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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 18:43

La pièce ou on m’avait reléguée était minuscule, faiblement éclairée par une minuscule fenêtre. Un matelas déchiré mais propre était posé par terre. Le sol, d’un vieux linoléum vert se fendillait par endroit et la mince couche de peinture qui recouvrait les murs et le plafond se craquelait de toute part. a part la paillasse qui me servait de lit, le réduit ne possédait aucun autre meuble, pas même une chaise ou un tabouret.

Cela faisait presque deux jours que j’étais enfermée dans cette chambre, et personne, à part une femme magnifique qui m’apportait mes repas, ne venait me voir. Elle avait un corps superbe et de longs cheveux bruns, toujours coiffés en une épaisse tresse qui lui descendait jusqu’aux reins mais ses yeux étaient baissés en permanence, comme si elle n’avait pas le droit de me regarder. Je n’ai jamais entendu le son de sa voix, elle devait sûrement avoir l’interdiction de m’adresser la parole. Ce devait être la soumise attitrée de mon nouveau Maître, Eric.

 

Eric m’avait été présenté par ma meilleure amie, lors de la soirée que nous avions organisée pour fêter notre réussite aux examens. Cela faisait quelques temps que le domaine du sado-masochisme m’attirait plus ou moins et Linda m’avait alors parlé d’Eric, qui était un adepte du SM et proposé de lui parler de moi. Elle me l’avait chaudement recommandé.

« Crois moi je le connais depuis longtemps et il est franchement épatant. J’ai eu l’occasion une ou deux fois d’assister a des séances et franchement, je n’ai rien a en redire. Tout est fait dans le respect. Je lui ai parlé de toi, de tes attentes, de tes craintes et il serait enchanté de faire connaissance avec toi. Crois moi, pour une première fois, il est idéal. Et tu me connais je ne te jetterai pas entre les mains de n’importe qui…

j’avais alors fais la connaissance d’Eric, qui s’était révélé en tout point fidèle à l’image que m’en avais donné Linda. Charmant, attentif, drôle, inventif. J’avais l’impression d’être une autre femme avec lui.

Nous avions énormément parlé, il avait même pris des notes afin de préparer la meilleure des initiations pour moi. Il savait que ne voulais ni poids ni cire, ni dilatation extrême et encore moins subir de pratiques comme le scato ou l’uro.

J’étais plutôt exigeante, mais Eric l’avait comprit tout à fait. Il m’avait apprit qu’il avait une soumise et que parfois elle se joignait à lui et m’avait demandé si cela me dérangeait.

« Non », répondis je.

- Et qu’elle s’occupe de toi ? 

- Non plus. Vous serez là ? 

- Peut être… Je ne sais pas. De tout façon, si je ne suis pas présent, je ne serai pas loin. Tu peux avoir confiance en elle, de toute façon, elle ne fera que ce que je lui dirais. 

- Très bien 

-   Une dernière chose. Je veux que tu ai une confiance totale en moi. Sinon ça ne pourra jamais marcher et aucun de nous ne retirera le moindre plaisir. Je serai dur, dans mes intentions, mes gestes, mes paroles, je serai intransigeant même si tu es novice, car je veux que tu sois une soumise irréprochable mais jamais, tu m’entends, jamais tu ne devras douter de moi. Tu m’as bien compris ?

-   Oui.

-   Tu acceptes les conditions ?

-   Oui.

-   Très bien.

 

Ce sujet fut clos entre nous. Nous avons appris à mieux nous connaître, il m’avait fait découvrir des endroits de la ville que je ne connaissais pas, bien que j’y sois née et que j’y ai vécu près de 21 ans. Eric était vraiment un homme merveilleux, et lorsque, par un bel après midi de juillet, il m’avait fait l’amour de la façon la plus simple, la plus belle, la plus envoûtante que j’ai jamais connue, j’avais alors compris que j’étais prête à être entièrement à lui comme il le désirait.

Il m’avait amené alors chez lui, mais a peine la porte refermée j’avais compris que le jeu venait de commencer.

Il habitait une immense maison, plus du style manoir. Je m’étais retrouvée dans un grand hall. Un immense escalier montait à l’étage. A gauche, une porte de bois massif à poignée finement ciselée et dorée, à droite une double porte menant à un salon richement meublé.

-   Pour aujourd’hui, on passe par devant. Je te ferai visiter la maison et t’amènerai a ta chambre, m’avait il lancé d’une voix dure. Mais à partir de demain, si jamais tu sors, tu auras obligation de passer par la porte de derrière. Seule les personnes importantes passent par la porte de devant.

Son regard aussi avait changé et il me fut impossible de le soutenir. Je n’étais plus en face de mon amant, mais de mon Maître.

Comme il l’avait dit, il m’avais fait faire le tour de la maison, m’avait présenté le personnel, puis m’avait amené à ma chambre.

-   Déshabille toi, m’avait il ordonné. Et a partir de maintenant, tu t’appelleras Offerte, termina t’il d’un ton sans réplique avant de refermer la porte à clef.

