Présentation

Images aléatoires

  • 1285373237.jpg
  • request.jpg
  • fetish196no.jpg
  • 933884710.jpg
  • fr.f273.mail.yahoo.com.jpg
  • 538185844.jpg
Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 18:47

Je lançais un rapide coup d’œil a l’endroit ou se tenait Ambre, mais elle avait disparut. Alors j’actionnais la poignée et pénétrais dans la pièce, ou je me figeais, impressionnée.

La pièce était immense, haute de plafond. Une large véranda laissait entrer le maximum de soleil. Au centre, une table gigantesque, pour au moins une vingtaine de convives, mais seulement dressée pour deux personnes. Et quel dressage ! Des assiettes en véritable porcelaine de Limoge, finement ciselée d’or, des couverts en argent massif, des verres de cristal posé sur une nappe d’une finesse inouïe, elle aussi brodée de fils d’or.

Je ne pouvais détacher mon regard de la table, et imaginer que tout cela était pour moi me donna un vertige qui me fit m’appuyer au montant de la porte.

Remise de ma surprise je fis le tour de la pièce des yeux. Aux murs des photographies du Maître, des diplômes, ainsi qu’une aquarelle représentant une jeune femme tenant un jeune chiot dans ses bras. Alors que je faisais quelques pas à travers la salle à manger je foulais du pied une peau d’ours en guise de tapis. Deux fauteuils de teck faisaient face à la baie vitrée de la véranda et en m’approchant, je vis que le paysage au dehors était à couper le souffle. La vue donnait sur un lac où nageaient paisiblement canards et cygnes et sur une partie du parc.

Subitement, ma condition de soumise se rappela a moi et je me sentis déplacée dans ce si bel environnement. Ma place n’était pas ici et je me fis l’effet d’être un éléphant dans un magasin de porcelaine… jusqu’à ce que je voie le Maître me regarder en souriant. La chaleur qui brillait dans son regard contrastait tellement avec celui d’Ambre !

-   Viens là, murmura t’il.

J’obéis et remarquais un coussin posé sur les genoux du Maître. Lorsqu’il me tendit les bras, je vins m’y blottir sans autre forme de procès. Ses bras se refermèrent autour de moi et me serrèrent contre lui et ce moment de tendresse rempli mon cœur. J’aurais voulu que ça ne s’arrête jamais.

Il posa ses lèvres sur les miennes et je sentis mon corps s’embraser sous le désir. Mais un désir différent de celui que je ressentais d’habitude. Je voulais être prise sans ménagement, sans douceur, comme la chienne soumise et docile que j’étais devenue et le Maître le sentit. Son regard s’assombrit et se mit à briller d’un désir fou, désir qui se manifesta par une magnifique protubérance dans son pantalon. Il se leva d’un coup et alla fermer la porte de la pièce à clef.

-   Déshabille toi !

Son ordre me fit frissonner et mon sexe s’inonda. D’un geste je fis tomber ma robe au sol.

-   A genoux.

Il se planta devant moi, défit son pantalon et laissa sortir un membre dur comme du bois, fièrement. D’un seul regard je compris ce qu’il voulait et saisissant son sexe, je déposais de légers baisers sur toute sa longueur. J’enroulais ma langue autour du gland, puis tout doucement, je le fis glisser entre mes lèvres. Commença alors de lents va et viens le long de sa tige du plaisir. Quand le premier gémissement arriva j’accélérai ma caresse et l’agrémentai de mes mains.


Un peu trop vite à mon goût, le Maître me repoussa brutalement et je tombais à la renverse. Il vérifia l’état de mon antre puis s’y glissa d’un coup. Il me besognait à même le sol avec des « han » de bûcheron, cherchant à me marquer, à me posséder jusqu’au plus profond de moi. Il saisit mes poignets et les plaqua avec force au sol, au dessus de ma tête, puis m’envoya de nouveaux coups de butoirs, secs et précis. Le plaisir que je ressentais devenait de plus en plus fort, l’excitation brûlait mon corps. Mes mains agrippèrent ses fesses afin de poursuivre son mouvement. Ses yeux ne quittaient pas les miens.

