J’avais à peine fais une dizaine de mètre que le Maître me rattrapa d’une poigne de fer et me ramena jusqu’à la pièce. Je pleurais maintenant à chaudes larmes, me débattant en poussant des cris perçant pour échapper à ce qui m’attendait. Cependant, les poignets une fois solidement attachée à deux gros anneaux de fer qui pendaient du plafond, je ressentis au fond de moi poindre une drôle d’excitation et je devins brusquement immobile, le souffle court et les joues baignées de larmes. Il retira ma tunique sans un mot, mais ses gestes, son regard, son air, tout m’indiquait qu’il était encore plus furieux qu’avant. Il fit un geste de la tête qu’Ambre comprit tout de suite. Elle posa juste devant moi un tabouret haut, et le Maître vint s’y asseoir.
Il m’attrapa d’un coup et me bascula contre lui. La position était on ne peut plus inconfortable : bras tendus en arrière, les pieds ne touchant plus le sol. Je reçus alors la pire fessée de toute ma vie. Pas très forte, certes, mais donnée très rapidement, toujours donnée au même endroit, de tel sorte qu’au bout d’à peine dix coups, mes fesses et le haut de mes cuisses étaient déjà très douloureuses. Jugeant mes cris et mes pleurs trop bruyants, il me bâillonna et recommença sa punition. Enfin il cessa de frapper.
- Recommence une seule fois et ça sera encore pire !
Ambre était restée dans un coin de la pièce, assistant à mon châtiment sans le moindre sentiment de compassion. Elle avait sûrement du subir pire que moi !
Devant moi se trouvait une table longue ou étaient posé dessus un fouet a gros manche et longue lanière de corde, un martinet, une cravache, une cane et un autre instrument que je ne connaissais pas, une sorte de tapette extrêmement plat, en cuir à première vue. A coté, plusieurs sortes de pinces à seins ou à lèvres, ornées ou non de poids plus ou moins gros et toute une batterie de plugs et de rosebuds, de godes et de vibros de toute tailles et de toutes formes.
Le Maître se saisit de la cravache et se tourna vers moi.
- je suis extrêmement déçu par ton attitude. Je pensais que tu avais confiance en moi, suffisamment confiance en moi. Visiblement je me suis trompé.
Je voulu parler, m’expliquer mais le bâillon que le Maître m’avait mis m’empêchais de m’exprimer. Sur un geste du Maître, Ambre vint retirer le bâillon.
- Que voulais tu dire ?
- J’ai confiance en vous, seulement… j’ai eu peur. Je vous demande pardon.
- Je vais bien m’amuser avec toi, je sens, rétorqua t’il.
Il s’approcha lentement de moi, fit glisser la cravache entre mes jambes faiblement ouvertes et commença à en fouetter légèrement l’intérieur.
- Ecarte les cuisses… plus que ça… allez, obéis, sale chienne !
Le mot claqua, comme un coup de fouet qui se serait abattu sans prévenir en travers de mon dos. Sa chienne, sa soumise, sa putain, voilà ce que j’étais. Je n’avais plus d’identité propre, je lui appartenais désormais, cœur et âme.
La petite lanière de la cravache vint gifler la pointe nue de mes seins, sèchement, puis redescendit pour se glisser insidieusement entre mes lèvres intimes. Elle en ressortit luisante.
- Tu mouilles ?
Il glissa sans ménagement deux doigts en moi et pu constater l’état de mon intimité.
- Qui t’as dit de mouiller ? lança t’il en assenant un vigoureux coup de cravache sur mes fesses déjà si sensibles.
Je ne pus que baisser la tête, mais il en avait décidé autrement. Il agrippa ma tresse et tira d’un coup aussi fort qu’il le pu. Un cri m’échappa.
- Est ce que je t’ai donné la permission de mouiller, espèce de salope ?
- N… non…
Un nouveau coup de cravache s’abattit sur ma croupe.
- Non qui ?
- Non Maître…
- Alors pourquoi tu le fais ?