Il n’était pas revenu et avait juste envoyer sa soumise pour s’occuper de moi.

Le lendemain de mon arrivée, elle était entrée, portant un pot de plastique sur plateau, ainsi qu’un bâtonnet plat de bois et m’avait soigneusement épilé tout le corps a la cire froide. J’avais relativement bien supporté la douleur des aisselles et des jambes, mais lorsqu’elle était passé a mon sexe, j’avais poussé de véritables hurlements de supplications et m’étais débattue, à tel point qu’elle avait du appeler quelqu’un pour me tenir les poignets. Elle même, assise sur mes cuisses pour les empêcher de bouger, avait terminé sa besogne sans se troubler et sans un regard, elle avait quitté la pièce, me laissant sanglotante sur le matelas, les lèvres et le pubis écarlates et brûlants. Elle n’avait pas prononcé un seul mot.

Elle était revenue un peu plus tard pour m’amener à manger, puis le lendemain. Cela faisait deux jours que j’étais là et je commençait vraiment à trouver le temps long. Surtout que je ne savais pas trop ce qui m’attendais…

 

 

Lorsqu’elle entra, elle ne portait qu’une simple tunique blanche, coupée jusqu’en haut des cuisses. D’un geste, elle me dit signe de la suivre et m’amena à une salle de bain, dont la baignoire était remplie.

-   Le Maître veut que tu te laves, dit elle, me faisant ainsi connaître le timbre de sa voix, doux et mélodieux. C’est Le jour. Dépêche toi, Il déteste attendre. Et fais cela comme il faut. Il y aura une inspection en règle, et si jamais il voit quoique ce soit, je serai punie pour ne pas avoir fait mon travail comme il faut.

Elle quitta la salle de bain avant d’avoir pu dire quoique ce soit. Je m’immergeais dans mon bain avec un soupir de bien être, mais trop vite à mon goût, un coup fut frappé à la porte et la fille entra.

-   Dépêche toi, s’écria t’elle avec panique. Il faut encore que je te coiffe.

Je sortis alors de la baignoire, me séchai en un temps record et revêtis la robe, semblable à la sienne. Je ne voulais surtout pas lui amener de problèmes.

Elle mettait la dernière touche à ma coiffure, une savante tresse africaine lorsque la porte s’ouvrit avec fracas et Eric apparut. Aussitôt, la fille baissa la tête et les yeux, les mains sur les cuisses, et impressionnée, je fis pareil.

Comme elle l’avait prédit, le Maître fit soigneusement l’inspection de mon corps. Il releva brusquement ma tunique et glissa sa main entre mes cuisses pour voir si j’étais suffisamment lisse. La sensibilité extrême de mon sexe due à la douleur me fit pousser un petit gémissement et serrer instinctivement les cuisses et le Maître retira sa main. Il recula de quelques pas, les yeux brillants de fureur.

-   Ambre !

-   Oui, Maître ?

-   Avance.

Ambre obéis en tremblant, la tête toujours baissée.

-   Qu’est ce que je t’avais demandé ?

-   De la préparer, Maître, murmura t’elle d’une voix peu assurée.

-   Tu avais l’ordre de la raser, pas de l’épiler !

-   Je pensais que…

-   Tu n’as rien à penser, salope ! Je ne te demande pas de penser, mais d’obéir ! hurla le Maître. Penche toi au dessus de la baignoire.

Ambre obéis sans répondre, posa les mains contre les carreaux du mur et mon cœur bondit. Qu’allait il lui faire ?

Il portait autour de la taille une fine ceinture de cuir qu’il détacha et retira des passants de son pantalon. D’un geste brusque, il releva la tunique et leva le bras. Il y alla sans la moindre douceur. Le premier coup s’abattit durement sur ses fesses, mais elle ne broncha pas.

-   Compte !

-   Un.

Un second coup, aussi fort que le premier tomba et les doigts de Ambre se crispèrent sur le mur, mais encore une fois elle ne dit rien.

-   Deux

Les larmes me montèrent aux yeux et je sursautais au troisième coup. Au quatrième, je détournais la tête, le cœur battant violemment dans ma poitrine.

Ambre poussa un petit gémissement au sixième coup, un sanglot au huitième et un cri au neuvième et dixième.


Enfin il remit sa ceinture et Ambre se redressa.

-   Merci Maître

Merci ? De quoi ? De l’avoir fouetté comme ça ?

Le Maître du lire mon étonnement sur mon visage.

-   Règle numéro un, toujours remercier son Maître après une punition. C’est un honneur qu’il prenne de son temps pour s’occuper ainsi de sa soumise. Et ça permet à celle ci de se perfectionner et de faire des progrès. Maintenant, suis moi.

Il quitta la salle de bain et nous le suivîmes, traversant immenses pièces et longs couloirs plus ou moins obscurs jusqu’à une pièce au fond d’un étroit corridor. Le Maître ouvrit la porte et le décor devant moi fit monter ma panique au plus haut point, une panique irrépressible qui me fit fuir.

Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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