-   Tu es à moi, tu m’appartiens, ton corps, ta chatte, ton cul, ta bouche, chaque parcelle de ton corps de salope est ma propriété et j’en ferai ce que j’en veux !

-   Oui Maître.

-   Ca te plait ?

-   Oui… Maître. C’est bon, j’aime que vous me preniez comme ça.

Il se retira brusquement, me releva et m’entraîna vers un des fauteuils contre lequel il m’appuya, ventre contre dossier.

-   Tiens toi aux accoudoirs.

J’eus a peine le temps d’obéir qu’il m’avait de nouveau pénétré. Son sexe glissait en moi avec une facilité déconcertante et le plaisir s’en trouva décuplé. Je ne pus retenir mes cris et mes gémissements, et me transformai en vraie chienne en chaleur. Sans que je m’en rende compte, il cessa de bouger et je continuais moi même les violents mouvements de va et viens le long de sa queue. Mes fesses meurtries frappaient contre son bassin et le mélange de douleur et de plaisir était exquis. Lorsque je finis par m’en apercevoir, je cessai immédiatement et le rouge de la honte et de la peur monta à mes joues.

-   Continue ! laisse toi aller, lâche toi !

Alors j’obéis et la luxure s’empara de moi. Je me déchaînais totalement, oubliant tout ce qui n’était pas moi, laissant mon plaisir et mon désir me guider et me transporter dans le monde du plaisir.

-   Jouis, petite chienne, vas y…

Je ne me le fis pas dire deux fois et un orgasme traversa mon corps tandis que mon Maître se vidait en moi à gros jets bouillonnants.


Je me reposai contre lui pour éviter de m’écrouler, et ses bras s’enroulèrent autour de mon ventre, sa bouche se posèrent dans mon cou avec une infinie douceur.

-   Ca va ? murmura t’il a mon oreille.

-   Oui, répondis je en fermant les yeux.

Il me câlina un moment, me berçant aux creux de ses bras, puis s’écarta de moi et se rajusta tandis que je m’essuyais et me rhabillais puis nous passâmes a table. Maître Eric tira une chaise et je vis avec surprise un gros coussin moelleux. Je lui souris de reconnaissance et pris place.

Lorsqu’Ambre entra avec les plats, je compris qu’elle avait tout entendu au regard qu’elle me lança furtivement. Un regard aussi noir que celui qu’elle avait quand elle était venue me chercher, dans lequel se mélangeait colère, jalousie et amertume. Le reste du repas, elle m’ignora royalement. Je n’en fus pas surprise ! A peine arrivée, j’accaparais totalement le Maître. A cause de moi elle avait reçu une correction cuisante et humiliante devant moi et maintenant elle assistait en tant que serveuse au repas que je partageais avec son maître… Avec notre maître. Elle avait toutes les raisons du monde de m’en vouloir. Je me rappelais ce que m’avais dit un jour Linda… « En général, les soumises sont très exclusives, elle n’aiment pas voir leur Maître s’occuper d’autres femmes, sauf si c’est occasionnel… » C’était cela! voilà, le problème :  je n’étais pas une soumise occasionnelle comme celles qu’elle avait du voir ici, mais la seconde soumise permanente de Maître Eric et elle avait du mal a accepter ça !

Je ressentis un élan de compassion a son endroit. Comment aurai je réagis si j’avais été à sa place ? aurais je été si possessive ?

Maître Eric me tira brusquement de mes pensées par une question et le repas se poursuivit. Tout était délicieux et mon Maître se conduisit d’une façon parfaite, comme si j’étais une personne importante et non sa soumise, sa chienne, sa chose. J’étais complètement sous le charme.

Le reste de la journée se passa de la même manière, j’étais sur un petit nuage, je ne ressentais plus aucune douleur de la punition que j’avais reçu. L’important pour moi était d’éviter de décevoir mon Maître.

