Présentation

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Mon Serment

Mon Cher Maître,

 

Je fais le serment de devenir la soumise que Vous voulez que je sois. Je promets d’être toujours là pour Vous, d’être disponible dès que Vous le souhaiterez, de Vous être dévouée corps et âme sans restriction.

 

Je promets de toujours Vous dire la vérité et de ne jamais mentir sur quoi que ce soit, d’obéir avec le plus grand dévouement à Vos ordres et d’accepter Vos décisions concernant mon apprentissage et mon dressage immédiatement et sans protester.

 

J’accepterai avec gratitude toute paroles toute sanction, toute punition que Vous jugerez bon de me donner. Je serai avec le plus grand plaisir la chienne, la salope, la putain, la chose, la soumise que Vous voulez que je sois. Vous pourrez user et abuser de moi autant qu’il vous en plaira, chacun de mes orifices sera toujours à votre disposition pour ce que vous souhaiterez en faire.

 

Mon Cher Maître, par cette présente, je dépose donc ma vie, mon corps et mon âme à Vos pieds.

 

 

Votre soumise.

Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 20:08


Entravée dans l'attente de "ce qu'elle va probablement subir"... Au noir contraint du bandeau répondent les couleurs des plaisirs honteux et gémissants... De plaisirs cruels...
Couleurs comme le pourpre de la fessée, comme les zébrures de la cravache sur un cul tendu.
 
description faite par mon Maitre, et qui me parle beaucoup, qui me fait frissoner de plaisir.
Par M_Offerte - Publié dans : Commentaire d'Image
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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 20:06


Reins cambrés, poitrine offerte, en position de soumise, j’attend vos ordres, Maître.
Par M_Offerte - Publié dans : Commentaire d'Image
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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 19:54

Le fouet siffle dans les airs, claque sur sa peau avec un bruit sonore, la faisant hurler de douleur et de surprise, laissant une trace rouge qui gonfle rapidement sur la peau fragile de la hanche… Plusieurs autres coups suivront, à chaque fois plus durs, plus blessants, plus marquants, cinglant impitoyablement son ventre, ses seins, ses cuisses, son dos, ses fesses à mesure qu'elle gigotera pour échapper à la morsure de la terrible lanière… Quelle faute a-t-elle pu commettre pour mériter une telle punition?...
Par M_Offerte - Publié dans : Commentaire d'Image
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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 19:51
Par M_Offerte - Publié dans : Photos SM
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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 18:49

Oh seigneur! 20h30!

Mon Maitre donnait une petite réception en mon honneur afin de me présenter a quelques un de ses amis et je devais y être pour 20h45. J'allais être inéluctablement en retard car il me fallait vingt minutes pour arriver chez Lui.

Je bondis hors de mon bain, dans lequel je m'étais assoupie, me séchai et m'habillai en un temps record. Des bas retenus par des porte jarretelle noir, sans culotte, un soutien gorge en fine dentelle noire (mon Maitre m'avait aimablement permis de porter ce genre de sous vêtements, sachant que rester sans soutien-gorge rendait mes seins terriblement douloureux). Un joli tailleur jupe chocolat, un débardeur a décolleté de dentelle rouge, et mes escarpins à hauts talons. Je fixais deux barrettes discrètes dans mes cheveux, vaporisai une touche de parfum dans mon cou et sur l'intérieur de mes poignets, puis attrapai mon sac, assorti a mon tailleur et filai en toute hâte. Comble de malchance, ma voiture refusa de démarrer, et prise de panique, appelai un taxi. Lorsqu'enfin j'arrivais, j'avais une bonne demie heure de retard. Mon Maitre allait être fou de rage. J'eus a peine le temps de sonner que la porte s'ouvrit.

-    Offerte! Enfin te voila!

Le ton chaleureux contrastait fortement avec le regard dont Il me couvrit. Un regard furieux, glacial. Il m'embrassa furtivement, puis me glissa à l'oreille.

-       Dis bonjour à tout le monde, puis va immédiatement à la cuisine. Je te rejoins.

-       Oui Maitre, murmurai je de façon à n'être entendue que de Lui.

Mon cœur battait à tout rompre, le sang se retira de mes joues. Je n'eus pas le temps d'en dire plus, les invités arrivèrent dans le couloir. Trois hommes et deux femmes m'attendaient avec impatience.

-       Voila enfin celle que nous attendions, s'exclama une des femmes, blonde aux cheveux coupés au carré en me tendant la main. Bonsoir, ma chère, je suis Annie. Je suis très heureuse de faire enfin votre connaissance. L m'a tellement parlé de vous!

-       Bonsoir, mad… Annie, répondis je en souriant.

Tout le monde se présenta, puis comme me l'avait ordonné mon Maitre, je filais a la cuisine après avoir proféré avec peine une vague excuse.

Un instant plus tard la porte se refermait derrière moi. Mon Maître agrippa mes cheveux à pleine main et les tordis douloureusement.

-       Tais toi, putain. Ne crie pas! Alors comme ça mademoiselle se prend pour une princesse? Mademoiselle croit pouvoir faire attendre son monde?

-       Non… je…

-       Ferme là, gronda t'Il d'une voix sourde en tirant violemment la poignée de cheveux qu'Il avait a la main. Tu accumules les erreurs ce soir. D'abord je n'aime pas ce parfum, ensuite tu as oublié de mettre tes boucles d'oreilles, tu arrives avec une demie heure de retard, et tu te permets encore, après tout cela de me répondre. Je vais t'apprendre les bonnes manières, a commencer par la ponctualité. Prend ça, et va immédiatement a la salle de bain. Débrouilles toi comme tu veux, mais je veux que d'ici cinq minutes tu sois revenu avec le cul rempli. Tu reviendras à la cuisine et je vérifierai si tu as bien fait ce que je t'ai ordonné. Dépêche toi, cinq minutes, pas une de plus.

Il me fourra dans la main un énorme objet, froid et lisse et ouvrant les doigts je découvrit avec horreur un rosebud d'une taille impressionnante. Mon dieu, comment allais je faire? C'était beaucoup trop gros! Mais je savais qu'aucune protestation ne Le ferait changer d'avis. Aussi, j'obéis sans mot dire.

Arrivée à la salle de bain, je cherchai fébrilement du lubrifiant afin de faciliter l'insertion du plug dans mon anus mais je ne trouvais rien du tout. Alors je l'enduisis copieusement de salive, relevai ma jupe et tentai de m'empaler sur le pieu de métal. Au début je n'eus pas trop mal, mais sans préparation, la dilatation commença a devenir de plus en plus douloureuse. J'avais l'impression que mon œillet se déchirait, mais courageusement, je continuais. Lorsque le rosebud fut enfin fiché au plus profond de moi, j'étais rouge et toute transpirante. La sensation était des plus désagréable, mais mon sexe lui, était trempé. Je me rafraîchis rapidement et allais retrouver mon Maitre à la cuisine.

-    Huit minutes. J'avais dis cinq, fit il d'une voix sévère. De nouveau en retard apparemment. Pose tes mains sur la table, recule et écarte les pieds et montre moi ton travail.

J'obéis, relevai une nouvelle fois ma jupe et me penchai au dessus de la table. Sans douceur il écarta mes fesses, et admira le rubis qui brillait insolemment entre elles. Puis un coup sec, que je n'attendais pas me fit gémir. Je ne savais pas de quoi il s'agissait, mais c'était assez douloureux.

-    Ta gueule, salope. Souffre en silence.

Un second puis un troisième s'écrasèrent durement sur ma croupe tendue et je serrai les dents pour ne pas crier. Lorsque je me redressai, je vis que mon Maitre tenait à la main une cuillère en bois, qu'il posa sur le plan de travail.

-    Trois minutes, trois coups. Mais ceci n'est rien comparé à ce que tu recevras quand mes invités seront partis, putain. Maintenant vas les rejoindre, et surtout qu'ils ne se doutent pas de ce qu'il vient de se passer.

-    Oui Maitre.

J'avais du mal a marcher, entravée comme je l'étais, mais je fis tout mon possible pour sembler naturelle.

Assise au milieu des amis de mon Maitre, je répondis à toutes leur question et peu a peu je me sentis plus a l'aise, plus détendue. Mon Maitre était calme, charmant et attentif et je passais, somme toute une très agréable soirée, à tel point que j’en oubliai le rosebud qui me remplissait les entrailles. Seul un petit incident perturba la soirée. Au cours du repas, j'eus un mouvement brusque pour rattraper une cuillère qui tombait au sol, et je renversai mon verre d'eau sur la nappe blanche. Fort heureusement, il était presque vide, mais je savais que j'allais payer cher ma maladresse.

A la fin du repas, malgré notre refus, à mon Maitre et moi, Annie et Patricia insistèrent pour m'aider à faire la vaisselle.

- Les hommes ensemble au salon et les femmes a la cuisine, déclara Patricia sur un ton qui nous fit tous éclater de rire.

Et sans me laisser le temps de protester, elles me saisirent chacune par un bras et m'entraînèrent a la cuisine. D'autorité Annie se saisit de l'éponge, Patricia du torchon et je fus chargée de ranger la vaisselle propre. Elles me racontèrent des blagues et des anecdotes qui me firent me tordre littéralement de rire. Nous restâmes un long moment dans la cuisine, a discuter de tout et de rien, même après avoir fini notre vaisselle. Et puis il fut l’heure de se dire au revoir. Nos invités quittèrent la maison, après nous avoir fait promettre de refaire prochainement une nouvelle soirée.