J’eus le malheur de le regarder dans les yeux. Instantanément il lâcha mes cheveux et me gifla si fort que ma tête partit sur le coté.
- Baisse les yeux !
Sa voix était étrangement calme, il avait un aplomb extraordinaire. Il était vraiment maître de lui, sachant exactement quoi faire à chaque cas de figure qui se présentait à lui.
- Une chienne comme toi ne regarde jamais son Maître dans les yeux, c’est clair ? Tu n’es pas digne de le faire.
- Oui Maître.
- C’est bien, tu apprends vite.
Il recommença à fouetter mes seins du bout de sa cravache, puis il passa derrière moi et fit glisser le manche de cuir entre mes mâchoires.
- Lèche !
J’obéis, j’ouvris la bouche et ma langue vint caresser le cuir de l’instrument tout comme elle le ferai avec un sexe. Mon excitation prit de l’ampleur à cette pensée et un petit gémissement m’échappa. Les doigts du Maître s’insinuèrent en moi et trouvèrent mon point G qu’il commença a maltraiter. Je poussais des cris de plus en plus forts.
- Ca te plait ?
- Oui… oh oui Maître.
- Tu veux que je continue ?
- Oui, Maître, s’il vous plait.
- Très bien, sauf que je t’interdis de jouir. Si jamais tu désobéis, tu auras droit aux pinces. Tu ne jouiras que lorsque je te l’aurais dis. C’est clair ?
Ce disant, il exerça une forte pression sur mon point sensible et sans plus me retenir, je lâchais un long « oui » de plaisir.
- Ambre ! à genoux et lèche là !
Le mélange des deux caresses me transporta au delà de ce que j’avais déjà connu. Lorsque le Maître glissa un doigt dans mon petit œillet je cru que j’allais jouir séance tenante, mais je me retins. Ambre leva alors un bras et saisis la pointe de mes seins, qu’elle caressa d’abord doucement puis de plus en plus fort. Complètement soumise à ces quatre mains qui me donnaient du plaisir, je me laissais emporter par mes sensations, tout en contrôlant la venue de mon orgasme.
- Tu as vu ? tous les deux juste pour toi, juste pour ton plaisir.
- Oui. Merci Maître, répondis je en haletant sous leurs caresses.
La langue d’Ambre était agile, bien plus agile que celles de la plupart des hommes que j’avais rencontrés. Mon corps se cambrait pour mieux m’offrir
Un deuxième doigt se fondit en moi et cette fois je ne pus me retenir et je me mordis la lèvre pour ne pas montrer mon plaisir. Mais en homme expérimenté, le Maître s’en était rendu compte, sûrement aux contractions de mon vagin pendant l’orgasme.
- Décidément, tu n’en fais qu’à ta tête, murmura t’il. Je t’avais dis de ne pas jouir.
- Mais…
- Il n’y a pas de mais ! Je t’avais ordonné de ne pas jouir tant que je ne te l’aurais pas permis. Et qu’est ce que tu as fais.
- Vous avez tout fait pour que je jouisse. Vous êtes injuste !
J’aurais voulu rattraper les mots que je venais de lancer. Ils étaient sortis tous seuls, mais je sentis que j’allais me mordre les doigts d’avoir prononcer cette dernière phrase que je regrettais.
- C’est injuste ? oui peut être, mais tu dois m’obéir. Tu es ma chienne, ma salope, ma soumise, mon objet sexuel, mes trous à jouir… 20 coups de martinets !
- Quoi ? mais vous avez dit…
- Dix de plus parce que tu continues à l’ouvrir ! voilà ce que ça donne quand on veut faire plaisir ! ça se croit tout permis ! mais ça ne va pas se passer comme ça. Ambre, pose lui les pinces, les simples.
- Ou, Maître ?
- Sur les seins, espèce d’idiote !
- Oui Maître.