J’aidais Ambre aux travaux ménagers, ce qui ne me dérangeait pas, mais a partir de 15 heures, j’avais quartier libre.

Mais un jour où Maître Eric était absent, un accident eu lieu. Le cuisinier n’était pas loin, et Ambre et moi vidions le lave vaisselle, lorsqu’au moment j’allais prendre la pile de vaisselle qu’elle me tendait, elle la laissa tomber au sol. Les assiettes se fracassèrent sur le carrelage dans un vacarme épouvantable.

-   Ce n’est pas possible d’être si maladroite, Offerte! lança Ambre, plus fort qu’il n’en était nécessaire.

Son regard brillait d’une lueur de satisfaction intense. Je n’eus pas le temps de protester.

-   Qu’est ce qu’il s’est passé ici ? Oh ce n’est pas vrai ! Chaque assiette valait plus que ce que tu ne pourras jamais gagner dans toute ta vie! Et en plus de valoir une véritable petite fortune, elles avaient également énormément de valeur sentimental pour le chef ! hurla le cuisinier, rouge de fureur

-   Mais ça n’est pas moi qui…

-   Non, bien sur ! c’est Ambre, qui est la depuis des années et qui n’a jamais cassé quoi que ça soit ! si tu n’as aucun respect pour les affaires d’autrui, c’est ton problème, mais ne mets pas tes erreurs sur le dos des autres ! Crois moi, tu vas amèrement regretter ce que tu as fait, surtout quand il saura que tu soutiens que tu n’as rien fait. Tu vas t’en rappeler longtemps, crois moi. Maintenant dégage d’ici, avant de briser autre chose !

Mon cœur battait a tout rompre. Je n’avais rien fait, mais comment le prouver ?

Je passais l’après midi a trembler, sursautant a chaque porte qui claquait. J’étais littéralement morte de peur. Et soudain, en fin de soirée, des pas rapides et lourds retentirent dans le couloir et la porte de ma cellule s’ouvrit avec fracas, allant cogner violemment contre le mur. Je bondis de mon matelas et reculais jusqu’à buter contre le mur.

-   Je n’ai rien fait. Ce n’est pas moi !

Sans répondre, Maître Eric me saisit le poignet, avec une telle force que les larmes me montèrent aux yeux immédiatement.

-   Non ! laissez moi ! je vous jure que je n’ai rien fait ! NON !

Je me mis à ruer, à hurler, je me débattis comme une diablesse pour échapper à cette correction que je ne méritais pas. Il me gifla si fort que j’en fus a moitié assommée. Je me laissais donc traîner jusqu’à la salle de torture. Il n’avait toujours pas prononcé le moindre mot, ses yeux lançaient des éclairs menaçants. Ce n’était plus un jeu. Après m’avoir attachée les poignets, il me bâillonna à l’aide d’un foulard qu’il serra le plus fort possible. Puis il arracha littéralement mes vêtements. Dans sa hâte, il me griffa profondément le torse.

-   Ambre ! viens ici immédiatement.

Elle apparut instantanément sur le seuil de la porte, puis s’avança, tête baissée.

-   Donne moi le paddle. Dépêche toi, je ne suis vraiment pas d’humeur !

Elle s’empressa d’obéir. Lorsqu’elle se saisit de la planchette de cuir, mes yeux s’agrandirent. Je recommençais a me débattre, mais les liens me retenaient prisonnières et lorsque le premier coup s’abattit sur mes fesses, je cru voir des étoiles. Un hurlement s’échappa de ma poitrine, assourdis par le bâillon. Mes mains s’agrippèrent aux chaînes qui maintenaient mes poignets et je tirais dessus a chaque nouveau coup. Un léger sourire flottait sur les lèvres de Ambre. Elle savait ce que j’allais endurer, et devait se dire que je n’en supporterai que la moitié et que sitôt la punition terminée, je quitterai la maison et cesserai ma relation avec Maître Eric.

Eh bien elle se trompait. Elle ne savait pas qui j’étais. Je me redressai, fièrement, relevai la tête et lui envoyai un regard plein de détermination. Son sourire se figea sur son visage. Je supporterai la punition et un jour ou l’autre, la roue tournerai. Un jour ou l’autre, Maître Eric saurait que j’étais innocente.