- Ta protégée est un vrai chou, L, fit Annie. Je suis contente que tu me l’ai présentée.

Une fois la porte refermée, mon Maitre se retourna vers moi et immédiatement je baissai les yeux au sol.

-    As tu passé une bonne soirée, Offerte ?

-    Oh oui mon Maitre ! m’écriais je avec enthousiasme, oubliant toute réserve. Je me suis beaucoup amusée. Vos amis sont formidables, je les aime beaucoup ! je vous remercie du fond du cœur d’avoir organisé cette si bonne soirée, mon Maitre !

-    J’en suis content, Offerte. Mais maintenant le jeu est terminé. Tu sais ce que cela veut dire ?

-    Oui Maitre, en retrouvant subitement tout mon sérieux.

-    Va dans la chambre et met toi à genoux sur le lit, mains derrière la tête, cul cambré et offert.

Je restai un moment seule sur le lit, dans la position qu’Il m’avait ordonné de prendre. Puis la porte s’ouvrit, se referma. Je me redressais légèrement. Un coup sévère lacéra mon derrière et je poussais un cri. J’avais reconnu la morsure de la cravache.

« Ne bouge pas ! garde la position ! ne bouge pas ! »

Aussitôt je replaquai mon visage sur le drap.

Je sentis les doigts chaud de mon Maitre s’aventurer entre mes fesses et saisir le rosebud. Le geste me fit mal et instinctivement je tentais de me libérer en avançant mon bassin. Aussitôt une série de claques sonore s’abattit sur mes fesses et les fit rougir rapidement.

-    Mais ce n’est pas possible ! Quand je te dis de ne pas bouger tu ne bouges pas ! C’EST CLAIR ? maintenant cambre toi. Et si tu rebouges une seule fois…

La menace était claire. Le retrait du plug fut douloureux mais une fois retiré je me sentis soudain libérée.

-    Ecarte ton cul avec tes main, salope. Montre moi comme il est bien ouvert.

J’essayais, mais un reste de pudeur m’en empêcha.

Il saisit mes cheveux et tira fortement une nouvelle fois. Mon cuir chevelu déjà douloureux du début de soirée se rappela a mon bon souvenir.

-    Tu désobéis ? Te rappelles tu de ton châtiment la dernière fois que tu n’a pas exécuté un de mes ordres ? Durant combien de temps as tu eu les marques ? Durant combien de temps ai je du mettre un coussin sous ton cul de salope pour que tu puisses t’asseoir sans avoir mal ? Tu veux que je recommence ?

-    Non… geignis je avant de me mettre à pleurer.

La cravache frappa trois fois mes fesses, incendiant a nouveau mes globes déjà si sensibles.

-    Aiiiie ! hurlais je. Non, Maitre…

Je redoublais en sanglot. J’étais perdue, tout allait trop vite, je n’avais pas le temps d’assimiler mes idées… mais abandonnant ma fierté, je fis ce qu’Il m’ordonnais.

-    Mmmh… si tu voyais ton cul, ma salope ! Tout rouge et marqué par ma cravache… Et ce petit trou… si ouvert… offert à mes yeux… et à ma queue…

Il prononçait à peine le dernier mot que je Le sentis prendre possession sans douceur de mes entrailles, et le temps que je réalise, Il était déjà tout au fond de moi, son bassin frappant contre mes fesses.

Il s’abattait en moi a toute vitesse, labourant mon ventre de ses profonds vas et vient, sortant presque de mon anus offert pour y retourner encore plus fortement. Petit à petit le plaisir se forma en moi, je cessai de pleurer, je commençai même a gémir et a onduler du bassin pour mieux m’offrir. J’aimais cette bestialité, cette violence, j’aimais sentir ses doigts s’enfoncer dans la peau de mes hanches, ou claquer durement mes fesses offertes tandis qu’Il me tenait fermement et me plaquait contre Lui afin donner plus de pouvoir a ses gestes.

Bientôt je me sentis venir, mais lorsque je le Lui dis, Il se laissa aller, ressortis de mon anus brusquement et éjacula sur mes fesses dans un râlement rauque.

-    Tu ne jouira pas, salope. Tu ne le mérite pas. Tu ne mérites même pas l’honneur que je décharge en toi. Maintenant étale ma semence sur ta croupe avec tes mains, puis reprend la position. Je n’en ai pas fini avec toi.

Il quitta la chambre. Je sentis distinctement sous mes doigts les traces gonflées de la cravache. Une fois que j’eus fini ma tache, je réalisais que mes mains étaient pleines de sperme. Je regardais autour de moi : la boite de mouchoir qui se trouvait sur la table de nuit n’y était plus, je ne pouvais pas m’essuyer… La porte se rouvrit, et je plaquais précipitamment mes mains sur ma tête. Tant pis pour mes cheveux propres.

Mon Maitre posa un coussin sur le lit, et m’ordonna de venir poser mon bassin dessus, afin de surélever mes fesses et de m’allonger complètement sur le lit. Mes mains furent attachées dans mon dos.

-    Si tu les poses sur tes fesses durant la punition, gare à toi, Offerte.

-    Oui Maitre.

-    Tout a l’heure, putain, je t’ai infligé trois coups, pour tes trois minutes de retard. En arrivant tu en avais trente. Sais tu ce que cela signifie ?

-    Que je vais recevoir trente coups ?

-    C’est bien, tu as compris. Si ça n’avais pas été le cas, tu en aurais reçu cinq de plus.

« Les dix premiers te seront donnés a main nue, reprit il après un instant de silence, dix par fesses. Les dix suivants au martinet, et les dix derniers à la cravache. Commencer doucement pour finir par le plus dur, tout comme ton retard qui, a chaque minute passée, devenait de plus en plus impardonnable. Ensuite, dans ta position de soumise, tu subiras les pinces durant dix minutes, pour avoir oublié tes boucles d’oreilles, et cinq minutes de plus pour ton parfum qui ne me plait pas.

-    Oui Maitre, répondis je avec docilité.

Je tentais de masquer mon angoisse, mais elle paraissait dans ma voix. Il posa la cravache et le martinet juste face a mes yeux, puis la punition commença. Une salve de claques s’abattit sur mes fesses avec une régularité mécanique, un coup à droite, un coup à gauche, prenant à chaque fois un peu plus de vigueur. Je serrai les dents, étouffant mes plaintes dans le drap, plantant mes ongles dans la paume de mes mains. Ma fessée était à peine terminée que déjà le martinet disparaissait de devant mes yeux, pour claquer douloureusement mes fesses. Une nouvelle fois je subis de mon mieux les dix coups de martinet et de cravache, qui furent beaucoup plus difficile à taire.

- A genoux, m’ordonna t’Il d’une voix sèche. Pose la tête sur le matelas et ne bouge plus.

Il caressa longuement mes fesses, puis alla s’installer dans un fauteuil, m’ordonnant de garder la position. Il était tard, je commençais a avoir sommeil et mal dans les bras. La pose n’était pas confortable, et en essayant de bouger un peu je perdis l’équilibre et m’affalai lourdement sur le coté. Aucun bruit n’accueillit ma chute. Maladroitement je réussis a me remettre à genoux, puis repliai mon buste sur le lit.

-       Pardon, Maitre.

Toujours aucun bruit. Un silence pesant s’abattit dans la pièce. Je n’osai pas bouger et restai ainsi ce qui me sembla des heures. Bientôt l’angoisse pointa en moi. Pourquoi me faisait Il attendre ainsi ?

-       Maitre ?

Pas de réponse. S’était Il endormi ? avait Il quitté la chambre sans que je ne m’en sois rendu compte ?

J’avais horreur de rester seule ainsi. Mais un bruissement attira mon attention. Ouf ! mon Maitre était toujours la et je me sentis brusquement rassurée.

-    Debout ! ordonna t’Il d’une voix sèche après m’avoir détaché les poignets. Déshabille toi, ne garde que les bas et les portes jarretelles, et vire moi tout le reste. Ensuite tu prendras ta position sur le lit.

-    Oui Maitre.

J’obéis et me dévêtis rapidement. Je grimpais de nouveau sur le lit, m’agenouillai et mis les mains derrière la tête. Puis je cambrai les reins, rentrai le ventre et attendis.

-    C’est bien. Tire un peu plus les bras en arrière. Voilà, comme ça.

Il prit deux pinces à linge sur la table de nuit et sans hésitation, les clippa sur mes tétons.

-    Je te les retire dans vingt minutes. Tu as gagné cinq minutes de plus pour n’avoir pas su tenir la position tout a l’heure. J’aurais pu te mettre plus, je l’aurais fais si tu ne t’étais pas corrigée de toi même immédiatement. Mais tu as été sérieuse. Le contraire m’aurait étonné, d’ailleurs.

Mon Maitre retourna dans son fauteuil et je restai immobile, tête baissée. Au début la douleur était supportable, mais à mesure que le temps passait, que mes tétons étaient mordus, elle devenais plus vive, plus lancinante. Ma respiration commença à s’accélérer puis se bloquer. Je me mordais les lèvres pour tenter de dévier un peu cette douleur, pour qu’elle ne soit plus uniquement centralisée sur mes seins.

