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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 18:47

-   Crois tu que ton petit jeu m’amuse ? pourquoi as tu fais cela ?

-   Fais quoi, Maître ?

-   Qu’est ce que tu as fais à mon plat, sale putain ?

-   Mais rien !

-   Ah oui ?

Il saisit une poignée de nourriture à même la main, me força a ouvrir la bouche et y enfonça ses doigts.

-   Tiens, goûte. Goûte la merde que tu nous as préparée ! Comment as tu osé faire cela a mes invités, espèce de chienne ?

La nourriture était immangeable, atrocement salée et j’eus beaucoup de mal à avaler. Tenant toujours mes cheveux a pleine main, il posa le plat par terre, me força a me mettre à quatre pattes et m’y plongea le visage.

-   Bouffe, salope ! En entier ! je ne te lâcherai pas tant que tu n’auras pas tout mangé !

J’obéis péniblement. Lorsque j’eus fini, il me fit lécher le plat jusqu’à ce qu’il brille puis me repoussa d’un coup de pied.

-   Ne crois surtout pas que tu vas t’en sortir comme ça. Des que mes invités seront partis, je m’occupes de ton cas.

Cette fois je vis rouge. Des que Maître Eric eut quitté la cuisine, je me lavais rapidement et partis à la recherche d’Ambre, que je trouvais dans nos quartiers. Quand elle me vit, elle tenta de s’esquiver, mais je la retins et la forçais a rester.

-   J’en ai marre, tu m’entends ? marre que tu me pourrisses la vie à ce point ! marre de ton égoïsme, de ta lâcheté, de ta perversité ! tu as tout fait pour m’éviter, mais maintenant tu vas m’écouter. Tu vas me laisser tranquille tu m’entends ? tu m’oublies, tu fais comme si je n’existais pas…

-   Tu n’as pas encore compris ? Mon seul plaisir est de te gâcher la vie ! je vis dans ton ombre depuis que tu es là. Avant tout était tellement plus simple. Mais il a fallu que tu arrives pour que tout ça explose. Il n’y en a plus que pour toi ! et moi je n’existe plus ! ne prend pas cet air horrifié, on est pas dans un livre ici ! on ne va pas tomber dans les bras l’une de l’autre en pleurant et en oubliant tout ! tu es un véritable cauchemar pour moi et tout ce que je veux, c’est que tu dégages de ma vie ! je te ferai vivre un enfer comme tu n’en imagines pas et tu finiras par partir, c’est moi qui te le dis !

Ma main partit sans même que je ne m’en rendes compte et s’abattit avec force sur sa joue, ou elle laissa une marque cuisante. Elle fut tellement saisie qu’elle ne réagit pas tout de suite, puis avec un cri de rage elle bondit sur moi. Nous tombâmes à la renverse au milieu du couloir et elle m’envoya un vigoureux coup de point à la tempe.

-   Je te hais, je te déteste, tu m’entends ? tu vas regretter tout ce que tu m’as fait ! je vais te tuer !

Elle agrippa le col de ma tunique et lors d’un mouvement brusque la déchira. Je la saisis par les cheveux et tirai sans ménagement.

-   Lâche moi, salope ! tu vas me lâcher ?

Ses hurlements hystériques finirent par attirer l’attention, et il ne fallut pas moins de deux hommes pour nous séparer. Et même solidement maintenues nous continuâmes à nous insulter à qui mieux mieux, jusqu’à l’arrivée de Maître Eric. Il nous fit mener à la salle de torture et attacher solidement.


Puis il nous bâillonna toutes les deux, nous envoya un regard qui aurait fait geler de la banquise et rejoignit ses invités. Il revint au bout de longues heures et nous débâillonna toutes deux.

-   Ca y est, vous êtes calmées ?

-   Oui, Maître, répondit Ambre, les yeux baissés. Je vous prie de bien vouloir me pardonner, Maître. Je n’aurais jamais du répondre à la violence d’Offerte.

-   Que s’est il passé ?

-   Je ne sais pas. Elle avait l’air furieuse quand elle m’a croisé dans le couloir et m’a sauté dessus. Elle disait qu’elle voulait que je m’en aille, que son seul bonheur serait de me voir quitter la maison. J'ai essayé de la raisonner mais elle s'est jetée sur moi…

-   Décidément, ne pus je m'empêcher de répondre, tu mens aussi facilement que tu respires!

Maître Eric se tourna vers moi et intercepta le regard que j'envoyais a Ambre. Il pivota vers elle.

-   Que veut elle dire?

-   Je… je ne sais pas, maître. Je…

Sa rougeur, son trouble, sa façon de bégayer la trahit. Il me regarda de nouveau.

-   Raconte moi.

Comme je me taisais, il se rapprocha de moi. Son air avait perdu toute dureté, sa voix toute sécheresse.

-   Dis moi ce qu'il s'est passé.

Alors je racontais tout. Les assiettes, les vêtements, le tapis, la dispute. Je lui relatais les propos qu'avait tenu Ambre, ses rancoeurs et ses menaces. Lorsque j'eu finis, Maître Eric avait l'air stupéfait.

-   Et tu as subi toutes ces punitions alors que tu étais innocente? Mais seigneur, pourquoi?

-   Parce que je pensais que vous ne m'auriez jamais cru. Je croyais que vous penseriez que c'était une manipulation de ma part pour accuser Ambre de mes erreurs.

Il nous regarda longuement, Ambre et moi, puis secoua la tête et quitta la pièce sans un mot. Quelques instants après que la porte se fût refermée, Ambre ricana.

-   Si tu crois qu'il va gober ce que tu lui as dit, tu te fourres le doigt dans l'œil, ma vieille! Je suis là depuis des années, il me connaît très bien…

-   La preuve que non!

Elle ne répondit pas mais son regard en disait long. Lorsque la porte se rouvrit, un peu plus tard, mon cœur se mit à battre la chamade. Le visage du Maître était impassible, mais il se dirigea directement vers Ambre et la détacha. Vaincue, humiliée je baissais la tête tandis que mes yeux se remplissaient de larmes. J'avais perdu, encore une fois…

-   Vas t'en. Va préparer tes affaires et quitte le manoir!

-   Quoi?

Je redressais la tête, au bord de l'évanouissement et une joie fulgurante me traversa et me rendis toutes mes forces. Ca n'était pas à moi qu'il parlait, mais à Ambre!

-   Mais… Maître…

-   Je ne suis plus ton Maître. Pars de chez moi. Dans une demie heure je veux que tu ais quitté les lieux.

Elle fondit en larmes, supplia, implora mais il l'ignora totalement.


Il me détacha avec des gestes très doux, frotta mes poignets, et essuya mes joues avec son pouce. Puis il me conduisit à sa chambre, m'allongea sur son lit et se coucha près de moi. Couvrant mon visage de baisers, il me présenta mainte fois ses excuses pour ne rien avoir vu. Il se culpabilisait d'avoir été si aveugle, et si dur envers moi.

-   Tu m'as donné une grande leçon, ma chère petite salope (et cette fois je ressentis toute l'intensité de son affection à mon égard dans ce mot), c'est de ne jamais se fier aux apparences.

Lorsque nous quittâmes la chambre, quelques heures plus tard, celle d’Ambre était vide et je sentis un grand soulagement m’envahir. J’étais libérée de sa haine et de sa méchanceté, et bien décidée à être enfin heureuse avec MON Maitre.

Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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