois sous l'effet conjugué de la fatigue et de l'énervement, mes nerfs lâchèrent subitement et j'éclatai en sanglots bruyants. Je fus bientôt prise de hoquets convulsifs, qui durèrent bien après que je n'ai cessé de pleurer.

Le soleil était levé depuis longtemps lorsque j'entendis la clef tourner dans la serrure. Je levai à peine la tête lorsque la silhouette de mon Maitre parut.

-    Debout!

J'obéis péniblement, les jambes tremblantes.

-       Approche.

Je fis quelques pas dans sa direction et m'arrêtais devant lui.

-       Le charivari que tu as fait cette nuit te vaudra une nouvelle punition, que j'additionnerai à celle que je t'ai promise hier... Tiens toi droite, lève la tête, tu ne ressemble à rien comme ça.

Je me redressais, sans le regarder et posais mes mains sur mes cuisses. Son regard parcourut mon corps lentement, le détailla, puis s'arrêta subitement.

-    Mais… tends moi voir tes mains… tu t'es rongé les ongles, salope! Comment oses tu paraître devant moi avec des mains dans cet état?

Avant que je n'aie eu le temps de répondre, Il agrippa mon bras, enfonçant son pouce dans la peau et m'entraîna vers le Manoir. Puis Il saisit mes cheveux et me força à me mettre à genoux. Prenant la cravache Il revint vers moi.

- Tend la main droite.

Craignant d'être encore plus sévèrement punie, j'obéis, malgré la peur que je ressentais.

-    Je vérifierai tes mains une fois par semaine. Si tes ongles n'ont pas poussé, tu recevras deux coups par doigts rongés. Si dans un mois, Il n'y a pas de changement, ça sera trois coups. Si tu retires ta main, si je suis obligé de t'attacher, ça sera cinq coups en plus de ce que tu dois recevoir. Me suis-je bien fait comprendre?

-    Oui Maitre.

Le premier coup de cravache tomba, la languette de cuir gifla durement la paume de ma main et je fermai les yeux de douleur.

"Merci Maître"

Le second s'abattit aussi, puis le troisième. Au quatrième je poussai un cri et failli fermer la main.

Le "merci Maître" n'arriva pas assez vite et le coup suivant fut donné avec plus de force encore. Je fis tous les efforts du monde pour garder mon courage, mais au huitième coup je retirai mes doigts au moment ou Il frappait.

-         Tends la main!

Il s'arrêta à dix et je lui fus reconnaissante de ne pas m'appliquer les cinq coups promis.

J'endurai les dix coups de l'autre main en pleurant, mais je ne bougeai pas, et n'oubliai pas de le remercier à chaque fois. Je voulais lui montrer que j'étais capable d'endurer.

Alors que je croyais la punition terminée, Il m'ordonna de tendre les deux mains en même temps, puis accrochant la cravache à sa ceinture, Il s'arma de la badine. Quelle idiote j'étais de croire que j'allais réchapper à ma punition! La paume de mes mains était rouge et cuisante et les cinq coups de badine, que je dus soigneusement compter laissèrent des marques visibles jusqu'à la fin de la journée.

-    Lève toi, déshabille toi et va t'appuyer contre le mur, cambrée pour recevoir la suite de ta punition.

-    Oui Maître.

Lorsque je fus en position, Il m'ordonna de réciter mon serment. J'avais à peine terminé la première phrase qu'un coup de martinet magistral marquait douloureusement mes fesses. Je poussais un gémissement et m'arrêtai, saisie, pensant avoir fait une erreur.

-         Continue! m'ordonna t'Il d'une voix coupante

Un second coup s'abattit en sifflant à la fin de la deuxième phrase. Puis ça alla beaucoup plus vite, et malgré la douleur je devais continuer de réciter sans m'arrêter. Les lanières fendirent ainsi vingt fois l'air avant de laisser des traces cuisantes sur ma croupe, le haut de mes cuisses et le bas de mes reins. Le dernier coup retenti au moment où je mettais le point final à ma récitation. Une nouvelle fois je Le remerciais, ainsi qu'Il m'avait appris à le faire. J'avais mal, j'avais terriblement mal et très envie de masser mes fesses tuméfiées, mais je n'osai pas le faire. Il ne m'avait pas donné l'ordre de bouger.

-    Voila qui te vaut pour cette nuit, sale chienne. Maintenant tu vas recevoir la fin de ta punition. Préfères tu être attachée ou rester dans cette position?

Je ne savais pas quelle allait être cette punition, mais je me doutais qu'elle serait encore plus redoutable que celle que je venais de recevoir. Ne voulant pas commettre de gestes qui déclencheraient une nouvelle fois la fureur de mon Maître, je décidais d'être attachée.

Les lourds bracelets de cuir furent alors enroulés à mes poignets, et fixés aux mousquetons des chaînes qui pendaient contre le mur. Deux autres bracelets furent attachés à mes chevilles et une barre de métal écarta mes jambes à tel point que je me retrouvais sur la pointe des pieds. Une poire d'angoisse me bâillonna et deux pinces papillon mordirent douloureusement mes tétons. Je fermais les yeux quelques instants, et lorsque je les rouvris un éclair de panique me traversa. Mon Maitre avait à la main l'instrument que je redoutais le plus.