-    Dix minutes, annonça mon Maitre d’une voix tranquille. Tu as presque terminé, Offerte.

Les dix minutes restantes furent une torture. J’avais oublié comme de simple pinces à linge pouvaient être douloureuse, surtout quand on restait immobile sans rien pour ne pas y penser. Le retrait fut tout aussi douloureux, les caresses pour calmer la douleur m’arrachèrent des larmes.

-    C’est bien, Offerte, je suis fier de toi, me dit mon Maitre en m’embrassant sur le front. Encore une fois tu m’as prouvé que je pouvais avoir confiance en toi et tu as enduré ta punition avec courage. De plus je dois t’avouer que tu m’a bluffé ce soir. Tu as été une hôtesse merveilleuse, sachant être drôle sans entrer dans la lourdeur, restant discrète, polie et naturelle. J’avais un peu peur que tu ne te montres un peu trop familière, mais non, je m’étais trompé. Tu t’es vite intégrée, avec une facilité qui m’a surpris. Mes invités t’ont tous appréciés, et crois moi pour qu’Annie réagisse comme ça, il fallait qu’elle t’apprécie. Tu mérites donc d’être récompensée. Mets toi à quatre pattes.

J’étais rouge de bonheur. Mon Maitre était content de moi, fier de moi. J’obéis en Le remerciant, mais eu un mouvement de recul lorsque je sentis son gland glisser entre mes lèvres.

-    Rassure toi, j’ai fais le nécessaire.

Il me pénétra doucement, puis une fois tout en moi, Il se pencha sur moi et m’embrassa doucement dans le cou. Il me fit l’amour avec une douceur, une tendresse qui me fit monter les larmes aux yeux. Ses mains courraient sur moi, caressaient mes seins, mon ventre, puis ses doigts se scotchèrent sur mon clitoris qu’Il titilla sans relâche.

Le plaisir montait doucement, prenait de l’ampleur, coulait dans mes veines comme une traînée de lave, envahissant chaque cellule de mon corps. Je commençai à soupirer, puis à gémir.

-    Tu peux crier si tu le veux, ma salope. Libère toi, montre moi comme tu aimes, comme c’est bon.

Alors je ne retins plus mes cris d’extase. Lorsqu’il sentit que j’allais jouir, il accéléra ses mouvements sur mon clitoris, ainsi que ses vas et viens et il éjacula au fond de moi au moment ou mon orgasme emportait les derniers vestiges de force qu’il me restait.

Je tombais sur le lit, yeux fermés et plongeai dans la torpeur. Je me trouvais dans un long tunnel blanc, au bout duquel se trouvait un point noir. Je me sentais bien, détendue, j’avais l’impression de flotter, de voler dans les airs. J’étais légère comme un plume, je ne sentais plus mon corps. Un bourdonnement me parvenait, lointain, sourd, improbable. J’aurai voulu rester tout le temps dans cet endroit paradisiaque de calme. Mais le point noir commencai a grossir, je me sentis attirée par lui, inexorablement. Je luttai… je ne veux pas… je veux rester ici… je ne veux pas en partir.

Le bourdonnement se fit plus net, plus précis, j’entendis qu’on m’appelait, qu’on me parlait, une voix douce, chaude, rassurante, qui pénètrait en moi, qui me faisait frissonner de plaisir. j’ouvris les yeux doucement et je rencontrai ceux de mon Maitre, brillants de bonheur et d’inquiétude mêlés. Ma tête était posée sur ses cuisses nues. Il caressa doucement mes cheveux et ma joue, et j’accompagnai ce mouvement pour nicher mon visage dans sa main.

« Mon Maitre… »


 Fin

Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 18:47

-   Crois tu que ton petit jeu m’amuse ? pourquoi as tu fais cela ?

-   Fais quoi, Maître ?

-   Qu’est ce que tu as fais à mon plat, sale putain ?

-   Mais rien !

-   Ah oui ?

Il saisit une poignée de nourriture à même la main, me força a ouvrir la bouche et y enfonça ses doigts.

-   Tiens, goûte. Goûte la merde que tu nous as préparée ! Comment as tu osé faire cela a mes invités, espèce de chienne ?

La nourriture était immangeable, atrocement salée et j’eus beaucoup de mal à avaler. Tenant toujours mes cheveux a pleine main, il posa le plat par terre, me força a me mettre à quatre pattes et m’y plongea le visage.

-   Bouffe, salope ! En entier ! je ne te lâcherai pas tant que tu n’auras pas tout mangé !

J’obéis péniblement. Lorsque j’eus fini, il me fit lécher le plat jusqu’à ce qu’il brille puis me repoussa d’un coup de pied.

-   Ne crois surtout pas que tu vas t’en sortir comme ça. Des que mes invités seront partis, je m’occupes de ton cas.

Cette fois je vis rouge. Des que Maître Eric eut quitté la cuisine, je me lavais rapidement et partis à la recherche d’Ambre, que je trouvais dans nos quartiers. Quand elle me vit, elle tenta de s’esquiver, mais je la retins et la forçais a rester.

-   J’en ai marre, tu m’entends ? marre que tu me pourrisses la vie à ce point ! marre de ton égoïsme, de ta lâcheté, de ta perversité ! tu as tout fait pour m’éviter, mais maintenant tu vas m’écouter. Tu vas me laisser tranquille tu m’entends ? tu m’oublies, tu fais comme si je n’existais pas…

-   Tu n’as pas encore compris ? Mon seul plaisir est de te gâcher la vie ! je vis dans ton ombre depuis que tu es là. Avant tout était tellement plus simple. Mais il a fallu que tu arrives pour que tout ça explose. Il n’y en a plus que pour toi ! et moi je n’existe plus ! ne prend pas cet air horrifié, on est pas dans un livre ici ! on ne va pas tomber dans les bras l’une de l’autre en pleurant et en oubliant tout ! tu es un véritable cauchemar pour moi et tout ce que je veux, c’est que tu dégages de ma vie ! je te ferai vivre un enfer comme tu n’en imagines pas et tu finiras par partir, c’est moi qui te le dis !

Ma main partit sans même que je ne m’en rendes compte et s’abattit avec force sur sa joue, ou elle laissa une marque cuisante. Elle fut tellement saisie qu’elle ne réagit pas tout de suite, puis avec un cri de rage elle bondit sur moi. Nous tombâmes à la renverse au milieu du couloir et elle m’envoya un vigoureux coup de point à la tempe.

-   Je te hais, je te déteste, tu m’entends ? tu vas regretter tout ce que tu m’as fait ! je vais te tuer !

Elle agrippa le col de ma tunique et lors d’un mouvement brusque la déchira. Je la saisis par les cheveux et tirai sans ménagement.

-   Lâche moi, salope ! tu vas me lâcher ?

Ses hurlements hystériques finirent par attirer l’attention, et il ne fallut pas moins de deux hommes pour nous séparer. Et même solidement maintenues nous continuâmes à nous insulter à qui mieux mieux, jusqu’à l’arrivée de Maître Eric. Il nous fit mener à la salle de torture et attacher solidement.


Puis il nous bâillonna toutes les deux, nous envoya un regard qui aurait fait geler de la banquise et rejoignit ses invités. Il revint au bout de longues heures et nous débâillonna toutes deux.

-   Ca y est, vous êtes calmées ?

-   Oui, Maître, répondit Ambre, les yeux baissés. Je vous prie de bien vouloir me pardonner, Maître. Je n’aurais jamais du répondre à la violence d’Offerte.

-   Que s’est il passé ?

-   Je ne sais pas. Elle avait l’air furieuse quand elle m’a croisé dans le couloir et m’a sauté dessus. Elle disait qu’elle voulait que je m’en aille, que son seul bonheur serait de me voir quitter la maison. J'ai essayé de la raisonner mais elle s'est jetée sur moi…

-   Décidément, ne pus je m'empêcher de répondre, tu mens aussi facilement que tu respires!

Maître Eric se tourna vers moi et intercepta le regard que j'envoyais a Ambre. Il pivota vers elle.

-   Que veut elle dire?

-   Je… je ne sais pas, maître. Je…

Sa rougeur, son trouble, sa façon de bégayer la trahit. Il me regarda de nouveau.

-   Raconte moi.

Comme je me taisais, il se rapprocha de moi. Son air avait perdu toute dureté, sa voix toute sécheresse.

-   Dis moi ce qu'il s'est passé.

Alors je racontais tout. Les assiettes, les vêtements, le tapis, la dispute. Je lui relatais les propos qu'avait tenu Ambre, ses rancoeurs et ses menaces. Lorsque j'eu finis, Maître Eric avait l'air stupéfait.

-   Et tu as subi toutes ces punitions alors que tu étais innocente? Mais seigneur, pourquoi?

-   Parce que je pensais que vous ne m'auriez jamais cru. Je croyais que vous penseriez que c'était une manipulation de ma part pour accuser Ambre de mes erreurs.

Il nous regarda longuement, Ambre et moi, puis secoua la tête et quitta la pièce sans un mot. Quelques instants après que la porte se fût refermée, Ambre ricana.

-   Si tu crois qu'il va gober ce que tu lui as dit, tu te fourres le doigt dans l'œil, ma vieille! Je suis là depuis des années, il me connaît très bien…

-   La preuve que non!