Mes pointes étant déjà dressées, Ambre n’eut aucun problème à les clipser solidement et je hurlais a chaque pose, puis elle recula jusqu’à l’autre bout de la pièce. Le maître se saisit du martinet, aux longues lanières de cuirs, fines et acérées, et me caressa le corps avec celles ci, comme pour m’en faire sentir la consistance. Puis il passa derrière moi et je commençai a trembler. Plusieurs fois j’entendais les lanières siffler.
- Cambre toi.
J’obéis.
- Encore ! recule, penche toi en avant, allez ! mais dépêche toi, je n’ai pas que ça à faire !
Quand le Maître jugea ma posture satisfaisante, il assena une claque sur mes fesses. A nouveau les lanières sifflèrent dans les airs, sans que rien ne se passe. Il jouait avec mes nerfs et je sentis la sueur couler le long de mon dos. Un nouveau sifflement retentit et cette fois les lanières de cuir s’abattirent sur mes fesses, et leurs morsures me donnèrent l’impression d’avoir été piquée par cents abeilles. Je n’eus que le temps de reprendre ma respiration que déjà un nouveau coup me faisait gémir. Au fur et à mesure de ma punition, je me tordais de douleur, pleurais, suppliais, implorais, promettais. J’avais tellement mal que j’en oubliai les pinces qui meurtrissaient mes seins. il n’avait aucune pitié et continuait de plus belle, marquant mes fesses de marques plus ou moins rouges. Mes cris retentissaient, je ne savais pas ou j’en étais. 10 ? 15 ? Non je n’en étais qu’à 12.
Au quinzième coup, il ordonna à Ambre d’ôter les pinces de mes seins et de les placer sur mes lèvres intimes, puis il se remit à l’ouvrage. J’étais tellement épuisée que mes cris s’étaient transformés en gémissements sourds, je ne sentais presque plus les coups, mon corps était comme anesthésié. Enfin le trentième coup de martinet cingla mes fesses et le Maître décida que ma première journée était terminée. Il fit sauter les pinces de mes lèvres a l’aide de sa cravache, puis me détacha. Mes forces m’avaient abandonnée depuis longtemps et je m’écroulai sur le sol. Le maître me prit alors dans ses bras et me ramena dans ma chambre.
- Je suis fier de toi.
Sa bouche déposa des baisers sur tout mon visage, il lécha lentement mes larmes, picora mes yeux, et lorsque sa bouche se posa enfin sur la mienne, je gémis de plaisir. Sa main s’égara entre mes cuisses, et la honte m’envahit lorsque je compris que mon sexe était trempé.
Je n’arrivai pas à admettre que cette punition si douloureuse m’ait excitée à ce point. Le Maître se mépris sur mon trouble.
- Les punitions font partie de ton éducation, tu dois le comprendre. Je te l’ai déjà dit. maintenant repose toi ! Ambre viendra t’amener ton repas à midi et ensuite tu nous rejoindras.
Il quitta la pièce, me laissant seule de longues heures jusqu’au retour d’Ambre qui entra… les mains vides. Cette fois, elle ne garda pas la tête baissée, mais me regarda droit dans les yeux. Un regard noir, qui me fit frissonner. Elle me jeta à la figure la tunique que j’avais revêtu un peu plus tôt.
- Habille toi. Le Maître a changé d’avis, il veut que tu déjeunes avec lui.
Je sentis un mélange d’envie et de colère dans sa voix.
- Que je déjeunes avec lui ?
- Oui ! tu es sourde ou quoi ? me regimba t’elle. Allez, grouille !
Comme elle avait changé depuis ce matin ! Etait elle jalouse ? Pour ne pas m’attirer de nouveau ses foudres je me hâtais de revêtir la robe blanche, remis un peu d’ordre dans ma coiffure et la suivis à travers un nouveau dédale de couloirs et d’escaliers. Combien de temps allait il me falloir pour me sentir comme chez moi, ici et ne plus avoir peur de me perdre a chaque tournant ?
Nous nous retrouvâmes dans le grand hall d’entrée et d’un geste Ambre me désigna la porte de gauche.
- Dépêche toi !
Tremblante, je m’approchais de la porte et frappais trois coups timides.
- Entre.
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