-         Je ne m'en sers pas souvent. C'est même très rare, dit il d'une voix calme lorsqu'il me vit frémir. Mais tu mérites une correction exemplaire pour ce que tu as fait, Offerte. Je ne suis pas habitué à ce que tu me désobéisses avec tant d'insolence et d'irrespect. Je te faisais confiance, je me suis trompé…

-         Mmmmhh…

-         Ne m'interromps pas! Ne me coupe pas la parole, salope! Ne recommence plus jamais, tu m'entends?

Je baissais la tête et fermais les yeux pour Lui montrer que j'étais désolée. Je ne voulais pas perdre la confiance qu'Il avait mise en moi. J'avais juste été écervelée, étourdie, je n'avais jamais eu l'intention de le braver, de le défier. Alors pourquoi réagissait Il ainsi? Pourquoi était Il si dur?

-    Je laisse passer pour cette fois, mais la prochaine fois méfie toi, je ne serai pas aussi gentil.

Je hochais faiblement la tête.

- Dix coups. Prépare toi.

J'inspirais longuement et me concentrai. Le premier coup tomba, la lanière du fouet lécha mon dos partant de l'épaule droite pour mourir sur la hanche gauche dans un claquement que je n’était pas prête d’oublier de sitôt. Toute résistance m'abandonna. Seigneur! Je n’avais encore jamais reçu le fouet et jamais je n'aurais imaginé une telle douleur. La cravache, à coté, ressemblait à une si agréable caresse… Je mordis tellement fort dans la poire d'angoisse que j'y laissais les traces de mes dents. Trop vite a mon goût je reçu le second, qui vint s'enrouler autour de ma taille jusqu'à mon ventre. Le troisième flagella une partie de mes seins. Je hurlais à chaque coups…

J'avais perdu le souffle, je haletais, les yeux exorbités. Je ne ressentais même plus les pinces tant je souffrais. Un point de coté, du à ma mauvaise respiration, m'aurais plié en deux si je n'avais pas été si solidement attachée et je me félicitai de mon choix. Jamais je n'aurais pu endurer cette épreuve autrement qu'attachée

J'entendis les pas du Maitre s'approcher, puis Il caressa délicatement les marques laissées par le fouet. Il joua un moment avec les pinces, rappelant celles-ci à mon bon souvenir. Il les tordis, les tira, puis les desserra. Il les avait place verticalement, il les reclippa immédiatement horizontalement.

J'avais mal, j'avais tellement mal que je me demandais comment je pourrais tenir jusqu'au bout de ma punition. Mes yeux remplis de larmes l'imploraient de cesser cette torture, si j'avais pu je me serai jetée à ses pieds. Mais il reprit sa place, impassible et leva de nouveau le bras. Mes cuisses subir à leur tour les baisers de feu des trois coups suivants. Une nouvelle fois il vint admirer son œuvre. Je tremblais de tous mes membres. Mon corps était couvert de sueur, je prenais des crampes dans les jambes et dans les bras. Un filet de salive coulait de la boule de la poire d'angoisse. J'avais mal a la mâchoire a force de mordre dans mon bâillon, mais comme je ne pouvais m'accrocher aux chaînes qui me retenaient, à cause de l'état de mes mains, je ne pouvais détourner ma souffrance que par ce biais là.

-         Courage, Offerte, plus que 4.

Les trois suivants marquèrent mes fesses, déjà plus que douloureuses, puis il me fit tourner face a lui pour appliquer le dernier sur mes seins, laissant une longe estafilade rouge et gonflée sur ma peau. J'avais la gorge enrouée à force d'avoir crié.

Il retira les pinces et massa mes tétons meurtris du bout de ses doigts. Je me débattis en pleurant. Même la douceur de sa langue ne me calma pas.

Lorsqu'il me détacha je ne sais pas comment je fis pour rester debout. Il m'aida a regagner ma chambre, et ce fut en marchant comme une jeune fille souffrant de ses premières règles que j'y parvins.

Allongée sur le lit, il passa une crème apaisante sur mes marques, puis caressa doucement ma tête et mes cheveux.

-    Je suis fier de toi, ma soumise, me dit il doucement en essuyant du pouce les larmes qui baignaient mes joues. Cette punition a été vraiment très dure, et franchement je ne pensais pas que tu parviendrais à l'endurer jusqu'au bout. Mais tu l'as fait, avec courage, avec soumission, tu as été forte, tu t’es offerte à moi, sincèrement, entièrement. Je vais t'avouer une chose. Il m'a été aussi dur a moi de te donner cette correction qu'à toi de la recevoir. Cela a été dur, mais maintenant tu sais ce qu'il t'attend si tu n'obéis pas a un ordre que je te donne. Et sache que je n'hésiterai pas a recommencer si cela s'avère nécessaire. Tu es une soumise exemplaire, qui m’apporte beaucoup de satisfaction et je tiens à ce que tu le restes. C’est pour cela que je t’ai puni si durement. Je ne veux pas que tu commences à me décevoir ni à n’en faire qu’à ta tête. Tu comprend ?

-    Oui Maitre. Pardonnez moi, je ne recommencerai plus, je vous le promet, répondis je dans un soupir.

-    Je l’espère, Offerte, je l’espère. Maintenant viens dans mes bras te faire pardonner.


Avec plaisir, honneur et bonheur de savoir qu’il ne m’en voulait plus, je me blottis contre lui et me laissais bercer entre ses bras forts, réconfortants et rassurants jusqu’à ce que le sommeil ait raison de moi…
Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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