Elle ne répondit pas mais son regard en disait long. Lorsque la porte se rouvrit, un peu plus tard, mon cœur se mit à battre la chamade. Le visage du Maître était impassible, mais il se dirigea directement vers Ambre et la détacha. Vaincue, humiliée je baissais la tête tandis que mes yeux se remplissaient de larmes. J'avais perdu, encore une fois…

-   Vas t'en. Va préparer tes affaires et quitte le manoir!

-   Quoi?

Je redressais la tête, au bord de l'évanouissement et une joie fulgurante me traversa et me rendis toutes mes forces. Ca n'était pas à moi qu'il parlait, mais à Ambre!

-   Mais… Maître…

-   Je ne suis plus ton Maître. Pars de chez moi. Dans une demie heure je veux que tu ais quitté les lieux.

Elle fondit en larmes, supplia, implora mais il l'ignora totalement.


Il me détacha avec des gestes très doux, frotta mes poignets, et essuya mes joues avec son pouce. Puis il me conduisit à sa chambre, m'allongea sur son lit et se coucha près de moi. Couvrant mon visage de baisers, il me présenta mainte fois ses excuses pour ne rien avoir vu. Il se culpabilisait d'avoir été si aveugle, et si dur envers moi.

-   Tu m'as donné une grande leçon, ma chère petite salope (et cette fois je ressentis toute l'intensité de son affection à mon égard dans ce mot), c'est de ne jamais se fier aux apparences.

Lorsque nous quittâmes la chambre, quelques heures plus tard, celle d’Ambre était vide et je sentis un grand soulagement m’envahir. J’étais libérée de sa haine et de sa méchanceté, et bien décidée à être enfin heureuse avec MON Maitre.

Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 18:47

Je lançais un rapide coup d’œil a l’endroit ou se tenait Ambre, mais elle avait disparut. Alors j’actionnais la poignée et pénétrais dans la pièce, ou je me figeais, impressionnée.

La pièce était immense, haute de plafond. Une large véranda laissait entrer le maximum de soleil. Au centre, une table gigantesque, pour au moins une vingtaine de convives, mais seulement dressée pour deux personnes. Et quel dressage ! Des assiettes en véritable porcelaine de Limoge, finement ciselée d’or, des couverts en argent massif, des verres de cristal posé sur une nappe d’une finesse inouïe, elle aussi brodée de fils d’or.

Je ne pouvais détacher mon regard de la table, et imaginer que tout cela était pour moi me donna un vertige qui me fit m’appuyer au montant de la porte.

Remise de ma surprise je fis le tour de la pièce des yeux. Aux murs des photographies du Maître, des diplômes, ainsi qu’une aquarelle représentant une jeune femme tenant un jeune chiot dans ses bras. Alors que je faisais quelques pas à travers la salle à manger je foulais du pied une peau d’ours en guise de tapis. Deux fauteuils de teck faisaient face à la baie vitrée de la véranda et en m’approchant, je vis que le paysage au dehors était à couper le souffle. La vue donnait sur un lac où nageaient paisiblement canards et cygnes et sur une partie du parc.

Subitement, ma condition de soumise se rappela a moi et je me sentis déplacée dans ce si bel environnement. Ma place n’était pas ici et je me fis l’effet d’être un éléphant dans un magasin de porcelaine… jusqu’à ce que je voie le Maître me regarder en souriant. La chaleur qui brillait dans son regard contrastait tellement avec celui d’Ambre !

-   Viens là, murmura t’il.

J’obéis et remarquais un coussin posé sur les genoux du Maître. Lorsqu’il me tendit les bras, je vins m’y blottir sans autre forme de procès. Ses bras se refermèrent autour de moi et me serrèrent contre lui et ce moment de tendresse rempli mon cœur. J’aurais voulu que ça ne s’arrête jamais.

Il posa ses lèvres sur les miennes et je sentis mon corps s’embraser sous le désir. Mais un désir différent de celui que je ressentais d’habitude. Je voulais être prise sans ménagement, sans douceur, comme la chienne soumise et docile que j’étais devenue et le Maître le sentit. Son regard s’assombrit et se mit à briller d’un désir fou, désir qui se manifesta par une magnifique protubérance dans son pantalon. Il se leva d’un coup et alla fermer la porte de la pièce à clef.

-   Déshabille toi !

Son ordre me fit frissonner et mon sexe s’inonda. D’un geste je fis tomber ma robe au sol.

-   A genoux.

Il se planta devant moi, défit son pantalon et laissa sortir un membre dur comme du bois, fièrement. D’un seul regard je compris ce qu’il voulait et saisissant son sexe, je déposais de légers baisers sur toute sa longueur. J’enroulais ma langue autour du gland, puis tout doucement, je le fis glisser entre mes lèvres. Commença alors de lents va et viens le long de sa tige du plaisir. Quand le premier gémissement arriva j’accélérai ma caresse et l’agrémentai de mes mains.


Un peu trop vite à mon goût, le Maître me repoussa brutalement et je tombais à la renverse. Il vérifia l’état de mon antre puis s’y glissa d’un coup. Il me besognait à même le sol avec des « han » de bûcheron, cherchant à me marquer, à me posséder jusqu’au plus profond de moi. Il saisit mes poignets et les plaqua avec force au sol, au dessus de ma tête, puis m’envoya de nouveaux coups de butoirs, secs et précis. Le plaisir que je ressentais devenait de plus en plus fort, l’excitation brûlait mon corps. Mes mains agrippèrent ses fesses afin de poursuivre son mouvement. Ses yeux ne quittaient pas les miens.

-   Tu es à moi, tu m’appartiens, ton corps, ta chatte, ton cul, ta bouche, chaque parcelle de ton corps de salope est ma propriété et j’en ferai ce que j’en veux !

-   Oui Maître.

-   Ca te plait ?

-   Oui… Maître. C’est bon, j’aime que vous me preniez comme ça.

Il se retira brusquement, me releva et m’entraîna vers un des fauteuils contre lequel il m’appuya, ventre contre dossier.

-   Tiens toi aux accoudoirs.

J’eus a peine le temps d’obéir qu’il m’avait de nouveau pénétré. Son sexe glissait en moi avec une facilité déconcertante et le plaisir s’en trouva décuplé. Je ne pus retenir mes cris et mes gémissements, et me transformai en vraie chienne en chaleur. Sans que je m’en rende compte, il cessa de bouger et je continuais moi même les violents mouvements de va et viens le long de sa queue. Mes fesses meurtries frappaient contre son bassin et le mélange de douleur et de plaisir était exquis. Lorsque je finis par m’en apercevoir, je cessai immédiatement et le rouge de la honte et de la peur monta à mes joues.

-   Continue ! laisse toi aller, lâche toi !

Alors j’obéis et la luxure s’empara de moi. Je me déchaînais totalement, oubliant tout ce qui n’était pas moi, laissant mon plaisir et mon désir me guider et me transporter dans le monde du plaisir.

-   Jouis, petite chienne, vas y…

Je ne me le fis pas dire deux fois et un orgasme traversa mon corps tandis que mon Maître se vidait en moi à gros jets bouillonnants.


Je me reposai contre lui pour éviter de m’écrouler, et ses bras s’enroulèrent autour de mon ventre, sa bouche se posèrent dans mon cou avec une infinie douceur.

-   Ca va ? murmura t’il a mon oreille.

-   Oui, répondis je en fermant les yeux.

Il me câlina un moment, me berçant aux creux de ses bras, puis s’écarta de moi et se rajusta tandis que je m’essuyais et me rhabillais puis nous passâmes a table. Maître Eric tira une chaise et je vis avec surprise un gros coussin moelleux. Je lui souris de reconnaissance et pris place.

Lorsqu’Ambre entra avec les plats, je compris qu’elle avait tout entendu au regard qu’elle me lança furtivement. Un regard aussi noir que celui qu’elle avait quand elle était venue me chercher, dans lequel se mélangeait colère, jalousie et amertume. Le reste du repas, elle m’ignora royalement. Je n’en fus pas surprise ! A peine arrivée, j’accaparais totalement le Maître. A cause de moi elle avait reçu une correction cuisante et humiliante devant moi et maintenant elle assistait en tant que serveuse au repas que je partageais avec son maître… Avec notre maître. Elle avait toutes les raisons du monde de m’en vouloir. Je me rappelais ce que m’avais dit un jour Linda… « En général, les soumises sont très exclusives, elle n’aiment pas voir leur Maître s’occuper d’autres femmes, sauf si c’est occasionnel… » C’était cela! voilà, le problème :  je n’étais pas une soumise occasionnelle comme celles qu’elle avait du voir ici, mais la seconde soumise permanente de Maître Eric et elle avait du mal a accepter ça !

Je ressentis un élan de compassion a son endroit. Comment aurai je réagis si j’avais été à sa place ? aurais je été si possessive ?

Maître Eric me tira brusquement de mes pensées par une question et le repas se poursuivit. Tout était délicieux et mon Maître se conduisit d’une façon parfaite, comme si j’étais une personne importante et non sa soumise, sa chienne, sa chose. J’étais complètement sous le charme.

Le reste de la journée se passa de la même manière, j’étais sur un petit nuage, je ne ressentais plus aucune douleur de la punition que j’avais reçu. L’important pour moi était d’éviter de décevoir mon Maître.

J’aidais Ambre aux travaux ménagers, ce qui ne me dérangeait pas, mais a partir de 15 heures, j’avais quartier libre.

Mais un jour où Maître Eric était absent, un accident eu lieu. Le cuisinier n’était pas loin, et Ambre et moi vidions le lave vaisselle, lorsqu’au moment j’allais prendre la pile de vaisselle qu’elle me tendait, elle la laissa tomber au sol. Les assiettes se fracassèrent sur le carrelage dans un vacarme épouvantable.

-   Ce n’est pas possible d’être si maladroite, Offerte! lança Ambre, plus fort qu’il n’en était nécessaire.

Son regard brillait d’une lueur de satisfaction intense. Je n’eus pas le temps de protester.

-   Qu’est ce qu’il s’est passé ici ? Oh ce n’est pas vrai ! Chaque assiette valait plus que ce que tu ne pourras jamais gagner dans toute ta vie! Et en plus de valoir une véritable petite fortune, elles avaient également énormément de valeur sentimental pour le chef ! hurla le cuisinier, rouge de fureur

-   Mais ça n’est pas moi qui…

-   Non, bien sur ! c’est Ambre, qui est la depuis des années et qui n’a jamais cassé quoi que ça soit ! si tu n’as aucun respect pour les affaires d’autrui, c’est ton problème, mais ne mets pas tes erreurs sur le dos des autres ! Crois moi, tu vas amèrement regretter ce que tu as fait, surtout quand il saura que tu soutiens que tu n’as rien fait. Tu vas t’en rappeler longtemps, crois moi. Maintenant dégage d’ici, avant de briser autre chose !

Mon cœur battait a tout rompre. Je n’avais rien fait, mais comment le prouver ?

Je passais l’après midi a trembler, sursautant a chaque porte qui claquait. J’étais littéralement morte de peur. Et soudain, en fin de soirée, des pas rapides et lourds retentirent dans le couloir et la porte de ma cellule s’ouvrit avec fracas, allant cogner violemment contre le mur. Je bondis de mon matelas et reculais jusqu’à buter contre le mur.

-   Je n’ai rien fait. Ce n’est pas moi !

Sans répondre, Maître Eric me saisit le poignet, avec une telle force que les larmes me montèrent aux yeux immédiatement.

-   Non ! laissez moi ! je vous jure que je n’ai rien fait ! NON !

Je me mis à ruer, à hurler, je me débattis comme une diablesse pour échapper à cette correction que je ne méritais pas. Il me gifla si fort que j’en fus a moitié assommée. Je me laissais donc traîner jusqu’à la salle de torture. Il n’avait toujours pas prononcé le moindre mot, ses yeux lançaient des éclairs menaçants. Ce n’était plus un jeu. Après m’avoir attachée les poignets, il me bâillonna à l’aide d’un foulard qu’il serra le plus fort possible. Puis il arracha littéralement mes vêtements. Dans sa hâte, il me griffa profondément le torse.

-   Ambre ! viens ici immédiatement.

Elle apparut instantanément sur le seuil de la porte, puis s’avança, tête baissée.

-   Donne moi le paddle. Dépêche toi, je ne suis vraiment pas d’humeur !

Elle s’empressa d’obéir. Lorsqu’elle se saisit de la planchette de cuir, mes yeux s’agrandirent. Je recommençais a me débattre, mais les liens me retenaient prisonnières et lorsque le premier coup s’abattit sur mes fesses, je cru voir des étoiles. Un hurlement s’échappa de ma poitrine, assourdis par le bâillon. Mes mains s’agrippèrent aux chaînes qui maintenaient mes poignets et je tirais dessus a chaque nouveau coup. Un léger sourire flottait sur les lèvres de Ambre. Elle savait ce que j’allais endurer, et devait se dire que je n’en supporterai que la moitié et que sitôt la punition terminée, je quitterai la maison et cesserai ma relation avec Maître Eric.

Eh bien elle se trompait. Elle ne savait pas qui j’étais. Je me redressai, fièrement, relevai la tête et lui envoyai un regard plein de détermination. Son sourire se figea sur son visage. Je supporterai la punition et un jour ou l’autre, la roue tournerai. Un jour ou l’autre, Maître Eric saurait que j’étais innocente.

Le Maître se méprit sur ma réaction, qu’il prit pour du mépris, et il augmenta la cadence et la force de ses coups de paddle. Je criais toujours de douleur, mais je ne quittais plus le regard d’Ambre, qui finit par baisser le sien.

-   Est ce que c’est toi qui à fait tomber ma vaisselle ?

Je secouai la tête. Il aurait été tellement simple de dire oui ! je l’aurais sûrement fait si Ambre avait été mon amie et si ça n’avait été qu’un simple accident. Mais là…

Visiblement il ne fut pas satisfait de la réponse. Il cingla tout mon dos avec son fouet, puis mes cuisses avec sa cravache, en reposant régulièrement sa question. Je le sentais perdre peu a peu son assurance devant mon entêtement. Quant à Ambre, qui ne pensait pas que je résisterai autant, elle semblait ne plus savoir ou se mettre.


Enfin, Maître Eric me détacha et me ramena à ma cellule. Une dernière fois il me posa la question, et une fois de plus je répondis non. Il me regarda longuement. Je luttais pour rester debout, mais je soutins son regard sans sourciller.

- Je ne tolère pas le mensonge. Tu as fait une erreur, passe encore mais que tu te permettes de mentir avec un tel aplomb, de rester sur tes positions… je n’ai encore jamais vu ça. Puisque c’est ainsi, tu passeras trois jours enfermée ici. Ambre ne t’apportera que de l’eau et aura interdiction formelle de te parler. Profites en pour réfléchir à ton attitude qui est inadmissible !

Et lorsque la porte se referma, j’eus juste le temps d’aller à mon matelas avant de m’effondrer. Une clef tourna dans la serrure et les larmes montèrent enfin à mes yeux. Je ne supportais pas de savoir que mon Maître était déçu de moi, même si j’étais innocente. Une vague de haine déferla sur moi à l’encontre de Ambre, mais je tentais de la chasser : si le Maître venait à s’en rendre compte…

Je passais deux jours entiers sans la moindre visite que celle d’Ambre qui ouvrait à peine la porte de quelques centimètres, posait un pot d’eau par terre et refermait la porte a clef avant que je n’ai le temps de lui parler. Puis le troisième jour ce fut Linda qui entra dans ma cellule. Elle tenta de me faire parler mais je restai muette comme une tombe et elle finit par laisser tomber.

Le lendemain matin ma porte était déverrouillée et je repris mes activités quotidiennes. Mais Ambre, décidée a me faire quitter la maison au plus vite et a réintégrer son rôle de soumise principale, prit un malin plaisir a saboter mon travail. Ainsi, pendant que j’étais occupée à faire autre chose, elle brûla une de ses chemises du Maître avec le fer a repasser et en javellisa une autre, puis les plia bien proprement et les rajouta a la pile qui devait être amenée à sa chambre. Elle fit tomber une bouteille d’encre sur le tapis de son bureau le jour où c’était à moi d’y passer l’aspirateur. Elle ouvrit grand la fenêtre de sa chambre un jour d’orage… j’avais envie de lui bondir dessus, à chaque fois que je la croisais dans les couloirs ou dans une pièce, malheureusement Maître Eric n’était jamais bien loin et elle avait toujours les yeux baissés pour éviter les miens.

Et un jour ou je remplaçais le chef malade et ou j’avais entièrement préparé un repas pour le déjeuner de Maître Eric, qui avait invité plusieurs de ses collègues de travail, elle trouva encore moyen de m’attirer des ennuis.

Lorsqu’il entra dans la cuisine, il paraissait parfaitement calme et sur de lui. Mais ses yeux trahissaient la rage qui l’habitait. Avant même d’avoir le temps de lui demander ce qu’il se passait, il agrippa mes cheveux et les tordit violemment en arrière. Je poussais un cri de douleur et de stupeur.


Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 18:45

J’avais à peine fais une dizaine de mètre que le Maître me rattrapa d’une poigne de fer et me ramena jusqu’à la pièce. Je pleurais maintenant à chaudes larmes, me débattant en poussant des cris perçant pour échapper à ce qui m’attendait. Cependant, les poignets une fois solidement attachée à deux gros anneaux de fer qui pendaient du plafond, je ressentis au fond de moi poindre une drôle d’excitation et je devins brusquement immobile, le souffle court et les joues baignées de larmes. Il retira ma tunique sans un mot, mais ses gestes, son regard, son air, tout m’indiquait qu’il était encore plus furieux qu’avant. Il fit un geste de la tête qu’Ambre comprit tout de suite. Elle posa juste devant moi un tabouret haut, et le Maître vint s’y asseoir.

Il m’attrapa d’un coup et me bascula contre lui. La position était on ne peut plus inconfortable : bras tendus en arrière, les pieds ne touchant plus le sol. Je reçus alors la pire fessée de toute ma vie. Pas très forte, certes, mais donnée très rapidement, toujours donnée au même endroit, de tel sorte qu’au bout d’à peine dix coups, mes fesses et le haut de mes cuisses étaient déjà très douloureuses. Jugeant mes cris et mes pleurs trop bruyants, il me bâillonna et recommença sa punition. Enfin il cessa de frapper.

-   Recommence une seule fois et ça sera encore pire !

Ambre était restée dans un coin de la pièce, assistant à mon châtiment sans le moindre sentiment de compassion. Elle avait sûrement du subir pire que moi !


Devant moi se trouvait une table longue ou étaient posé dessus un fouet a gros manche et longue lanière de corde, un martinet, une cravache, une cane et un autre instrument que je ne connaissais pas, une sorte de tapette extrêmement plat, en cuir à première vue. A coté, plusieurs sortes de pinces à seins ou à lèvres, ornées ou non de poids plus ou moins gros et toute une batterie de plugs et de rosebuds, de godes et de vibros de toute tailles et de toutes formes.

Le Maître se saisit de la cravache et se tourna vers moi.

-   je suis extrêmement déçu par ton attitude. Je pensais que tu avais confiance en moi, suffisamment confiance en moi. Visiblement je me suis trompé.

Je voulu parler, m’expliquer mais le bâillon que le Maître m’avait mis m’empêchais de m’exprimer. Sur un geste du Maître, Ambre vint retirer le bâillon.

-   Que voulais tu dire ?

-   J’ai confiance en vous, seulement… j’ai eu peur. Je vous demande pardon.

-   Je vais bien m’amuser avec toi, je sens, rétorqua t’il.

Il s’approcha lentement de moi, fit glisser la cravache entre mes jambes faiblement ouvertes et commença à en fouetter légèrement l’intérieur.

-   Ecarte les cuisses… plus que ça… allez, obéis, sale chienne !

Le mot claqua, comme un coup de fouet qui se serait abattu sans prévenir en travers de mon dos. Sa chienne, sa soumise, sa putain, voilà ce que j’étais. Je n’avais plus d’identité propre, je lui appartenais désormais, cœur et âme.

La petite lanière de la cravache vint gifler la pointe nue de mes seins, sèchement, puis redescendit pour se glisser insidieusement entre mes lèvres intimes. Elle en ressortit luisante.

-   Tu mouilles ?

Il glissa sans ménagement deux doigts en moi et pu constater l’état de mon intimité.

-   Qui t’as dit de mouiller ? lança t’il en assenant un vigoureux coup de cravache sur mes fesses déjà si sensibles.

Je ne pus que baisser la tête, mais il en avait décidé autrement. Il agrippa ma tresse et tira d’un coup aussi fort qu’il le pu. Un cri m’échappa.

-   Est ce que je t’ai donné la permission de mouiller, espèce de salope ?

-   N… non…

Un nouveau coup de cravache s’abattit sur ma croupe.

-   Non qui ?

-   Non Maître…

-   Alors pourquoi tu le fais ?

J’eus le malheur de le regarder dans les yeux. Instantanément il lâcha mes cheveux et me gifla si fort que ma tête partit sur le coté.

-   Baisse les yeux !

Sa voix était étrangement calme, il avait un aplomb extraordinaire. Il était vraiment maître de lui, sachant exactement quoi faire à chaque cas de figure qui se présentait à lui.

-   Une chienne comme toi ne regarde jamais son Maître dans les yeux, c’est clair ? Tu n’es pas digne de le faire.

-   Oui Maître.

-   C’est bien, tu apprends vite.

Il recommença à fouetter mes seins du bout de sa cravache, puis il passa derrière moi et fit glisser le manche de cuir entre mes mâchoires.

-   Lèche !

J’obéis, j’ouvris la bouche et ma langue vint caresser le cuir de l’instrument tout comme elle le ferai avec un sexe. Mon excitation prit de l’ampleur à cette pensée et un petit gémissement m’échappa. Les doigts du Maître s’insinuèrent en moi et trouvèrent mon point G qu’il commença a maltraiter. Je poussais des cris de plus en plus forts.

-   Ca te plait ?

-   Oui… oh oui Maître.

-   Tu veux que je continue ?

-   Oui, Maître, s’il vous plait.

-   Très bien, sauf que je t’interdis de jouir. Si jamais tu désobéis, tu auras droit aux pinces. Tu ne jouiras que lorsque je te l’aurais dis. C’est clair ?

Ce disant, il exerça une forte pression sur mon point sensible et sans plus me retenir, je lâchais un long « oui » de plaisir.

-   Ambre ! à genoux et lèche là !

Le mélange des deux caresses me transporta au delà de ce que j’avais déjà connu. Lorsque le Maître glissa un doigt dans mon petit œillet je cru que j’allais jouir séance tenante, mais je me retins. Ambre leva alors un bras et saisis la pointe de mes seins, qu’elle caressa d’abord doucement puis de plus en plus fort. Complètement soumise à ces quatre mains qui me donnaient du plaisir, je me laissais emporter par mes sensations, tout en contrôlant la venue de mon orgasme.

-   Tu as vu ? tous les deux juste pour toi, juste pour ton plaisir.

-   Oui. Merci Maître, répondis je en haletant sous leurs caresses.

La langue d’Ambre était agile, bien plus agile que celles de la plupart des hommes que j’avais rencontrés. Mon corps se cambrait pour mieux m’offrir

 Un deuxième doigt se fondit en moi et cette fois je ne pus me retenir et je me mordis la lèvre pour ne pas montrer mon plaisir. Mais en homme expérimenté, le Maître s’en était rendu compte, sûrement aux contractions de mon vagin pendant l’orgasme.

-   Décidément, tu n’en fais qu’à ta tête, murmura t’il. Je t’avais dis de ne pas jouir.

-   Mais…

-   Il n’y a pas de mais ! Je t’avais ordonné de ne pas jouir tant que je ne te l’aurais pas permis. Et qu’est ce que tu as fais.

-   Vous avez tout fait pour que je jouisse. Vous êtes injuste !

J’aurais voulu rattraper les mots que je venais de lancer. Ils étaient sortis tous seuls, mais je sentis que j’allais me mordre les doigts d’avoir prononcer cette dernière phrase que je regrettais.

-   C’est injuste ? oui peut être, mais tu dois m’obéir. Tu es ma chienne, ma salope, ma soumise, mon objet sexuel, mes trous à jouir… 20 coups de martinets !

-   Quoi ? mais vous avez dit…

-   Dix de plus parce que tu continues à l’ouvrir ! voilà ce que ça donne quand on veut faire plaisir ! ça se croit tout permis ! mais ça ne va pas se passer comme ça. Ambre, pose lui les pinces, les simples.

-   Ou, Maître ?

-   Sur les seins, espèce d’idiote !

-   Oui Maître.

Mes pointes étant déjà dressées, Ambre n’eut aucun problème à les clipser solidement et je hurlais a chaque pose, puis elle recula jusqu’à l’autre bout de la pièce. Le maître se saisit du martinet, aux longues lanières de cuirs, fines et acérées, et me caressa le corps avec celles ci, comme pour m’en faire sentir la consistance. Puis il passa derrière moi et je commençai a trembler. Plusieurs fois j’entendais les lanières siffler.

-   Cambre toi.

J’obéis.

-   Encore ! recule, penche toi en avant, allez ! mais dépêche toi, je n’ai pas que ça à faire !

Quand le Maître jugea ma posture satisfaisante, il assena une claque sur mes fesses. A nouveau les lanières sifflèrent dans les airs, sans que rien ne se passe. Il jouait avec mes nerfs et je sentis la sueur couler le long de mon dos. Un nouveau sifflement retentit et cette fois les lanières de cuir s’abattirent sur mes fesses, et leurs morsures me donnèrent l’impression d’avoir été piquée par cents abeilles. Je n’eus que le temps de reprendre ma respiration que déjà un nouveau coup me faisait gémir. Au fur et à mesure de ma punition, je me tordais de douleur, pleurais, suppliais, implorais, promettais. J’avais tellement mal que j’en oubliai les pinces qui meurtrissaient mes seins. il n’avait aucune pitié et continuait de plus belle, marquant mes fesses de marques plus ou moins rouges. Mes cris retentissaient, je ne savais pas ou j’en étais. 10 ? 15 ? Non je n’en étais qu’à 12.

Au quinzième coup, il ordonna à Ambre d’ôter les pinces de mes seins et de les placer sur mes lèvres intimes, puis il se remit à l’ouvrage. J’étais tellement épuisée que mes cris s’étaient transformés en gémissements sourds, je ne sentais presque plus les coups, mon corps était comme anesthésié. Enfin le trentième coup de martinet cingla mes fesses et le Maître décida que ma première journée était terminée. Il fit sauter les pinces de mes lèvres a l’aide de sa cravache, puis me détacha. Mes forces m’avaient abandonnée depuis longtemps et je m’écroulai sur le sol. Le maître me prit alors dans ses bras et me ramena dans ma chambre.

-   Je suis fier de toi.

Sa bouche déposa des baisers sur tout mon visage, il lécha lentement mes larmes, picora mes yeux, et lorsque sa bouche se posa enfin sur la mienne, je gémis de plaisir. Sa main s’égara entre mes cuisses, et la honte m’envahit lorsque je compris que mon sexe était trempé.

Je n’arrivai pas à admettre que cette punition si douloureuse m’ait excitée à ce point. Le Maître se mépris sur mon trouble.

-   Les punitions font partie de ton éducation, tu dois le comprendre. Je te l’ai déjà dit. maintenant repose toi ! Ambre viendra t’amener ton repas à midi et ensuite tu nous rejoindras.

Il quitta la pièce, me laissant seule de longues heures jusqu’au retour d’Ambre qui entra… les mains vides. Cette fois, elle ne garda pas la tête baissée, mais me regarda droit dans les yeux. Un regard noir, qui me fit frissonner. Elle me jeta à la figure la tunique que j’avais revêtu un peu plus tôt.

- Habille toi. Le Maître a changé d’avis, il veut que tu déjeunes avec lui.

Je sentis un mélange d’envie et de colère dans sa voix.

-   Que je déjeunes avec lui ?

-   Oui ! tu es sourde ou quoi ? me regimba t’elle. Allez, grouille !

Comme elle avait changé depuis ce matin ! Etait elle jalouse ? Pour ne pas m’attirer de nouveau ses foudres je me hâtais de revêtir la robe blanche, remis un peu d’ordre dans ma coiffure et la suivis à travers un nouveau dédale de couloirs et d’escaliers. Combien de temps allait il me falloir pour me sentir comme chez moi, ici et ne plus avoir peur de me perdre a chaque tournant ?

Nous nous retrouvâmes dans le grand hall d’entrée et d’un geste Ambre me désigna la porte de gauche.

-         Dépêche toi !

Tremblante, je m’approchais de la porte et frappais trois coups timides.

-         Entre.

Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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Lundi 12 juin 1 12 /06 /Juin 18:43

La pièce ou on m’avait reléguée était minuscule, faiblement éclairée par une minuscule fenêtre. Un matelas déchiré mais propre était posé par terre. Le sol, d’un vieux linoléum vert se fendillait par endroit et la mince couche de peinture qui recouvrait les murs et le plafond se craquelait de toute part. a part la paillasse qui me servait de lit, le réduit ne possédait aucun autre meuble, pas même une chaise ou un tabouret.

Cela faisait presque deux jours que j’étais enfermée dans cette chambre, et personne, à part une femme magnifique qui m’apportait mes repas, ne venait me voir. Elle avait un corps superbe et de longs cheveux bruns, toujours coiffés en une épaisse tresse qui lui descendait jusqu’aux reins mais ses yeux étaient baissés en permanence, comme si elle n’avait pas le droit de me regarder. Je n’ai jamais entendu le son de sa voix, elle devait sûrement avoir l’interdiction de m’adresser la parole. Ce devait être la soumise attitrée de mon nouveau Maître, Eric.

 

Eric m’avait été présenté par ma meilleure amie, lors de la soirée que nous avions organisée pour fêter notre réussite aux examens. Cela faisait quelques temps que le domaine du sado-masochisme m’attirait plus ou moins et Linda m’avait alors parlé d’Eric, qui était un adepte du SM et proposé de lui parler de moi. Elle me l’avait chaudement recommandé.

« Crois moi je le connais depuis longtemps et il est franchement épatant. J’ai eu l’occasion une ou deux fois d’assister a des séances et franchement, je n’ai rien a en redire. Tout est fait dans le respect. Je lui ai parlé de toi, de tes attentes, de tes craintes et il serait enchanté de faire connaissance avec toi. Crois moi, pour une première fois, il est idéal. Et tu me connais je ne te jetterai pas entre les mains de n’importe qui…

j’avais alors fais la connaissance d’Eric, qui s’était révélé en tout point fidèle à l’image que m’en avais donné Linda. Charmant, attentif, drôle, inventif. J’avais l’impression d’être une autre femme avec lui.

Nous avions énormément parlé, il avait même pris des notes afin de préparer la meilleure des initiations pour moi. Il savait que ne voulais ni poids ni cire, ni dilatation extrême et encore moins subir de pratiques comme le scato ou l’uro.

J’étais plutôt exigeante, mais Eric l’avait comprit tout à fait. Il m’avait apprit qu’il avait une soumise et que parfois elle se joignait à lui et m’avait demandé si cela me dérangeait.

« Non », répondis je.

- Et qu’elle s’occupe de toi ? 

- Non plus. Vous serez là ? 

- Peut être… Je ne sais pas. De tout façon, si je ne suis pas présent, je ne serai pas loin. Tu peux avoir confiance en elle, de toute façon, elle ne fera que ce que je lui dirais. 

- Très bien 

-   Une dernière chose. Je veux que tu ai une confiance totale en moi. Sinon ça ne pourra jamais marcher et aucun de nous ne retirera le moindre plaisir. Je serai dur, dans mes intentions, mes gestes, mes paroles, je serai intransigeant même si tu es novice, car je veux que tu sois une soumise irréprochable mais jamais, tu m’entends, jamais tu ne devras douter de moi. Tu m’as bien compris ?

-   Oui.

-   Tu acceptes les conditions ?

-   Oui.

-   Très bien.

 

Ce sujet fut clos entre nous. Nous avons appris à mieux nous connaître, il m’avait fait découvrir des endroits de la ville que je ne connaissais pas, bien que j’y sois née et que j’y ai vécu près de 21 ans. Eric était vraiment un homme merveilleux, et lorsque, par un bel après midi de juillet, il m’avait fait l’amour de la façon la plus simple, la plus belle, la plus envoûtante que j’ai jamais connue, j’avais alors compris que j’étais prête à être entièrement à lui comme il le désirait.

Il m’avait amené alors chez lui, mais a peine la porte refermée j’avais compris que le jeu venait de commencer.

Il habitait une immense maison, plus du style manoir. Je m’étais retrouvée dans un grand hall. Un immense escalier montait à l’étage. A gauche, une porte de bois massif à poignée finement ciselée et dorée, à droite une double porte menant à un salon richement meublé.

-   Pour aujourd’hui, on passe par devant. Je te ferai visiter la maison et t’amènerai a ta chambre, m’avait il lancé d’une voix dure. Mais à partir de demain, si jamais tu sors, tu auras obligation de passer par la porte de derrière. Seule les personnes importantes passent par la porte de devant.

Son regard aussi avait changé et il me fut impossible de le soutenir. Je n’étais plus en face de mon amant, mais de mon Maître.

Comme il l’avait dit, il m’avais fait faire le tour de la maison, m’avait présenté le personnel, puis m’avait amené à ma chambre.

-   Déshabille toi, m’avait il ordonné. Et a partir de maintenant, tu t’appelleras Offerte, termina t’il d’un ton sans réplique avant de refermer la porte à clef.

Il n’était pas revenu et avait juste envoyer sa soumise pour s’occuper de moi.

Le lendemain de mon arrivée, elle était entrée, portant un pot de plastique sur plateau, ainsi qu’un bâtonnet plat de bois et m’avait soigneusement épilé tout le corps a la cire froide. J’avais relativement bien supporté la douleur des aisselles et des jambes, mais lorsqu’elle était passé a mon sexe, j’avais poussé de véritables hurlements de supplications et m’étais débattue, à tel point qu’elle avait du appeler quelqu’un pour me tenir les poignets. Elle même, assise sur mes cuisses pour les empêcher de bouger, avait terminé sa besogne sans se troubler et sans un regard, elle avait quitté la pièce, me laissant sanglotante sur le matelas, les lèvres et le pubis écarlates et brûlants. Elle n’avait pas prononcé un seul mot.

Elle était revenue un peu plus tard pour m’amener à manger, puis le lendemain. Cela faisait deux jours que j’étais là et je commençait vraiment à trouver le temps long. Surtout que je ne savais pas trop ce qui m’attendais…

 

 

Lorsqu’elle entra, elle ne portait qu’une simple tunique blanche, coupée jusqu’en haut des cuisses. D’un geste, elle me dit signe de la suivre et m’amena à une salle de bain, dont la baignoire était remplie.

-   Le Maître veut que tu te laves, dit elle, me faisant ainsi connaître le timbre de sa voix, doux et mélodieux. C’est Le jour. Dépêche toi, Il déteste attendre. Et fais cela comme il faut. Il y aura une inspection en règle, et si jamais il voit quoique ce soit, je serai punie pour ne pas avoir fait mon travail comme il faut.

Elle quitta la salle de bain avant d’avoir pu dire quoique ce soit. Je m’immergeais dans mon bain avec un soupir de bien être, mais trop vite à mon goût, un coup fut frappé à la porte et la fille entra.

-   Dépêche toi, s’écria t’elle avec panique. Il faut encore que je te coiffe.

Je sortis alors de la baignoire, me séchai en un temps record et revêtis la robe, semblable à la sienne. Je ne voulais surtout pas lui amener de problèmes.

Elle mettait la dernière touche à ma coiffure, une savante tresse africaine lorsque la porte s’ouvrit avec fracas et Eric apparut. Aussitôt, la fille baissa la tête et les yeux, les mains sur les cuisses, et impressionnée, je fis pareil.

Comme elle l’avait prédit, le Maître fit soigneusement l’inspection de mon corps. Il releva brusquement ma tunique et glissa sa main entre mes cuisses pour voir si j’étais suffisamment lisse. La sensibilité extrême de mon sexe due à la douleur me fit pousser un petit gémissement et serrer instinctivement les cuisses et le Maître retira sa main. Il recula de quelques pas, les yeux brillants de fureur.

-   Ambre !

-   Oui, Maître ?

-   Avance.

Ambre obéis en tremblant, la tête toujours baissée.

-   Qu’est ce que je t’avais demandé ?

-   De la préparer, Maître, murmura t’elle d’une voix peu assurée.

-   Tu avais l’ordre de la raser, pas de l’épiler !

-   Je pensais que…

-   Tu n’as rien à penser, salope ! Je ne te demande pas de penser, mais d’obéir ! hurla le Maître. Penche toi au dessus de la baignoire.

Ambre obéis sans répondre, posa les mains contre les carreaux du mur et mon cœur bondit. Qu’allait il lui faire ?

Il portait autour de la taille une fine ceinture de cuir qu’il détacha et retira des passants de son pantalon. D’un geste brusque, il releva la tunique et leva le bras. Il y alla sans la moindre douceur. Le premier coup s’abattit durement sur ses fesses, mais elle ne broncha pas.

-   Compte !

-   Un.

Un second coup, aussi fort que le premier tomba et les doigts de Ambre se crispèrent sur le mur, mais encore une fois elle ne dit rien.

-   Deux

Les larmes me montèrent aux yeux et je sursautais au troisième coup. Au quatrième, je détournais la tête, le cœur battant violemment dans ma poitrine.

Ambre poussa un petit gémissement au sixième coup, un sanglot au huitième et un cri au neuvième et dixième.


Enfin il remit sa ceinture et Ambre se redressa.

-   Merci Maître

Merci ? De quoi ? De l’avoir fouetté comme ça ?

Le Maître du lire mon étonnement sur mon visage.

-   Règle numéro un, toujours remercier son Maître après une punition. C’est un honneur qu’il prenne de son temps pour s’occuper ainsi de sa soumise. Et ça permet à celle ci de se perfectionner et de faire des progrès. Maintenant, suis moi.

Il quitta la salle de bain et nous le suivîmes, traversant immenses pièces et longs couloirs plus ou moins obscurs jusqu’à une pièce au fond d’un étroit corridor. Le Maître ouvrit la porte et le décor devant moi fit monter ma panique au plus haut point, une panique irrépressible qui me fit fuir.

Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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Dimanche 11 juin 7 11 /06 /Juin 22:34

-   Offerte.

Agenouillée aux pieds de mon Maître, j’ai l’autorisation de regarder un film avec lui. A mon nom je me redresse et le regarde. Il n’a pas les yeux sur l’écran, mais perdus dans le flou. Son coude est appuyé sur le bras du fauteuil, ses doigts frottent son menton dans une attitude pensive.

-   Oui, Maître ?

-   Comment trouves tu ton attitude de ce début de semaine ?

Malgré son ton calme, mon cœur fait un gros boum. Je comprend tout de suite de quoi il parle.

-   Elle n’est pas très bonne, Maître. Je me suis permise de dire et de faire des choses…

-   Des choses ? Continues.

Son regard est toujours flou. Sans m’en rendre compte je frotte ma main contre ma cuisse nue.

-   Arrête avec ta main. Réponds moi ! quelles choses as tu faites ?

-   Des choses que je n’aurais pas du, Maître. Je me suis montrée très libre envers vous, devant d’autres personne.

-   As tu le droit de faire cela ?

-   Non, Maître, répondis je, la voix tremblante, en baissant la tête. Je vous demande pardon, mon Maître.

-   Ecoute, Offerte. Je sais que tu ne voulais pas mal faire. Tu voulais juste me taquiner gentiment, et étant donné que ton geste n’avait pas mauvais fond, je ne te punirais pas. Mais ton attitude n’en est pas moins intolérable et il va falloir y remédier. Tu sais ce que ça veut dire, n’est ce pas ?

-   Oui… Maître, énonçais je avec difficulté.

-    Très bien. File au manoir. Lorsque je viendrais t’y rejoindre, je veux t’y trouver, le dos creusé, les reins cambrés, le cul offert, tenant les chaînes qui serviront à t’attacher.

-   Bien Maître.

Le manoir consistait en la salle de dressage de mon Maître. Une pièce ou j’entrais toujours avec crainte et excitation en même temps. Sur la table de vieux bois, il y avait seulement la cravache. Je blêmis a la pensée de cet instrument si cruel et douloureux, imaginant la correction que mon Maître allait me donner. Tremblante, je me dirigeais vers les chaînes qui pendaient de la voûte, terminée par deux gros bracelets de cuir.

Je me mets alors dans la position ordonnée et l’attente commence…

 

Je connais la différence entre une punition et une correction de dressage,ce que je vais subir ce soir. La punition est beaucoup plus dure, plus sévère et ma douleur et mon désarroi sont d’autant plus grands que je sais que mon Maître est furieux et déçu par moi. Là par contre il s’agit de remettre les choses au clair : après avoir été en quelque sorte compagnons de jeux durant quelques paroles, il nous faut maintenant reprendre nos places respectives. Lui celle de Seigneur et Maître, et moi celle de chienne et de soumise.

J’attend un long moment, je commence a avoir mal dans les bras et les épaules mais je ne bouge pas. Enfin les pas retentissent, la porte claque. Je ne bouge toujours pas. Tête baissée, les yeux fermés, j’attend. J’entend la porte de la vieille armoire grincer, puis un bandeau est posé sur mes yeux. Mes poignets sont encerclés par les bracelets de cuir. Une main claque sur mes fesses tendues. Mon Maître n’a pas encore prononcé un seul mot. Un léger bruissement se fait entendre lorsqu’il prend la cravache sur la table, puis ses pas retentissent de nouveau sur la pierre du sol et passe dans mon dos. L’instrument siffle dans les airs, mais rien de se passe. Ma respiration s’accélère. Mon dos se couvre de sueur, une sueur d’angoisse. J’ai peur.

La lanière de la cravache caresse doucement mes épaules, mes omoplates, le long de ma colonne vertébrale, puis une série de petits coups, très rapides échauffent mes fesses. Au bout d’un moment, je commence à m’agiter, mal a l’aise. La cravache siffle alors et cingle douloureusement ma croupe. Un cri s’échappe de ma poitrine.

-   Arrête de bouger !

Le ton est sec, dur, glacial.

-   Pardon, Maître.

-   Compte ! et fais le bien. Si jamais tu fais une erreur, on recommence depuis le début, c’est clair ?

-   Oui, Maître. Un.

Un second coup s’abat en travers de mes fesses, moins fort que le premier.

« deux »

Un nouveau sifflement retenti, un troisième coup, sur le haut des cuisses me fait crier.

« trois »

Une dizaine de coup tombèrent, puis mon Maître cessa de frapper. Il caressa délicatement ma croupe sûrement rayée et rougies par la cravache, puis glisse sa main entre mes cuisses. Bien entendu, malgré la douleur, mon sexe est trempé. Soudain ma bouche est forcée, ses doigts recouverts de ma mouille s’essuient sur ma langue. De nouveau elle glisse entre mes cuisses écartées et deux doigts entrent sans ménagement en moi et commencent à s’agiter et à aller et venir, me faisant mouiller de plus belle et pousser des gémissements de plaisir.

-   Quand tu seras prête à jouir, dis le moi, ordonne mon Maître.

-   Oui Maître.

Très rapidement, trop à mon goût je sentis l’orgasme poindre.

-   Ca vient, Maître.

Aussitôt il retira sèchement ses doigts de mon vagin. Il s’essuya contre mon ventre, puis repassa derrière moi. A nouveau le terrible sifflement reprit.

-   Combien ?

Panique ! Ou en étions nous ?

a toute vitesse je tentais de calculer.

« 12… ? » murmurais je d’une voix incertaine.

« 12 ? Non ! On recommence ! »

 

 

je retiens un gémissement. Les larmes coulent sur mon visage, et un cri s’échappe une nouvelle fois et roule sous la voûte lorsque la cravache s’abat sur mes chairs si sensibles.

« un »

je me tortille, tente vainement d’échapper à ma torture. Je pleure maintenant à chaude larmes, à la fois de douleur et de honte de ressentir malgré tout plaisir et désir. Mais mon Maître est intraitable, et neuf nouveaux coups tombent. Puis il caresse de nouveau mes fesses.

-   C’est bien ma soumise. Voilà, calme toi, c’est fini. Tu as enduré ta séance avec courage, je suis fier de toi.

Il me détache ; mes jambes ne me portent plus et je glisse au sol. Alors il me suit, me prend dans ses bras et caresse mes cheveux en me murmurant de me calmer.

-   ce que tu as fait méritait que je remette les pendules à l’heure, tu le comprends n’est ce pas ? j’apprécie que tu t’amuses, mais il y a des limites a ne pas dépasser. Maintenant tu le sais.

-   Oui Maître.

-   C’est bien, ma soumise.

Ce disant, sa main glisse de nouveau entre mes cuisses, et toujours en me tenant contre lui, il commence a titiller mon clitoris du bout de son doigt. Bientôt la douleur cuisante de mes fesses s’estompe pour faire place au plaisir que me procure la main habile de mon Maître. Et cette fois lorsque l’orgasme arriva au lieu de retirer sa main, il l’agita encore plus fort et me serra davantage contre lui quand je jouis dans un long cri de plaisir…
Par M_Offerte - Publié dans : Textes SM
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