Le Maître se méprit sur ma réaction, qu’il prit pour du mépris, et il augmenta la cadence et la force de ses coups de paddle. Je criais toujours de douleur, mais je ne quittais plus le regard d’Ambre, qui finit par baisser le sien.

-   Est ce que c’est toi qui à fait tomber ma vaisselle ?

Je secouai la tête. Il aurait été tellement simple de dire oui ! je l’aurais sûrement fait si Ambre avait été mon amie et si ça n’avait été qu’un simple accident. Mais là…

Visiblement il ne fut pas satisfait de la réponse. Il cingla tout mon dos avec son fouet, puis mes cuisses avec sa cravache, en reposant régulièrement sa question. Je le sentais perdre peu a peu son assurance devant mon entêtement. Quant à Ambre, qui ne pensait pas que je résisterai autant, elle semblait ne plus savoir ou se mettre.


Enfin, Maître Eric me détacha et me ramena à ma cellule. Une dernière fois il me posa la question, et une fois de plus je répondis non. Il me regarda longuement. Je luttais pour rester debout, mais je soutins son regard sans sourciller.

- Je ne tolère pas le mensonge. Tu as fait une erreur, passe encore mais que tu te permettes de mentir avec un tel aplomb, de rester sur tes positions… je n’ai encore jamais vu ça. Puisque c’est ainsi, tu passeras trois jours enfermée ici. Ambre ne t’apportera que de l’eau et aura interdiction formelle de te parler. Profites en pour réfléchir à ton attitude qui est inadmissible !

Et lorsque la porte se referma, j’eus juste le temps d’aller à mon matelas avant de m’effondrer. Une clef tourna dans la serrure et les larmes montèrent enfin à mes yeux. Je ne supportais pas de savoir que mon Maître était déçu de moi, même si j’étais innocente. Une vague de haine déferla sur moi à l’encontre de Ambre, mais je tentais de la chasser : si le Maître venait à s’en rendre compte…

Je passais deux jours entiers sans la moindre visite que celle d’Ambre qui ouvrait à peine la porte de quelques centimètres, posait un pot d’eau par terre et refermait la porte a clef avant que je n’ai le temps de lui parler. Puis le troisième jour ce fut Linda qui entra dans ma cellule. Elle tenta de me faire parler mais je restai muette comme une tombe et elle finit par laisser tomber.

Le lendemain matin ma porte était déverrouillée et je repris mes activités quotidiennes. Mais Ambre, décidée a me faire quitter la maison au plus vite et a réintégrer son rôle de soumise principale, prit un malin plaisir a saboter mon travail. Ainsi, pendant que j’étais occupée à faire autre chose, elle brûla une de ses chemises du Maître avec le fer a repasser et en javellisa une autre, puis les plia bien proprement et les rajouta a la pile qui devait être amenée à sa chambre. Elle fit tomber une bouteille d’encre sur le tapis de son bureau le jour où c’était à moi d’y passer l’aspirateur. Elle ouvrit grand la fenêtre de sa chambre un jour d’orage… j’avais envie de lui bondir dessus, à chaque fois que je la croisais dans les couloirs ou dans une pièce, malheureusement Maître Eric n’était jamais bien loin et elle avait toujours les yeux baissés pour éviter les miens.

Et un jour ou je remplaçais le chef malade et ou j’avais entièrement préparé un repas pour le déjeuner de Maître Eric, qui avait invité plusieurs de ses collègues de travail, elle trouva encore moyen de m’attirer des ennuis.

Lorsqu’il entra dans la cuisine, il paraissait parfaitement calme et sur de lui. Mais ses yeux trahissaient la rage qui l’habitait. Avant même d’avoir le temps de lui demander ce qu’il se passait, il agrippa mes cheveux et les tordit violemment en arrière. Je poussais un cri de douleur et de stupeur.


Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Retour à l'accueil
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus